Qui sont les quinquagénaires aujourd’hui ?
Il faut se souvenir qu’il n’y a pas si longtemps, au début du siècle dernier, 50 ans était l’âge de l’extrême vieillesse et synonyme de mort. Le prolongement de la durée de vie fait apparaître de nouvelles séquences d’âge et un nouveau groupe d’individus, les quinquagénaires, qui vivent des situations très variées. Le plus souvent, les corps sont encore jeunes et, à l’exception de quelques soucis qui peuvent survenir, on est en forme, on soigne son alimentation, on veille à faire du sport et à s’entretenir.
Cette période est une sorte de nouvelle jeunesse qui coïncide avec une diminution des soucis de la vie : on est installé dans son travail et parfois à partir de 55 ans certains sont en semi-retraite. Pour les femmes, la charge des enfants qui les avait beaucoup mobilisées devient moins lourde, le rythme se ralentit, le stress diminue. La cinquantaine s’ouvre donc avec cette bonne surprise, une sorte de parenthèse enchantée avec le potentiel de nouvelles activités à découvrir et du temps pour soi.
Les études montrent d’ailleurs qu’on observe un pic de sentiment de bien-être avec une courbe qui effectue un rebond à partir de 50 ans -alors qu’elle était au plus bas entre 45 et 50 ans- et ne cesse de croître pour culminer vers 70 ans ! C’est une période où on veut jouir de la vie et s’adonner à de nouveaux loisirs. Les femmes par exemple, retrouvent les plaisirs des sorties entre copines, font du shopping pour se trouver un look ni trop jeune ni trop vieux. C’est une bulle de vie, légère et joyeuse, presque insouciante, comme une seconde jeunesse qui invite à se réinventer.
Il faut se souvenir qu’il n’y a pas si longtemps, au début du siècle dernier, 50 ans était l’âge de l’extrême vieillesse et synonyme de mort. Le prolongement de la durée de vie fait apparaître de nouvelles séquences d’âge et un nouveau groupe d’individus, les quinquagénaires, qui vivent des situations très variées. Le plus souvent, les corps sont encore jeunes et, à l’exception de quelques soucis qui peuvent survenir, on est en forme, on soigne son alimentation, on veille à faire du sport et à s’entretenir.
Cette période est une sorte de nouvelle jeunesse qui coïncide avec une diminution des soucis de la vie : on est installé dans son travail et parfois à partir de 55 ans certains sont en semi-retraite. Pour les femmes, la charge des enfants qui les avait beaucoup mobilisées devient moins lourde, le rythme se ralentit, le stress diminue. La cinquantaine s’ouvre donc avec cette bonne surprise, une sorte de parenthèse enchantée avec le potentiel de nouvelles activités à découvrir et du temps pour soi.
Les études montrent d’ailleurs qu’on observe un pic de sentiment de bien-être avec une courbe qui effectue un rebond à partir de 50 ans -alors qu’elle était au plus bas entre 45 et 50 ans- et ne cesse de croître pour culminer vers 70 ans ! C’est une période où on veut jouir de la vie et s’adonner à de nouveaux loisirs. Les femmes par exemple, retrouvent les plaisirs des sorties entre copines, font du shopping pour se trouver un look ni trop jeune ni trop vieux. C’est une bulle de vie, légère et joyeuse, presque insouciante, comme une seconde jeunesse qui invite à se réinventer.
Et le couple dans tout ça, vit-il lui aussi une seconde jeunesse ?
Effectivement, dans cette parenthèse enchantée de la cinquantaine, le plus souvent, toutes les aiguilles sont au beau fixe... sauf celle du couple ! On se réjouissait d’avoir enfin du temps pour se retrouver mais ce tête-à-tête n’est pas si simple à aborder... Chacun a pris l’habitude d’avoir son espace dans la répartition des rôles familiaux. En résumé, le couple vit plusieurs grandes étapes : la période de découverte, de transformation mutuelle de l’identité à travers la vie à deux, puis l’installation dans la vie quotidienne avec les premiers silences du face-à-face conjugal, par exemple pendant les repas où la télévision vient s’inviter...
L’arrivée de l’enfant vient alors délivrer le couple de ce duo parfois pesant et mobiliser les énergies du couple devenu parental dans un travail d’équipe autour de la gestion de l’enfant qui revêt alors le rôle de médiateur. Quand les enfants quittent le nid, le retour du face-à-face conjugal met en lumière le défi de réinventer le couple à travers des activités nouvelles : le sport, les voyages... où l’on partage côte à côte des projets communs, alors que la tendance naturelle est souvent de s’organiser dans des routines qui fonctionnent bien mais sans réelle attention pour le partenaire...
La sexualité connaît-elle également une crise à cette période de vie ?
