L’objectif de cette campagne est de faire comprendre aux hommes que la dysfonction érectile ne les atteint en rien dans leur masculinité ; ils sont invités à réagir face aux troubles de l’érection « en connaissance de cause », c’est-à-dire en en parlant et en s’informant.
Forts à l’extérieur, sensibles à l’intérieur
Jouissant autrefois d’une domination indiscutée de sa puissance, l’homme a vu son rôle et sa place évoluer notamment avec l’évolution de la position de la femme dans la société. « La question de l’homme ne peut se penser en dehors de celle de la femme et en cela, la présence de plus en plus importante de la femme dans l’espace public a modifié les rapports sexués » explique Georges Vigarello, historien et directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales.
Si, selon l’étude Ifop/Lilly les hommes conservent des attitudes d’imposition de soi en société telles qu’accorder de l’importance à leur physique, imposer leurs opinions et avoir le sens des responsabilités, « les valeurs ont beaucoup évolué : la prise en compte et l’attention de l’autre sont devenues fondamentales. C’est pourquoi le dialogue et le partage ont pris plus de place dans l’intimité » ajoute Georges Vigarello.
Forts à l’extérieur, sensibles à l’intérieur
Jouissant autrefois d’une domination indiscutée de sa puissance, l’homme a vu son rôle et sa place évoluer notamment avec l’évolution de la position de la femme dans la société. « La question de l’homme ne peut se penser en dehors de celle de la femme et en cela, la présence de plus en plus importante de la femme dans l’espace public a modifié les rapports sexués » explique Georges Vigarello, historien et directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales.
Si, selon l’étude Ifop/Lilly les hommes conservent des attitudes d’imposition de soi en société telles qu’accorder de l’importance à leur physique, imposer leurs opinions et avoir le sens des responsabilités, « les valeurs ont beaucoup évolué : la prise en compte et l’attention de l’autre sont devenues fondamentales. C’est pourquoi le dialogue et le partage ont pris plus de place dans l’intimité » ajoute Georges Vigarello.
Les mots qui caractérisent le mieux les hommes quand ils font l’amour : 26% des interviewés considèrent que le partage arrive en première position, suivi de la satisfaction (24%) puis de la tendresse (17%).
Troubles de l’érection : 81% des Français ne peuvent imaginer l’indifférence de l’homme d’aujourd’hui face à un problème d’érection alors que 43% l’envisagent pour les hommes des générations passées.
En effet, presque un Français sur deux estime que les hommes d’aujourd’hui sont des partenaires attentionnés contrairement aux hommes des générations passés (23%) considérés comme patriarches et machos à respectivement 85% et 43%.
D’autre part, cette étude révèle que 45% des femmes considèrent les hommes d’aujourd’hui comme de bons pères de famille contre 32% des hommes.
Le fort « besoin d’érection » des hommes… et des femmes
Symbole ancestral de la puissance sexuelle, l’érection est pour 95% des interviewés nécessaire pour faire l’amour. Selon le Docteur Gilbert Bou Jaoudé, Président de l'Association pour le développement de l'information et de la recherche sur la sexualité (Adirs), « les hommes n’ayant aucun trouble de l’érection sont parfaitement conscients que le rapport sexuel ne se résume pas à l’érection. Mais ils sont incapables d’une même objectivité lorsqu’ils sont confrontés à une dysfonction érectile »
.
Selon les résultats de l’étude Ifop/Lilly, les femmes sont plus nombreuses à estimer que l’érection de leur partenaire est importante. « Pour les femmes, l’érection est un enjeu personnel, affectif : il s’agit selon elles d’un baromètre du désir de leur partenaire. A l’inverse, les hommes voient l’érection comme le moyen d’être performant, de réussir l’acte sexuel » développe le Dr Bou Jaoudé.
A noter qu’« il existe aujourd’hui davantage de dysfonction érectile dite fonctionnelle ou sociale : au vu des changements socioculturels et notamment des divorces et remariages, les hommes ont une deuxième vie après 50 ans : la volonté de conserver une bonne érection se justifie d’autant plus » témoigne le Dr Bou Jaoudé.
Lien vers la seconde partie
Troubles de l’érection : 81% des Français ne peuvent imaginer l’indifférence de l’homme d’aujourd’hui face à un problème d’érection alors que 43% l’envisagent pour les hommes des générations passées.
En effet, presque un Français sur deux estime que les hommes d’aujourd’hui sont des partenaires attentionnés contrairement aux hommes des générations passés (23%) considérés comme patriarches et machos à respectivement 85% et 43%.
D’autre part, cette étude révèle que 45% des femmes considèrent les hommes d’aujourd’hui comme de bons pères de famille contre 32% des hommes.
Le fort « besoin d’érection » des hommes… et des femmes
Symbole ancestral de la puissance sexuelle, l’érection est pour 95% des interviewés nécessaire pour faire l’amour. Selon le Docteur Gilbert Bou Jaoudé, Président de l'Association pour le développement de l'information et de la recherche sur la sexualité (Adirs), « les hommes n’ayant aucun trouble de l’érection sont parfaitement conscients que le rapport sexuel ne se résume pas à l’érection. Mais ils sont incapables d’une même objectivité lorsqu’ils sont confrontés à une dysfonction érectile »
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Selon les résultats de l’étude Ifop/Lilly, les femmes sont plus nombreuses à estimer que l’érection de leur partenaire est importante. « Pour les femmes, l’érection est un enjeu personnel, affectif : il s’agit selon elles d’un baromètre du désir de leur partenaire. A l’inverse, les hommes voient l’érection comme le moyen d’être performant, de réussir l’acte sexuel » développe le Dr Bou Jaoudé.
A noter qu’« il existe aujourd’hui davantage de dysfonction érectile dite fonctionnelle ou sociale : au vu des changements socioculturels et notamment des divorces et remariages, les hommes ont une deuxième vie après 50 ans : la volonté de conserver une bonne érection se justifie d’autant plus » témoigne le Dr Bou Jaoudé.
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