Selon cette nouvelle étude, qui corrobore les précédentes d’ailleurs, 41% des Français 50 ans et plus ne pratiquent aucune activité sportive ! Pourtant, pratiquement les trois-quarts -73%- des sondés affirment avoir pratiqué un sport au cours de leur vie, mais les trois-quarts ont dû faire une pause, voire arrêter leur activité.
Parmi les raisons évoquées : le manque de temps (61%), la santé (35%), le manque d’intérêt ou d’envie (22%). Cette étude met donc en évidence le manque d’activité sportive chez les seniors.
Une constante puisque les ainés sont considérées comme la catégorie la plus sédentaire de la population française. Pourtant, faire du sport, même à petite dose (et à tout âge en fonction de ses moyens physiques) est vivement recommandé pour se maintenir en forme et rester en bonne santé.
« Les bienfaits de l’activité physique ne sont plus à démontrer, notamment pour prévenir certaines pathologies auxquelles les seniors sont particulièrement exposés : obésité, maladies cardiovasculaires, hypertension, diabète… » déclare pour l’occasion, Benjamin Zimmer, directeur délégué associé de la Silver Alliance.
D’ailleurs, les sportifs du panel l’ont bien compris puisqu’ils déclarent que leur pratique leur apporte plus de bien-être (83%), des bénéfices sur leur santé et/ou leur sommeil (73%) et des améliorations physiques (63%).
Cependant, même les plus sportifs des seniors ne sont pas exempts de craintes.
En effet, plus des deux-tiers (69%) d’entre eux craignent de se blesser lorsqu'ils s’adonnent à leurs activités, un gros tiers (38%) appréhende de ne plus pouvoir pratiquer leur sport en vieillissant car il ne serait plus adapté à leur âge et un petit quart (22%) redoute d’aggraver des problèmes de santé préexistants. Tout ceci étant d’ailleurs des inquiétudes forts légitimes.
Ainsi, trois seniors sur quatre privilégieraient plutôt les sports individuels. Parmi les activités plébiscitées : les sports pédestres, comme la course à pied et la randonnée (46%), la gymnastique douce (25%) et les sports de cycle (22%).
Par ailleurs, seul un petit tiers (30%) des sportifs sont licenciés d’une fédération. « Notre étude révèle que les seniors pratiquent des sports individuels plutôt doux, peu extrêmes, pour éviter de se blesser. Avec l’avancée en âge, ils se montrent plus prudents. Pour les séduire, les fédérations sportives doivent déployer des pratiques adaptées accessibles et encadrées », explique Benjamin Zimmer.
Si une large majorité (89%) des sportifs interrogés estime que le matériel sportif est adapté à leur pratique, ce n’est pas le cas des infrastructures. En effet, près de deux seniors sur cinq estiment que les infrastructures (gymnases, terrains de sport, vestiaires…) ne sont pas adaptées pour les plus de 50 ans.
Une opinion partagée davantage par les non sportifs, les femmes et les sondés de plus de 75 ans. Enfin, un quart (26%) du panel estime que les mesures proposées par les fédérations pour permettre aux licenciés âgés de continuer à faire du sport restent insuffisantes tandis que la moitié (49%) ne se prononce pas sur le sujet.
Pour Benjamin Zimmer : « le manque d’adaptation des infrastructures, de même que la méconnaissance des initiatives prises par les fédérations, clubs de sports et associations sportives, semblent freiner la pratique sportive des Français de 50 ans et plus ».
Et d’ajouter : « dans l’esprit de certains seniors, le sport reste encore réservé aux plus jeunes. Au-delà de l’adaptation des pratiques et des infrastructures, il est essentiel de faire changer les mentalités. Les Jeux Olympiques de Paris 2024 créeront peut-être de nouvelles vocations ».
Mais pour le moment, 53% des seniors interrogés déclarent être intéressés par les JO…
Parmi les raisons évoquées : le manque de temps (61%), la santé (35%), le manque d’intérêt ou d’envie (22%). Cette étude met donc en évidence le manque d’activité sportive chez les seniors.
Une constante puisque les ainés sont considérées comme la catégorie la plus sédentaire de la population française. Pourtant, faire du sport, même à petite dose (et à tout âge en fonction de ses moyens physiques) est vivement recommandé pour se maintenir en forme et rester en bonne santé.
« Les bienfaits de l’activité physique ne sont plus à démontrer, notamment pour prévenir certaines pathologies auxquelles les seniors sont particulièrement exposés : obésité, maladies cardiovasculaires, hypertension, diabète… » déclare pour l’occasion, Benjamin Zimmer, directeur délégué associé de la Silver Alliance.
D’ailleurs, les sportifs du panel l’ont bien compris puisqu’ils déclarent que leur pratique leur apporte plus de bien-être (83%), des bénéfices sur leur santé et/ou leur sommeil (73%) et des améliorations physiques (63%).
Cependant, même les plus sportifs des seniors ne sont pas exempts de craintes.
En effet, plus des deux-tiers (69%) d’entre eux craignent de se blesser lorsqu'ils s’adonnent à leurs activités, un gros tiers (38%) appréhende de ne plus pouvoir pratiquer leur sport en vieillissant car il ne serait plus adapté à leur âge et un petit quart (22%) redoute d’aggraver des problèmes de santé préexistants. Tout ceci étant d’ailleurs des inquiétudes forts légitimes.
Ainsi, trois seniors sur quatre privilégieraient plutôt les sports individuels. Parmi les activités plébiscitées : les sports pédestres, comme la course à pied et la randonnée (46%), la gymnastique douce (25%) et les sports de cycle (22%).
Par ailleurs, seul un petit tiers (30%) des sportifs sont licenciés d’une fédération. « Notre étude révèle que les seniors pratiquent des sports individuels plutôt doux, peu extrêmes, pour éviter de se blesser. Avec l’avancée en âge, ils se montrent plus prudents. Pour les séduire, les fédérations sportives doivent déployer des pratiques adaptées accessibles et encadrées », explique Benjamin Zimmer.
Si une large majorité (89%) des sportifs interrogés estime que le matériel sportif est adapté à leur pratique, ce n’est pas le cas des infrastructures. En effet, près de deux seniors sur cinq estiment que les infrastructures (gymnases, terrains de sport, vestiaires…) ne sont pas adaptées pour les plus de 50 ans.
Une opinion partagée davantage par les non sportifs, les femmes et les sondés de plus de 75 ans. Enfin, un quart (26%) du panel estime que les mesures proposées par les fédérations pour permettre aux licenciés âgés de continuer à faire du sport restent insuffisantes tandis que la moitié (49%) ne se prononce pas sur le sujet.
Pour Benjamin Zimmer : « le manque d’adaptation des infrastructures, de même que la méconnaissance des initiatives prises par les fédérations, clubs de sports et associations sportives, semblent freiner la pratique sportive des Français de 50 ans et plus ».
Et d’ajouter : « dans l’esprit de certains seniors, le sport reste encore réservé aux plus jeunes. Au-delà de l’adaptation des pratiques et des infrastructures, il est essentiel de faire changer les mentalités. Les Jeux Olympiques de Paris 2024 créeront peut-être de nouvelles vocations ».
Mais pour le moment, 53% des seniors interrogés déclarent être intéressés par les JO…