De nos jours en France, on estime que plus de huit millions de personnes viennent en aide à un proche au quotidien. Confrontés à la dépendance ou à la maladie, les aidants consacrent une grande partie de leur temps à assurer le maintien à domicile de leurs proches âgées et/ou dépendants : surveillance, soins, ménage, démarches administratives, toilettes, aide aux déplacements sont autant de tâches du quotidien que les aidants doivent prendre en charge.
Des tâches qui pèsent lourdement sur leur état physique et psychologique. Et de fait, nombreux sont ceux qui tombent en dépression et se rendent malades… Souvent considéré comme allant de soi, il convient de rappeler que cet engagement impacte fortement la vie personnelle et le bien-être de ces aidants familiaux (souvent des seniors) qui se sentent la plupart du temps isolés dans leur mission.
Plus concrètement, cette nouvelle étude indique que si 71% des aidants s’occupent d’un aîné, il existe toutefois une multiplicité de profils d’aidants. Ainsi, 15% des aidants interviennent auprès d’une personne en situation de handicap ou de maladie (14%).
Toujours selon cette étude, ce sont les situations de handicap (52%) qui impliquent majoritairement les aidants de moins de 60 ans (36% sont âgés de 41 à 60 ans et 16% ont moins de 40 ans). Assez logiquement, les aidants âgés de 61 à 84 ans sont plus concernés par des problématiques liées au vieillissement : de fait, pratiquement les deux-tiers (64%) interviennent dans le cadre d’une perte d’autonomie liée au vieillissement contre 1% seulement chez les aidants de moins de 40 ans. Et 61% des aidants de 61-84 viennent en aide à un proche touché par la maladie (vs 29% et 6% respectivement pour les 41-60 et les moins de 40 ans).
L’étude Domplus, réalisée sur un échantillon de 5.500 aidants effectuant des démarches auprès de leurs organismes de couverture sociale, de santé ou de prévoyance, a pour objet de contribuer à une meilleure prise en compte de cette population souvent isolée (39%) et souvent perçue au travers d’idées reçues.
Des tâches qui pèsent lourdement sur leur état physique et psychologique. Et de fait, nombreux sont ceux qui tombent en dépression et se rendent malades… Souvent considéré comme allant de soi, il convient de rappeler que cet engagement impacte fortement la vie personnelle et le bien-être de ces aidants familiaux (souvent des seniors) qui se sentent la plupart du temps isolés dans leur mission.
Plus concrètement, cette nouvelle étude indique que si 71% des aidants s’occupent d’un aîné, il existe toutefois une multiplicité de profils d’aidants. Ainsi, 15% des aidants interviennent auprès d’une personne en situation de handicap ou de maladie (14%).
Toujours selon cette étude, ce sont les situations de handicap (52%) qui impliquent majoritairement les aidants de moins de 60 ans (36% sont âgés de 41 à 60 ans et 16% ont moins de 40 ans). Assez logiquement, les aidants âgés de 61 à 84 ans sont plus concernés par des problématiques liées au vieillissement : de fait, pratiquement les deux-tiers (64%) interviennent dans le cadre d’une perte d’autonomie liée au vieillissement contre 1% seulement chez les aidants de moins de 40 ans. Et 61% des aidants de 61-84 viennent en aide à un proche touché par la maladie (vs 29% et 6% respectivement pour les 41-60 et les moins de 40 ans).
L’étude Domplus, réalisée sur un échantillon de 5.500 aidants effectuant des démarches auprès de leurs organismes de couverture sociale, de santé ou de prévoyance, a pour objet de contribuer à une meilleure prise en compte de cette population souvent isolée (39%) et souvent perçue au travers d’idées reçues.