Le métier de chauffeur VTC fascine, interroge et recouvre pleins de réalités : activité à plein temps ou activité complémentaire, métier découvert à la fin des études ou au moment de la retraite, de jour comme de nuit, etc. Il y a autant d’histoires personnelles que de chauffeurs en France. Qui sont-ils ? Comment sont-ils devenus chauffeurs ? Et pour quelles raisons ?
Niels, 60 ans, Paris - dandy polyglotte
Chaussures en cuir rose, noeud papillon écossais, moustache en guidon, avec son allure de gentleman-farmer, Niels ne passe pas inaperçu. Pêcheur au Danemark, peintre aux Pays-Bas, chercheur d’or en Amazonie… Pour Niels, le voyage est une drogue. Il parle sept langues étrangères et en profite pour créer des moments de complicité avec les touristes qu’il transporte. Dans son van de neuf places, Niels continue les voyages en grande province et en Europe et vous fait découvrir Paris le reste du temps.
Shirley, 51 ans, Paris - La “nurse” aux petits soins
Née à Brooklyn, Shirley est arrivée en France il y a trente ans après avoir passé son diplôme d’infirmière. Après vingt-trois ans à travailler à l’Hôpital américain de Neuilly et des problèmes de santé, Shirley a ressenti d’un coup, l’envie de mener sa vie différente et c’est son mari qui lui a soufflé l’idée de devenir chauffeur avec Uber. Elle endosse rapidement le costume et s’éclate avec ses clients, des touristes aux jeunes qui vont faire la fête. Et parfois, l’infirmière reprend même du service pour venir en aide aux passagers qui en ont besoin.
Mohamed, 50 ans, Paris - … et 50 vies
Casquette de titi parisien, sourire vissé aux lèvres et des histoires à revendre, Mohamed vous emmène dans tout Paris avec son système Bose intégral. De la France à l’Afrique du sud, de mécanicien spécialisé dans l’hydraulique à vendeur de savon bio en passant par conducteur d’engins de chantier, Mohamed a des projets pleins la tête, mais « rouler dans la plus belle ville du monde » reste encore un privilège pour ce Lyonnais originaire de Tunisie.
Alain, 55 ans - Chauffeur de grande remise
Après des années de salariat en tant que commercial (jusqu’à directeur commercial chez Manpower), Alain démarre son activité de chauffeur VTC (type chauffeur de grande remise) il y a quinze ans. Parmi ses fidèles, il compte des chefs d'entreprise mais aussi une vieille dame qu’il conduit tous les mardis à sa partie de bridge ; pendant un an, il a également amené à Orly une petite fille dont les parents étaient divorcés ; pour sa cliente non-voyante, Alain va jusqu'à l'accompagner jusqu'à son domicile.
Bruno, 60 ans - De l’aéronautique au VTC
Jeune retraité de l'aéronautique qui à soixante ans a entamé une nouvelle carrière ! Mécanicien monteur, mécanicien outilleur, contrôleur... Bruno a configuré, réparé, assemblé des moteurs. Il est aujourd’hui chauffeur VTC. Et après 44 ans de travail, il ne compte pas s’arrêter de si tôt.
Sophie, 57 ans, ch’ti entre Lille et Paris - De l’ambulance au VTC
Après vingt ans à tenir un commerce et un bilan de compétences, Sophie se tourne vers le métier d’ambulancier. Après une mésentente professionnelle, elle est tentée par la carrière de chauffeur VTC et, en tant qu’ex-ambulancière, n’a pas besoin de passer l’examen pour devenir chauffeur. Avec sa note de 4,94, la « chauffeuse » a fait son trou, douce et ferme à la fois, elle ne se laisse pas faire.
Niels, 60 ans, Paris - dandy polyglotte
Chaussures en cuir rose, noeud papillon écossais, moustache en guidon, avec son allure de gentleman-farmer, Niels ne passe pas inaperçu. Pêcheur au Danemark, peintre aux Pays-Bas, chercheur d’or en Amazonie… Pour Niels, le voyage est une drogue. Il parle sept langues étrangères et en profite pour créer des moments de complicité avec les touristes qu’il transporte. Dans son van de neuf places, Niels continue les voyages en grande province et en Europe et vous fait découvrir Paris le reste du temps.
Shirley, 51 ans, Paris - La “nurse” aux petits soins
Née à Brooklyn, Shirley est arrivée en France il y a trente ans après avoir passé son diplôme d’infirmière. Après vingt-trois ans à travailler à l’Hôpital américain de Neuilly et des problèmes de santé, Shirley a ressenti d’un coup, l’envie de mener sa vie différente et c’est son mari qui lui a soufflé l’idée de devenir chauffeur avec Uber. Elle endosse rapidement le costume et s’éclate avec ses clients, des touristes aux jeunes qui vont faire la fête. Et parfois, l’infirmière reprend même du service pour venir en aide aux passagers qui en ont besoin.
Mohamed, 50 ans, Paris - … et 50 vies
Casquette de titi parisien, sourire vissé aux lèvres et des histoires à revendre, Mohamed vous emmène dans tout Paris avec son système Bose intégral. De la France à l’Afrique du sud, de mécanicien spécialisé dans l’hydraulique à vendeur de savon bio en passant par conducteur d’engins de chantier, Mohamed a des projets pleins la tête, mais « rouler dans la plus belle ville du monde » reste encore un privilège pour ce Lyonnais originaire de Tunisie.
Alain, 55 ans - Chauffeur de grande remise
Après des années de salariat en tant que commercial (jusqu’à directeur commercial chez Manpower), Alain démarre son activité de chauffeur VTC (type chauffeur de grande remise) il y a quinze ans. Parmi ses fidèles, il compte des chefs d'entreprise mais aussi une vieille dame qu’il conduit tous les mardis à sa partie de bridge ; pendant un an, il a également amené à Orly une petite fille dont les parents étaient divorcés ; pour sa cliente non-voyante, Alain va jusqu'à l'accompagner jusqu'à son domicile.
Bruno, 60 ans - De l’aéronautique au VTC
Jeune retraité de l'aéronautique qui à soixante ans a entamé une nouvelle carrière ! Mécanicien monteur, mécanicien outilleur, contrôleur... Bruno a configuré, réparé, assemblé des moteurs. Il est aujourd’hui chauffeur VTC. Et après 44 ans de travail, il ne compte pas s’arrêter de si tôt.
Sophie, 57 ans, ch’ti entre Lille et Paris - De l’ambulance au VTC
Après vingt ans à tenir un commerce et un bilan de compétences, Sophie se tourne vers le métier d’ambulancier. Après une mésentente professionnelle, elle est tentée par la carrière de chauffeur VTC et, en tant qu’ex-ambulancière, n’a pas besoin de passer l’examen pour devenir chauffeur. Avec sa note de 4,94, la « chauffeuse » a fait son trou, douce et ferme à la fois, elle ne se laisse pas faire.