Ainsi, en 2017, il atteint 3% contre 1,1% en 2006, soit près de trois fois plus qu’il y a dix ans (même si ces pourcentages restent, il est vrai, très très faibles). Toutefois, à ce niveau, il s’agit d’une « forte progression » qui s’observe principalement pour la tranche des 65-69 ans (6,6% en 2017) qui retrouvent un taux comparable à celui du début des années 1980.
Toujours selon les derniers chiffres de l’Insee qui viennent d’être publiés dans son étude intitulée « France, portrait social », en 2016, le taux d’emploi diminue continûment avec l’âge après 60 ans : il passe de 44% à 60 ans à 10,3% à 65 et 1,6 % à 74 ans.
L’organisme constate aussi que la baisse des taux d’emploi avec l’âge fait apparaître deux seuils (encore en 2016) : tout d’abord, un premier seuil autour de 62 ans qui correspond à l’âge d’ouverture des droits à la retraite (ce qui parait logique) et ensuite, autour de 65 ans, un âge qui correspond à celui à partir duquel la pension, lorsqu’elle est demandée, est versée à taux plein (c’est donc encore logique).
Cependant et comme le montrent les chiffres, « emploi et retraite » ne sont pas inconciliables (surtout depuis quelques années avec les changements de mœurs et les retraites qui diminuent) : plus des deux-tiers (70%) des 65-74 ans en emploi cumulent les deux. Comparés aux inactifs du même âge, les actifs occupés de 65 à 74 ans sont plus souvent des hommes, diplômés et en meilleure santé. Cela va souvent ensemble… Ils vivent aussi en général, dans l’agglomération parisienne. Rien d’étonnant.
Point intéressant : les emplois des 65-74 ans sont différents de ceux qu’occupaient les inactifs du même âge juste avant leur sortie du marché du travail précise l’Insee. De fait, près du tiers (29%) des actifs occupés sont cadres ou professions intellectuelles supérieures contre 16% des inactifs. Assez logiquement, les professions libérales sont surreprésentées avec 11% des 65-74 ans qui exercent une profession libérale contre 1% chez les inactifs. Les 65-74 ans en emploi sont enfin plus souvent non-salariés que les inactifs (41% contre 12%).
L’institut dégage dans cette grande enquête, quatre profils-types d’actifs de seniors occupés de 65 à 74 ans. Là encore, ceci est largement déterminé par le statut dans l’emploi et le niveau de diplôme. Ainsi, après 65 ans, la part des emplois à temps partiel progresse, de même que la part du non-salariat. Dans les faits, 41% des 65-74 ans en emploi sont non-salariés contre un petit quart (24%) des 60-64 ans, avec trois fois plus d’auto-entrepreneurs. Les seniors entreprennent…
Par ailleurs, plus de la moitié des 65-74 ans en emploi travaillent à temps partiel, contre un peu moins d’un tiers des 60-64 ans. Cette réduction du temps de travail va de pair avec des revenus plus faibles.
Les quatre profils d’actifs seniors occupés de 65 à 74 ans :
- les employées peu diplômées à temps partiel, plus souvent seules et immigrées (41 %) ;
- les très diplômés et très qualifiés urbains, majoritairement masculins (34 %) ;
- les commerçants, assez peu diplômés (18 %) ;
- les agriculteurs âgés, en commune rurale, et plutôt à temps complet. (7 %).
L’Insee remarque également, suite à cette enquête, que le « non-salariat et la poursuite de l’activité du conjoint sont les principaux facteurs non pécuniaires associés à la poursuite d’activité après 65 ans. Ce sont les seniors sans limitation dans les activités habituelles, retraités et non-salariés, qui continuent le plus sur leur lancée et restent dans l’emploi après 65 ans. Pour les personnes en couple, le retrait du marché du travail du conjoint sur la période a un effet fortement négatif sur le fait de rester en emploi. Cela traduit qu’au sein du couple, la décision du départ à la retraite est souvent prise simultanément ».
Toujours selon les derniers chiffres de l’Insee qui viennent d’être publiés dans son étude intitulée « France, portrait social », en 2016, le taux d’emploi diminue continûment avec l’âge après 60 ans : il passe de 44% à 60 ans à 10,3% à 65 et 1,6 % à 74 ans.
L’organisme constate aussi que la baisse des taux d’emploi avec l’âge fait apparaître deux seuils (encore en 2016) : tout d’abord, un premier seuil autour de 62 ans qui correspond à l’âge d’ouverture des droits à la retraite (ce qui parait logique) et ensuite, autour de 65 ans, un âge qui correspond à celui à partir duquel la pension, lorsqu’elle est demandée, est versée à taux plein (c’est donc encore logique).
Cependant et comme le montrent les chiffres, « emploi et retraite » ne sont pas inconciliables (surtout depuis quelques années avec les changements de mœurs et les retraites qui diminuent) : plus des deux-tiers (70%) des 65-74 ans en emploi cumulent les deux. Comparés aux inactifs du même âge, les actifs occupés de 65 à 74 ans sont plus souvent des hommes, diplômés et en meilleure santé. Cela va souvent ensemble… Ils vivent aussi en général, dans l’agglomération parisienne. Rien d’étonnant.
Point intéressant : les emplois des 65-74 ans sont différents de ceux qu’occupaient les inactifs du même âge juste avant leur sortie du marché du travail précise l’Insee. De fait, près du tiers (29%) des actifs occupés sont cadres ou professions intellectuelles supérieures contre 16% des inactifs. Assez logiquement, les professions libérales sont surreprésentées avec 11% des 65-74 ans qui exercent une profession libérale contre 1% chez les inactifs. Les 65-74 ans en emploi sont enfin plus souvent non-salariés que les inactifs (41% contre 12%).
L’institut dégage dans cette grande enquête, quatre profils-types d’actifs de seniors occupés de 65 à 74 ans. Là encore, ceci est largement déterminé par le statut dans l’emploi et le niveau de diplôme. Ainsi, après 65 ans, la part des emplois à temps partiel progresse, de même que la part du non-salariat. Dans les faits, 41% des 65-74 ans en emploi sont non-salariés contre un petit quart (24%) des 60-64 ans, avec trois fois plus d’auto-entrepreneurs. Les seniors entreprennent…
Par ailleurs, plus de la moitié des 65-74 ans en emploi travaillent à temps partiel, contre un peu moins d’un tiers des 60-64 ans. Cette réduction du temps de travail va de pair avec des revenus plus faibles.
Les quatre profils d’actifs seniors occupés de 65 à 74 ans :
- les employées peu diplômées à temps partiel, plus souvent seules et immigrées (41 %) ;
- les très diplômés et très qualifiés urbains, majoritairement masculins (34 %) ;
- les commerçants, assez peu diplômés (18 %) ;
- les agriculteurs âgés, en commune rurale, et plutôt à temps complet. (7 %).
L’Insee remarque également, suite à cette enquête, que le « non-salariat et la poursuite de l’activité du conjoint sont les principaux facteurs non pécuniaires associés à la poursuite d’activité après 65 ans. Ce sont les seniors sans limitation dans les activités habituelles, retraités et non-salariés, qui continuent le plus sur leur lancée et restent dans l’emploi après 65 ans. Pour les personnes en couple, le retrait du marché du travail du conjoint sur la période a un effet fortement négatif sur le fait de rester en emploi. Cela traduit qu’au sein du couple, la décision du départ à la retraite est souvent prise simultanément ».