Pour plus de huit Français sur dix (83%), il n’y a pas d’âge à partir duquel on cesse de faire l’amour
- Seul un Français sur six (17%) considère qu’il y a un âge à partir duquel on cesse définitivement d’avoir des rapports sexuels. Cette proportion tend à décroître avec l’âge : de 25% chez les moins de 25 ans, elle passe à 19% chez les 25 à 34 ans et à 16% chez 35 à 59 ans avant de tomber à 9% chez 50 à 64 ans.
En revanche, elle remonte fortement chez les personnes les plus âgées (20% chez les 65 ans et plus), tranche d’âge plus concernée par l’absence de relations sexuelles. A noter que cette proportion est sensiblement plus élevée chez les personnes en couple (18%) que chez les célibataires (14%). De même, elle est un peu plus forte chez les personnes ayant déjà eu des problèmes d’érection dans leur couple (21% contre 17% en moyenne).
- En moyenne, les sondés considérant qu’il y a un âge à partir duquel on cesse de faire l’amour situent ce moment autour de 73 ans, sachant que plus ils vieillissent, plus ils ont tendance à reculer cet âge. Les moins de 35 ans le placent ainsi autour de 70 ans alors que les personnes âgées de 65 ans et plus le situent à 76 ans. On observe par ailleurs qu’il est sensiblement plus élevé chez les hommes (74 ans) que chez les femmes (72 ans).
En revanche, elle remonte fortement chez les personnes les plus âgées (20% chez les 65 ans et plus), tranche d’âge plus concernée par l’absence de relations sexuelles. A noter que cette proportion est sensiblement plus élevée chez les personnes en couple (18%) que chez les célibataires (14%). De même, elle est un peu plus forte chez les personnes ayant déjà eu des problèmes d’érection dans leur couple (21% contre 17% en moyenne).
- En moyenne, les sondés considérant qu’il y a un âge à partir duquel on cesse de faire l’amour situent ce moment autour de 73 ans, sachant que plus ils vieillissent, plus ils ont tendance à reculer cet âge. Les moins de 35 ans le placent ainsi autour de 70 ans alors que les personnes âgées de 65 ans et plus le situent à 76 ans. On observe par ailleurs qu’il est sensiblement plus élevé chez les hommes (74 ans) que chez les femmes (72 ans).
Le toucher et la vue : les deux sens qui éveillent le plus de désir sexuel
- Sans surprise, le toucher est de loin le sens le plus important lors d’un rapport sexuel (87%), et ceci aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Cependant, le contact physique avec son partenaire n’est pas le seul élément à provoquer un effet chez les personnes interrogées.
La vue a elle aussi une certaine importance (39%), notamment pour les hommes qui y sont deux fois plus sensibles (53%) que les femmes (27%). A l’inverse, l’odorat –cité en moyenne par 19% des Français– et l’ouïe –citée en moyenne par 12% des Français– jouent beaucoup plus pour les femmes que pour les hommes : une femme sur quatre (23%) mentionne l’odorat comme un sens important contre moins d’un homme sur six (14%), une sur six (15%) cite l’ouïe contre à peine un homme sur dix (9%). Quel que soit le sexe du répondant, le goût ne constitue pas quant à lui une source de sensations importante (7%) lors d’un rapport sexuel.
- Cette prédominance du contact physique et visuel se retrouve dans les gestes qui suscitent le plus le désir sexuel. Les caresses sur le corps –qui relèvent du toucher– éveillent « beaucoup » de désir chez les trois quarts des Français (74%) et plus d’un sur deux (54%) se disent particulièrement émoustillés par un baiser langoureux –qui relève aussi bien du goût que du toucher.
De même, la vue du corps dénudé de son partenaire provoque un intense désir chez plus de deux répondants sur quatre (42%), sachant qu’on retrouve sur ce point un clivage très marqué entre les hommes (55%) et les femmes (30%). D’ailleurs, on relève cet écart pour un autre geste de nature visuelle : la vue d’une tenue sexy éveille fortement le désir chez deux fois plus d’hommes (40%) que de femmes (22%).
Cependant, tous les actes d’ordre visuel n’ont pas forcément plus d’effets sur la gente masculine que féminine. Ainsi, un regard prolongé –geste visuel qui induit un peu plus de subtilité– suscite beaucoup de désir davantage chez les femmes (30%) que chez les hommes (22%).