Au niveau de l’intimité, le couple a également tendance à vouloir répéter d’anciennes recettes, réitérer des rituels amoureux, pratiquer des positions connues et rassurantes... Or, les couples qui subissent sont souvent ceux qui reproduisent ce qui fonctionnait avant. Certains petits déplaisirs peuvent alors devenir de grands agacements sous l’effet grossissant de la proximité retrouvée du duo conjugal, parfois synonyme d’étouffement...
A cet âge, on n’est d’ailleurs plus aussi malléables pour accepter les différences. Les lieux de proximité peuvent alors cristalliser les disputes : trajets en voiture, repas, et bien sûr le lit conjugal que j’étudie actuellement. Le ronflement du conjoint par exemple, jusqu’alors toléré peut devenir alors insupportable, ou les courants d’air de la couette soulevée lors des réveils nocturnes pour aller au petit coin, déranger le partenaire au sommeil plus léger... C’est une période où l’on assiste à la demande d’un des conjoints (le plus souvent les femmes) de faire lit à part, et cela peut même aller jusqu’à la rupture. Le nombre de divorces ne cesse d’ailleurs de croître entre 50 et 60 ans, et la période de la retraite ne fait souvent qu’accentuer ce phénomène.
Comment les couples peuvent-ils alors passer ce cap de la cinquantaine ?
La solution pour passer ce cap est au contraire de rompre la routine et de réagir en profitant de ce nouvel espace pour réinventer une nouvelle vie avec de nouvelles activités. On le voit bien dans l’enquête Taking Control*, les activités préférées à cette période de la vie sont les voyages, les dîners en tête-à-tête, les moments de détente à la maison, les sorties et bien sûr la sexualité. La sexualité est justement un bon moyen de raviver la flamme conjugale à travers ces moments de plaisir et de bien-être. Renouveler la communication conjugale est un travail plus complexe et difficile à manier pour le couple.
Et quand les soucis de dysfonction érectile (DE) ou hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) s’en mêlent...
Lorsque ces désagréments surviennent, la tendance est de se replier sur soi et dans le non-dit et de glisser sur une pente déclinante. Les insatisfactions de chacun des partenaires ne cessent de croître et chacun préfère prendre sur lui plutôt que d’oser aborder le problème. Or, la sexualité est la symbolique absolue du couple, et c’est justement la sexualité qui est la plus perturbée par ces dysfonctionnements (52% des femmes et 49% des hommes déplorent les impacts de la DE et HBP sur leur vie sexuelle).
C’est un âge où l’on observe différents décalages : des hommes en demande encore forte de pénétration et des femmes davantage en quête de tendresse et de caresses. Or, paradoxalement, les soucis physiologiques de l’homme vont avoir un retentissement fort sur la femme qui va les interpréter et se sentir moins désirée et désirable... Elle va fortement se remettre en cause, parfois même avoir des attitudes blessantes et maladroites envers son conjoint qui, lui, va de son côté accepter cette fatalité sans songer à y remédier.
L’enquête Taking control montre l’impact de ces désagréments sur la relation : les hommes se sentent plus vieux (70%) et les femmes moins épanouies dans leur vie sexuelle (72%). Elle révèle aussi combien le fait d’en parler requiert un effort tel que chacun pense être à l’initiative de la discussion (86% des messieurs disent avoir engagé la conversation et leur partenaire pensent qu’elles en sont à l’initiative à 65% !). La raison principale de cette difficulté à aborder le sujet : les hommes comme les femmes ne savent pas quoi dire (respectivement 28% et 23%).
La clé est justement d’arriver à en parler par des méthodes indirectes comme l’humour, et de prendre la situation en main, d’autant que des solutions existent. Finalement, ces soucis de dysfonction érectile ou de prostate sont une opportunité d’aborder le sujet de la sexualité et de la réinventer !
*Enquête Taking Control réalisée auprès de 1 513 hommes et femmes dans 8 pays : Allemagne, Brésil, Canada, Espagne, France, Italie, Mexique et Royaume-Uni par Adelphi Research en mai 2013.
Effectivement, dans cette parenthèse enchantée de la cinquantaine, le plus souvent, toutes les aiguilles sont au beau fixe... sauf celle du couple ! On se réjouissait d’avoir enfin du temps pour se retrouver mais ce tête-à-tête n’est pas si simple à aborder... Chacun a pris l’habitude d’avoir son espace dans la répartition des rôles familiaux. En résumé, le couple vit plusieurs grandes étapes : la période de découverte, de transformation mutuelle de l’identité à travers la vie à deux, puis l’installation dans la vie quotidienne avec les premiers silences du face-à-face conjugal, par exemple pendant les repas où la télévision vient s’inviter...
