Le travail des seniors, même s’il y a du mieux semble-t-il (voir le récent rapport de la Dares), reste encore une véritable épine dans le pied des différents gouvernements qui ne parviennent pas réellement à maintenir les salariés de plus de 55 ans dans le monde du travail…
Ainsi, un récent rapport de l’OCDE montre qu’entre 2008 et 2011 en France, seulement 55% des seniors sont passés directement de l’emploi à la retraite. Les autres ont connu à la fin de leur carrière des périodes de chômage, souvent de longue durée.
Dans ce contexte, l’Hexagone arrive pratiquement en dernière position des pays de l’OCDE pour l’âge effectif de départ à la retraite... Estimé à 59.7 ans pour les hommes et à 60 ans pour les femmes en 2012, versus 64.2 ans et 63.3 ans dans la zone OCDE.
Même si ces dernières années, le travail des seniors a légèrement progressé en France, comme dans presque tous les pays de l’OCDE durant la crise, le taux d’emploi des 55-64 ans reste encore en dessous des moyennes internationales : 44.5 % des seniors étaient en emploi contre 48 % en moyenne européenne et 54 % en moyenne de l’OCDE (chiffres de 2012).
Comme le précise encore ce rapport de l’organisation économique, c’est passé l’âge de 60 ans que la France s’écarte des résultats des pays de l’OCDE alors que, signe encourageant, l’emploi des jeunes seniors a nettement progressé : avec 67% en 2012, le taux d’emploi des 55-59 ans a, en effet, atteint un niveau plus élevé que les moyennes internationales (63 % en moyenne européenne et 66 % en moyenne de l’OCDE).
Comme le souligne Stefano Scarpetta, Directeur de l’emploi, du travail et des affaires sociales de l’OCDE : « le gouvernement et les partenaires sociaux doivent aujourd’hui définir des objectifs plus ambitieux pour permettre à un nombre croissant de seniors de retrouver ou de garder un emploi de qualité avant d’avoir accès à une retraite à taux plein ».
Parmi les recommandations préconisées dans le rapport, l’OCDE conseille à la France de :
- Lutter contre la discrimination liée à l’âge : combattre les représentations négatives des seniors dans le monde du travail qui constituent une entrave majeure à l’allongement de la vie active et qui incitent les employeurs à peu recruter après l’âge de 55 ans.
- Rendre la rupture conventionnelle moins attractive en fin de carrière pour les salariés et les entreprises : ce mode de rupture est particulièrement financièrement attractif pour les seniors les mieux rémunérés et leurs employeurs mais semble peu s’accompagner d’un retour à l’emploi.
- Renforcer les actions de Pôle emploi en faveur du retour à l’emploi des seniors : déterminer précocement le meilleur accompagnement des seniors à partir d’un profilage solide et privilégier les mesures les plus efficaces comme une aide intensive à la recherche d’emploi et un emploi aidé dans le secteur marchand.
- Inscrire les besoins des seniors dans la réforme de la formation professionnelle : promouvoir la mise à jour des compétences et la montée en qualification des seniors pour leur permettre une mobilité professionnelle en fin de carrière.
- Privilégier la reconversion professionnelle et l’accès à un temps partiel sans perdre en salaire pour les salariés qui auront un compte personnel de prévention de la pénibilité : l’option de départ anticipé ne devrait être préconisée que pour les salariés proches de la retraite les premières années de la mise en place du compte pénibilité.
Ainsi, un récent rapport de l’OCDE montre qu’entre 2008 et 2011 en France, seulement 55% des seniors sont passés directement de l’emploi à la retraite. Les autres ont connu à la fin de leur carrière des périodes de chômage, souvent de longue durée.
Dans ce contexte, l’Hexagone arrive pratiquement en dernière position des pays de l’OCDE pour l’âge effectif de départ à la retraite... Estimé à 59.7 ans pour les hommes et à 60 ans pour les femmes en 2012, versus 64.2 ans et 63.3 ans dans la zone OCDE.
Même si ces dernières années, le travail des seniors a légèrement progressé en France, comme dans presque tous les pays de l’OCDE durant la crise, le taux d’emploi des 55-64 ans reste encore en dessous des moyennes internationales : 44.5 % des seniors étaient en emploi contre 48 % en moyenne européenne et 54 % en moyenne de l’OCDE (chiffres de 2012).
Comme le précise encore ce rapport de l’organisation économique, c’est passé l’âge de 60 ans que la France s’écarte des résultats des pays de l’OCDE alors que, signe encourageant, l’emploi des jeunes seniors a nettement progressé : avec 67% en 2012, le taux d’emploi des 55-59 ans a, en effet, atteint un niveau plus élevé que les moyennes internationales (63 % en moyenne européenne et 66 % en moyenne de l’OCDE).
Comme le souligne Stefano Scarpetta, Directeur de l’emploi, du travail et des affaires sociales de l’OCDE : « le gouvernement et les partenaires sociaux doivent aujourd’hui définir des objectifs plus ambitieux pour permettre à un nombre croissant de seniors de retrouver ou de garder un emploi de qualité avant d’avoir accès à une retraite à taux plein ».
Parmi les recommandations préconisées dans le rapport, l’OCDE conseille à la France de :
- Lutter contre la discrimination liée à l’âge : combattre les représentations négatives des seniors dans le monde du travail qui constituent une entrave majeure à l’allongement de la vie active et qui incitent les employeurs à peu recruter après l’âge de 55 ans.
- Rendre la rupture conventionnelle moins attractive en fin de carrière pour les salariés et les entreprises : ce mode de rupture est particulièrement financièrement attractif pour les seniors les mieux rémunérés et leurs employeurs mais semble peu s’accompagner d’un retour à l’emploi.
- Renforcer les actions de Pôle emploi en faveur du retour à l’emploi des seniors : déterminer précocement le meilleur accompagnement des seniors à partir d’un profilage solide et privilégier les mesures les plus efficaces comme une aide intensive à la recherche d’emploi et un emploi aidé dans le secteur marchand.
- Inscrire les besoins des seniors dans la réforme de la formation professionnelle : promouvoir la mise à jour des compétences et la montée en qualification des seniors pour leur permettre une mobilité professionnelle en fin de carrière.
- Privilégier la reconversion professionnelle et l’accès à un temps partiel sans perdre en salaire pour les salariés qui auront un compte personnel de prévention de la pénibilité : l’option de départ anticipé ne devrait être préconisée que pour les salariés proches de la retraite les premières années de la mise en place du compte pénibilité.