De manière générale, les femmes se montrent sensibles à des sens moins fréquemment associés à l’acte sexuel comme l’odorat ou l’ouïe. En effet, l’odeur du parfum ou de la peau de son partenaire éveille « beaucoup » de désir chez plus de femmes (45%) que d’hommes (36%), tout comme des paroles exprimant le désir (excitant 40% des femmes, contre 30% des hommes).
Le partage d’un bon repas, d’un bon vin –qui relève à la fois du goût et de l’odorat– a lui aussi sensiblement plus d’impact dans la population féminine (16%) que masculine (10%). En revanche, le désir suscité par la consommation d’aliments aux vertus aphrodisiaques (en moyenne de 3%) est aussi faible chez les hommes que chez les femmes.
De leur côté, les jeunes de moins de 25 ans se distinguent par une plus forte sensibilité à certains gestes. Le baiser langoureux par exemple suscite « beaucoup » de désir chez 59% d’entre-eux contre 48% chez les 65 ans et plus. De même, la moitié sont sensibles à des paroles exprimant le désir (48%) contre moins d’un tiers des personnes âgées 65 ans et plus (31%).
La vue a elle aussi une certaine importance (39%), notamment pour les hommes qui y sont deux fois plus sensibles (53%) que les femmes (27%). A l’inverse, l’odorat –cité en moyenne par 19% des Français– et l’ouïe –citée en moyenne par 12% des Français– jouent beaucoup plus pour les femmes que pour les hommes : une femme sur quatre (23%) mentionne l’odorat comme un sens important contre moins d’un homme sur six (14%), une sur six (15%) cite l’ouïe contre à peine un homme sur dix (9%). Quel que soit le sexe du répondant, le goût ne constitue pas quant à lui une source de sensations importante (7%) lors d’un rapport sexuel.
- Cette prédominance du contact physique et visuel se retrouve dans les gestes qui suscitent le plus le désir sexuel. Les caresses sur le corps –qui relèvent du toucher– éveillent « beaucoup » de désir chez les trois quarts des Français (74%) et plus d’un sur deux (54%) se disent particulièrement émoustillés par un baiser langoureux –qui relève aussi bien du goût que du toucher.
De même, la vue du corps dénudé de son partenaire provoque un intense désir chez plus de deux répondants sur quatre (42%), sachant qu’on retrouve sur ce point un clivage très marqué entre les hommes (55%) et les femmes (30%). D’ailleurs, on relève cet écart pour un autre geste de nature visuelle : la vue d’une tenue sexy éveille fortement le désir chez deux fois plus d’hommes (40%) que de femmes (22%).
Cependant, tous les actes d’ordre visuel n’ont pas forcément plus d’effets sur la gente masculine que féminine. Ainsi, un regard prolongé –geste visuel qui induit un peu plus de subtilité– suscite beaucoup de désir davantage chez les femmes (30%) que chez les hommes (22%).
De manière générale, les femmes se montrent sensibles à des sens moins fréquemment associés à l’acte sexuel comme l’odorat ou l’ouïe. En effet, l’odeur du parfum ou de la peau de son partenaire éveille « beaucoup » de désir chez plus de femmes (45%) que d’hommes (36%), tout comme des paroles exprimant le désir (excitant 40% des femmes, contre 30% des hommes).
Le partage d’un bon repas, d’un bon vin –qui relève à la fois du goût et de l’odorat– a lui aussi sensiblement plus d’impact dans la population féminine (16%) que masculine (10%). En revanche, le désir suscité par la consommation d’aliments aux vertus aphrodisiaques (en moyenne de 3%) est aussi faible chez les hommes que chez les femmes.
De leur côté, les jeunes de moins de 25 ans se distinguent par une plus forte sensibilité à certains gestes. Le baiser langoureux par exemple suscite « beaucoup » de désir chez 59% d’entre-eux contre 48% chez les 65 ans et plus. De même, la moitié sont sensibles à des paroles exprimant le désir (48%) contre moins d’un tiers des personnes âgées 65 ans et plus (31%).
