Depuis plusieurs décennies, il est établi qu’une alimentation riche en flavonoïdes provenant des fruits et des légumes est un facteur promoteur de santé, qui retarde l’apparition des maladies dégénératives liées à l’âge et des maladies chroniques, comme les maladies cardiovasculaires.
Dans cet esprit, l’attention s’est naturellement portée sur le cacao, pourvoyeur remarquable en polyphénols (12 à 18% du poids sec), riche en flavonoïdes, dont les effets seraient bénéfiques, notamment sur le système cardiovasculaire.
Des études expérimentales ont confirmé le potentiel cardioprotecteur des flavonoïdes et de nombreuses études épidémiologiques ont suggéré que la consommation de cacao ou de chocolat était associée à une diminution du risque cardiovasculaire.
Des essais cliniques randomisés et contrôlés, à l’instar des essais effectués pour évaluer l’action d’un médicament, ont confirmé que le cacao et ses dérivés modifiaient favorablement de nombreux paramètres participant au risque cardiovasculaire. Toutefois, un composé alimentaire ne peut être assimilé à un médicament car il n’est pas isolé, mais porté par une matrice au sein d’un ensemble complexe de composants susceptibles d’interagir et de masquer ou de renforcer les effets attribués.
Cet article fait une analyse critique des études randomisées parues dans la littérature et tente de préciser les effets propres des flavonoïdes en recherchant un effet dose-réponse ou une interaction avec d’autres composants du chocolat, comme par exemple le magnésium. Le doute persiste encore quant aux mécanismes d’action et quant à l’existence d’une relation de cause à effet entre flavonoïdes et bénéfices, mais les effets sur le métabolisme lipidique et la protection vis-à-vis de l’athéromatose (causée par un dépôt de cholestérol sur la paroi des artères) sont quasiment acquis.
Les mécanismes en cause semblent être la diminution du stress oxydatif, l’inhibition de l’oxydation des lipoparticules, la diminution de l’agrégation plaquettaire, la stimulation de la vaso-dilatation endothélium-dépendante, l’inhibition de l’adhérence des monocytes à l’endothélium vasculaire, la promotion de la fibrinolyse, l’augmentation de la sensibilité à l’insuline ainsi qu’une activité anti-inflammatoire et immunomodulatrice.
In fine, les données disponibles actuellement plaident pour une relation de cause à effet entre la consommation de flavonoïdes et la protection endothéliale. Des essais randomisés de plus grande envergure devraient clarifier davantage la part de chacun des composants du cacao et du chocolat…
Dans cet esprit, l’attention s’est naturellement portée sur le cacao, pourvoyeur remarquable en polyphénols (12 à 18% du poids sec), riche en flavonoïdes, dont les effets seraient bénéfiques, notamment sur le système cardiovasculaire.
Des études expérimentales ont confirmé le potentiel cardioprotecteur des flavonoïdes et de nombreuses études épidémiologiques ont suggéré que la consommation de cacao ou de chocolat était associée à une diminution du risque cardiovasculaire.
Des essais cliniques randomisés et contrôlés, à l’instar des essais effectués pour évaluer l’action d’un médicament, ont confirmé que le cacao et ses dérivés modifiaient favorablement de nombreux paramètres participant au risque cardiovasculaire. Toutefois, un composé alimentaire ne peut être assimilé à un médicament car il n’est pas isolé, mais porté par une matrice au sein d’un ensemble complexe de composants susceptibles d’interagir et de masquer ou de renforcer les effets attribués.
Cet article fait une analyse critique des études randomisées parues dans la littérature et tente de préciser les effets propres des flavonoïdes en recherchant un effet dose-réponse ou une interaction avec d’autres composants du chocolat, comme par exemple le magnésium. Le doute persiste encore quant aux mécanismes d’action et quant à l’existence d’une relation de cause à effet entre flavonoïdes et bénéfices, mais les effets sur le métabolisme lipidique et la protection vis-à-vis de l’athéromatose (causée par un dépôt de cholestérol sur la paroi des artères) sont quasiment acquis.
Les mécanismes en cause semblent être la diminution du stress oxydatif, l’inhibition de l’oxydation des lipoparticules, la diminution de l’agrégation plaquettaire, la stimulation de la vaso-dilatation endothélium-dépendante, l’inhibition de l’adhérence des monocytes à l’endothélium vasculaire, la promotion de la fibrinolyse, l’augmentation de la sensibilité à l’insuline ainsi qu’une activité anti-inflammatoire et immunomodulatrice.
In fine, les données disponibles actuellement plaident pour une relation de cause à effet entre la consommation de flavonoïdes et la protection endothéliale. Des essais randomisés de plus grande envergure devraient clarifier davantage la part de chacun des composants du cacao et du chocolat…