De précédents travaux de recherche ont montré qu’il était nécessaire d'installer des barres d'appui dans les logements, car un tiers de tous les seniors qui vivent seuls, déclarent faire au moins une chute chaque année… Et la salle de bain est la pièce où ont lieu le plus couramment ces chutes. Fort d'une expérience de vingt-cinq ans en tant qu'ergothérapeute, Mme Guitard a constaté l'avantage qu'apporte la fourniture de ces appareils aux aînés, afin de prévenir les chutes à la maison.
« En tant qu'ergothérapeutes », dit-elle, « un de nos rôles consiste à aider les gens à être aussi autonomes que possible, pendant le plus longtemps possible, dans un environnement où ils veulent vivre. A cette fin, nous prescrivons souvent des appareils fonctionnels, mais nous recevons beaucoup de rapports selon lesquels les gens ne les utilisent pas toujours ».
Pour encourager l'utilisation de barres d'appui, Mme Guitard et son équipe travaillent avec des prototypes « intelligents », qui peuvent détecter le mouvement d'une personne qui approche ou qui sort de la baignoire et envoyer un signal pour lui rappeler de s'en servir. Ce signal peut être un voyant lumineux ou un signal sonore, ou les deux.
Un essai pilote antérieur auprès de dix aînés s'est révélé très prometteur, car il a permis de constater que ceux-ci réagissaient bien aux signaux visuels et sonores. Il a également fait ressortir des caractéristiques qui doivent être peaufinées -comme les genres de capteurs et le délai écoulé entre la détection du mouvement et le déclenchement du signal. « Les barres qui émettent des signaux visuels sont très stylisées », explique encore Mme Guitard. Mais « si elles ne ressemblent vraiment pas à des barres d'appui, les gens seront peut-être moins réticents à les utiliser ».
Même si l'objectif principal de l'équipe n'est pas de produire un produit commercialisable, Mme Guitard espère que ses travaux de recherche permettront aux fabricants et aux ergothérapeutes de voir les avantages de la conception de barres d'appui émettant des signaux visuels ou sonores. Et surtout, ces travaux visent à encourager un plus grand nombre de seniors à les utiliser… Ce qui ferait baisser, à terme, le nombre de blessures subies à la maison. .../...
« En tant qu'ergothérapeutes », dit-elle, « un de nos rôles consiste à aider les gens à être aussi autonomes que possible, pendant le plus longtemps possible, dans un environnement où ils veulent vivre. A cette fin, nous prescrivons souvent des appareils fonctionnels, mais nous recevons beaucoup de rapports selon lesquels les gens ne les utilisent pas toujours ».
Pour encourager l'utilisation de barres d'appui, Mme Guitard et son équipe travaillent avec des prototypes « intelligents », qui peuvent détecter le mouvement d'une personne qui approche ou qui sort de la baignoire et envoyer un signal pour lui rappeler de s'en servir. Ce signal peut être un voyant lumineux ou un signal sonore, ou les deux.
Un essai pilote antérieur auprès de dix aînés s'est révélé très prometteur, car il a permis de constater que ceux-ci réagissaient bien aux signaux visuels et sonores. Il a également fait ressortir des caractéristiques qui doivent être peaufinées -comme les genres de capteurs et le délai écoulé entre la détection du mouvement et le déclenchement du signal. « Les barres qui émettent des signaux visuels sont très stylisées », explique encore Mme Guitard. Mais « si elles ne ressemblent vraiment pas à des barres d'appui, les gens seront peut-être moins réticents à les utiliser ».
Même si l'objectif principal de l'équipe n'est pas de produire un produit commercialisable, Mme Guitard espère que ses travaux de recherche permettront aux fabricants et aux ergothérapeutes de voir les avantages de la conception de barres d'appui émettant des signaux visuels ou sonores. Et surtout, ces travaux visent à encourager un plus grand nombre de seniors à les utiliser… Ce qui ferait baisser, à terme, le nombre de blessures subies à la maison. .../...
Selon l'INPES, les chutes sont, à elles seules, la cause de plus de 9.000 décès par an chez les personnes âgées de 65 ans et plus. Ces dernières sont près de trois millions par an à tomber et ce risque augmente avec l'âge. Il est par ailleurs deux fois plus important chez les femmes que chez les hommes avant 85 ans. De plus, après une première chute, le risque de retomber dans la même année est multiplié par vingt.
Toujours selon l'INPES, « les chutes peuvent entraîner des fractures, des traumatismes sévères nécessitant des soins médicaux. Près d'un quart des chutes nécessite une intervention d'urgence. Les conséquences psychologiques et sociales de la chute sont également importantes : elle entraîne très souvent une perte de confiance en soi qui peut engendrer une diminution des activités quotidiennes, un repli sur soi et un déclin des capacités fonctionnelles ».
Enfin, « la chute renvoie une image inquiétante de la vieillesse et de la dépendance. Elle est souvent vécue avec gêne et déni par les personnes âgées qui l'assimilent à une certaine déchéance voire à la mort ». En un mot comme en cent, chez les personnes âgées, les chutes ne peuvent pas et ne doivent pas être banalisées.
Toujours selon l'INPES, « les chutes peuvent entraîner des fractures, des traumatismes sévères nécessitant des soins médicaux. Près d'un quart des chutes nécessite une intervention d'urgence. Les conséquences psychologiques et sociales de la chute sont également importantes : elle entraîne très souvent une perte de confiance en soi qui peut engendrer une diminution des activités quotidiennes, un repli sur soi et un déclin des capacités fonctionnelles ».
Enfin, « la chute renvoie une image inquiétante de la vieillesse et de la dépendance. Elle est souvent vécue avec gêne et déni par les personnes âgées qui l'assimilent à une certaine déchéance voire à la mort ». En un mot comme en cent, chez les personnes âgées, les chutes ne peuvent pas et ne doivent pas être banalisées.