La baisse du désir pour son partenaire est de loin le plus grand tabou dans le couple
- La baisse du désir pour son partenaire est à la fois le plus grand tabou dans le couple (47%) et le problème rencontré le plus fréquemment dans sa vie sexuelle (53%). Dans le détail, on note par ailleurs que cette baisse du désir est plus fréquente chez les personnes âgées de 65 ans et plus (62%), les cadres (58% contre 48% chez les ouvriers) et les personnes ayant déjà eu des problèmes d’érection dans leur couple (72%).
Contrairement aux idées reçues, des problèmes spécifiquement masculins comme les pannes d’érection (12% de citations) ou d’éjaculation précoce (11% de citations) sont loin d’être les plus tabous dans le couple et ceci, aussi bien pour les hommes que pour des femmes. En revanche, les hommes sont deux fois plus nombreux que les femmes à admettre les avoir rencontrés dans leur vie sexuelle : 40% (contre 21% des femmes) pour ce qui est des pannes d’érection, 38% (contre 21% des femmes) en ce qui concerne l’éjaculation précoce.
En outre, chez les hommes, on note que les problèmes d’érection sont étroitement corrélés à l’âge du répondant, avec une fréquence deux fois plus élevée chez les hommes de 65 ans et plus (54%) que chez ceux de moins de 35 ans (28%).
En ce qui concerne un problème plutôt féminin comme la difficulté à atteindre l’orgasme, si l’on en parle volontiers au sein du couple (13% seulement estiment que c'est un tabou), ce problème est nettement plus fréquent pour les femmes (46%) que pour les hommes (32%).
On note un plus fort malaise en ce qui concerne la simulation de l’orgasme par son partenaire. Alors que ce problème constitue le second plus grand tabou dans le couple (17%), il est le moins admis : seul un Français sur cinq déclare l’avoir déjà rencontré dans sa vie de couple, les hommes étant deux fois plus nombreux (27%) que les femmes (15%) à le reconnaître.
Contrairement aux idées reçues, des problèmes spécifiquement masculins comme les pannes d’érection (12% de citations) ou d’éjaculation précoce (11% de citations) sont loin d’être les plus tabous dans le couple et ceci, aussi bien pour les hommes que pour des femmes. En revanche, les hommes sont deux fois plus nombreux que les femmes à admettre les avoir rencontrés dans leur vie sexuelle : 40% (contre 21% des femmes) pour ce qui est des pannes d’érection, 38% (contre 21% des femmes) en ce qui concerne l’éjaculation précoce.
En outre, chez les hommes, on note que les problèmes d’érection sont étroitement corrélés à l’âge du répondant, avec une fréquence deux fois plus élevée chez les hommes de 65 ans et plus (54%) que chez ceux de moins de 35 ans (28%).
En ce qui concerne un problème plutôt féminin comme la difficulté à atteindre l’orgasme, si l’on en parle volontiers au sein du couple (13% seulement estiment que c'est un tabou), ce problème est nettement plus fréquent pour les femmes (46%) que pour les hommes (32%).
On note un plus fort malaise en ce qui concerne la simulation de l’orgasme par son partenaire. Alors que ce problème constitue le second plus grand tabou dans le couple (17%), il est le moins admis : seul un Français sur cinq déclare l’avoir déjà rencontré dans sa vie de couple, les hommes étant deux fois plus nombreux (27%) que les femmes (15%) à le reconnaître.
Le partenaire et le médecin sont les interlocuteurs privilégiés en cas de problème sexuel
- Pour une majorité de Français (54%), l’interlocuteur privilégié en cas de difficultés sexuelles est son partenaire et ceci quel que soit leur sexe.
Le médecin apparaît ensuite comme la seconde personne vers laquelle on se tourne en cas de problème (45%), notamment pour les hommes qui semblent beaucoup plus disposés (55%) que les femmes (36%) à se tourner vers un professionnel de santé. A l’inverse, la ou le meilleur ami –cité en moyenne par 15% des Français– est un interlocuteur qui a un peu plus les faveurs de la gente féminine (18%) que masculine (12%). Enfin, l’idée de s’adresser à des internautes sur des forums ou des chats reste très minoritaire, y compris chez les jeunes de moins de 25 ans (12%).
Notons qu’un peu moins d’un Français sur six (13% en moyenne) garderait pour soi ce problème et n’oserait en parler à personne. Et si leur profil n’est pas plus féminin que masculin, on relève une certaine surreprésentation des femmes de 65 ans et plus (17%) et des personnes issues d’un milieu populaire (20% d’ouvriers) ou rural (15% dans les communes rurales).