L’arrivée de l’enfant vient alors délivrer le couple de ce duo parfois pesant et mobiliser les énergies du couple devenu parental dans un travail d’équipe autour de la gestion de l’enfant qui revêt alors le rôle de médiateur. Quand les enfants quittent le nid, le retour du face-à-face conjugal met en lumière le défi de réinventer le couple à travers des activités nouvelles : le sport, les voyages... où l’on partage côte à côte des projets communs, alors que la tendance naturelle est souvent de s’organiser dans des routines qui fonctionnent bien mais sans réelle attention pour le partenaire...
La sexualité connaît-elle également une crise à cette période de vie ?
Au niveau de l’intimité, le couple a également tendance à vouloir répéter d’anciennes recettes, réitérer des rituels amoureux, pratiquer des positions connues et rassurantes... Or, les couples qui subissent sont souvent ceux qui reproduisent ce qui fonctionnait avant. Certains petits déplaisirs peuvent alors devenir de grands agacements sous l’effet grossissant de la proximité retrouvée du duo conjugal, parfois synonyme d’étouffement...
A cet âge, on n’est d’ailleurs plus aussi malléables pour accepter les différences. Les lieux de proximité peuvent alors cristalliser les disputes : trajets en voiture, repas, et bien sûr le lit conjugal que j’étudie actuellement. Le ronflement du conjoint par exemple, jusqu’alors toléré peut devenir alors insupportable, ou les courants d’air de la couette soulevée lors des réveils nocturnes pour aller au petit coin, déranger le partenaire au sommeil plus léger... C’est une période où l’on assiste à la demande d’un des conjoints (le plus souvent les femmes) de faire lit à part, et cela peut même aller jusqu’à la rupture. Le nombre de divorces ne cesse d’ailleurs de croître entre 50 et 60 ans, et la période de la retraite ne fait souvent qu’accentuer ce phénomène.
Comment les couples peuvent-ils alors passer ce cap de la cinquantaine ?
La solution pour passer ce cap est au contraire de rompre la routine et de réagir en profitant de ce nouvel espace pour réinventer une nouvelle vie avec de nouvelles activités. On le voit bien dans l’enquête Taking Control*, les activités préférées à cette période de la vie sont les voyages, les dîners en tête-à-tête, les moments de détente à la maison, les sorties et bien sûr la sexualité. La sexualité est justement un bon moyen de raviver la flamme conjugale à travers ces moments de plaisir et de bien-être. Renouveler la communication conjugale est un travail plus complexe et difficile à manier pour le couple.
Et quand les soucis de dysfonction érectile (DE) ou hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) s’en mêlent...
Lorsque ces désagréments surviennent, la tendance est de se replier sur soi et dans le non-dit et de glisser sur une pente déclinante. Les insatisfactions de chacun des partenaires ne cessent de croître et chacun préfère prendre sur lui plutôt que d’oser aborder le problème. Or, la sexualité est la symbolique absolue du couple, et c’est justement la sexualité qui est la plus perturbée par ces dysfonctionnements (52% des femmes et 49% des hommes déplorent les impacts de la DE et HBP sur leur vie sexuelle).
C’est un âge où l’on observe différents décalages : des hommes en demande encore forte de pénétration et des femmes davantage en quête de tendresse et de caresses. Or, paradoxalement, les soucis physiologiques de l’homme vont avoir un retentissement fort sur la femme qui va les interpréter et se sentir moins désirée et désirable... Elle va fortement se remettre en cause, parfois même avoir des attitudes blessantes et maladroites envers son conjoint qui, lui, va de son côté accepter cette fatalité sans songer à y remédier.
L’enquête Taking control montre l’impact de ces désagréments sur la relation : les hommes se sentent plus vieux (70%) et les femmes moins épanouies dans leur vie sexuelle (72%). Elle révèle aussi combien le fait d’en parler requiert un effort tel que chacun pense être à l’initiative de la discussion (86% des messieurs disent avoir engagé la conversation et leur partenaire pensent qu’elles en sont à l’initiative à 65% !). La raison principale de cette difficulté à aborder le sujet : les hommes comme les femmes ne savent pas quoi dire (respectivement 28% et 23%).
La clé est justement d’arriver à en parler par des méthodes indirectes comme l’humour, et de prendre la situation en main, d’autant que des solutions existent. Finalement, ces soucis de dysfonction érectile ou de prostate sont une opportunité d’aborder le sujet de la sexualité et de la réinventer !
*Enquête Taking Control réalisée auprès de 1 513 hommes et femmes dans 8 pays : Allemagne, Brésil, Canada, Espagne, France, Italie, Mexique et Royaume-Uni par Adelphi Research en mai 2013.