Le médecin apparaît ensuite comme la seconde personne vers laquelle on se tourne en cas de problème (45%), notamment pour les hommes qui semblent beaucoup plus disposés (55%) que les femmes (36%) à se tourner vers un professionnel de santé. A l’inverse, la ou le meilleur ami –cité en moyenne par 15% des Français– est un interlocuteur qui a un peu plus les faveurs de la gente féminine (18%) que masculine (12%). Enfin, l’idée de s’adresser à des internautes sur des forums ou des chats reste très minoritaire, y compris chez les jeunes de moins de 25 ans (12%).
Notons qu’un peu moins d’un Français sur six (13% en moyenne) garderait pour soi ce problème et n’oserait en parler à personne. Et si leur profil n’est pas plus féminin que masculin, on relève une certaine surreprésentation des femmes de 65 ans et plus (17%) et des personnes issues d’un milieu populaire (20% d’ouvriers) ou rural (15% dans les communes rurales).
Vivre son couple, la sexualité, en parler tout simplement !
Du 19 au 31 octobre 2009 dans 7 villes de France
Comment entretenir et stimuler le désir ? Je n’arrive plus à faire l’amour, comment retrouver une vie sexuelle épanouie ? J’ai des pannes sexuelles et je n’ose pas en parler à ma conjointe, que faire ? Pourquoi cela m’arrive-t-il ? Mon compagnon ne me désire plus, j’ai peur qu’il me soit infidèle, comment raviver et stimuler le désir entre nous ? Autant de questions que peuvent se poser les hommes, les femmes et les couples sans trouver de réponses…
Pour briser les tabous et inciter les couples à trouver la sérénité et la liberté dans leur vie sexuelle, l’ADIRS (Association pour le Développement de l’Information et de la Recherche sur la Sexualité) en partenariat avec l’AIHUS et le laboratoire Lilly organise pour la première fois une campagne d’information « Vivre son couple, la sexualité, en parler tout simplement » du 19 au 31 octobre 2009 dans sept villes de France (Lille, Paris, Nancy, Lyon, Marseille, Toulouse et Nantes).
Les Français auront l’opportunité de rencontrer des sexologues et psychologues spécialistes de l’ADIRS afin de bénéficier de conseils gratuits. Une large documentation éditée par l’ADIRS sera également mise à la disposition du public : comment aborder un trouble sexuel avec son médecin, les symptômes des troubles de l’érection, le diabète et la sexualité,... autant de documents qui permettront de répondre aux questions des plus pressés.
Les plus timides pourront poser leurs questions par écrit de façon anonyme, autour d’un questionnaire sur les 5 sens et le désir. Les professionnels de l’ADIRS y répondront au cours de la tournée.
Comment entretenir et stimuler le désir ? Je n’arrive plus à faire l’amour, comment retrouver une vie sexuelle épanouie ? J’ai des pannes sexuelles et je n’ose pas en parler à ma conjointe, que faire ? Pourquoi cela m’arrive-t-il ? Mon compagnon ne me désire plus, j’ai peur qu’il me soit infidèle, comment raviver et stimuler le désir entre nous ? Autant de questions que peuvent se poser les hommes, les femmes et les couples sans trouver de réponses…
Pour briser les tabous et inciter les couples à trouver la sérénité et la liberté dans leur vie sexuelle, l’ADIRS (Association pour le Développement de l’Information et de la Recherche sur la Sexualité) en partenariat avec l’AIHUS et le laboratoire Lilly organise pour la première fois une campagne d’information « Vivre son couple, la sexualité, en parler tout simplement » du 19 au 31 octobre 2009 dans sept villes de France (Lille, Paris, Nancy, Lyon, Marseille, Toulouse et Nantes).
Les Français auront l’opportunité de rencontrer des sexologues et psychologues spécialistes de l’ADIRS afin de bénéficier de conseils gratuits. Une large documentation éditée par l’ADIRS sera également mise à la disposition du public : comment aborder un trouble sexuel avec son médecin, les symptômes des troubles de l’érection, le diabète et la sexualité,... autant de documents qui permettront de répondre aux questions des plus pressés.
Les plus timides pourront poser leurs questions par écrit de façon anonyme, autour d’un questionnaire sur les 5 sens et le désir. Les professionnels de l’ADIRS y répondront au cours de la tournée.