Une diminution du risque de diabète de type 2
La richesse en fibres et en antioxydants de la pomme, sa capacité à réguler le poids corporel, son action favorable sur le métabolisme des lipides (diminution du cholestérol total et du LDL-cholestérol, diminution des triglycérides) et sur les risques cardiovasculaires (1, 2) font de la pomme un atout pour lutter contre les facteurs de risque du diabète de type 2.
- Dans une large étude réalisée à partir de la cohorte américaine Women's Health Study (3), chez 30.018 femmes de plus de 45 ans, la consommation de 2 à 6 pommes par semaine ou d'une pomme par jour permettait une diminution significative, respectivement de 27 et 28 %, du risque de développer un diabète de type 2 par rapport aux femmes ne consommant pas de pomme. Les auteurs suggèrent un effet des polyphénols de la pomme, et en particulier des catéchines via un effet protecteur antioxydant sur les cellules bêta pancréatiques, et des dihydochalcones qui agissent sur le transport du glucose au niveau intestinal. Mais ces mécanismes doivent être confirmés.
- Une autre grande étude réalisée par une équipe finlandaise (4) chez plus de 10 000 personnes a mis en évidence qu'une consommation élevée en flavonoïdes, mesurée grâce à une enquête alimentaire, et en particulier en quercétine (très présente dans la pomme, notamment au niveau de la peau), a tendance à réduire le risque de diabète de type 2.
Ces grandes études de cohorte sont en faveur d'un effet protecteur de la consommation de pomme sur le risque de développer un diabète de type 2.
Un effet direct sur l'équilibre glycémique du diabétique
La pomme contient peu de saccharose et de glucose, son sucre principal est le fructose. Elle possède un index glycémique faible. Par ailleurs, sa richesse en fibres, en particulier en fibres solubles comme la pectine, permet de limiter le passage des sucres dans le sang et de réguler ainsi la glycémie tout au long de la journée, sans pic glycémique et sans hypoglycémie nocturne.
- Une étude sur des rats obèses Zucker (5) a également montré que la pectine de la pomme diminue l'insulinorésistance. La pomme contribue ainsi au bon l'équilibre glycémique et à la régulation du poids chez le diabétique.
- Dans une revue de la littérature réalisée sur les effets d'une alimentation riche en fibres, Anderson et al. (6) soulignent la relation entre la consommation de pommes et un abaissement de la glycémie, une diminution des taux de cholestérol et de triglycérides, ainsi que de la glycosurie, associés à une perte de poids.
- Cet effet favorable sur la glycémie est aussi confirmé par une étude chez 18 patients diabétiques de type 2 (7) : à quantité égale de glucides, une consommation de pommes durant 7 jours induit une réponse glycémique et une réponse insulinique inférieures à celles obtenues avec la consommation de pain blanc.
Article rédigé par des scientifiques pour l’agence Expressions santé en partenariat avec l'Association Nationale Pommes Poires
1/ Boyer et al. Apple phytochemicals and their health benefits. Nutr J 2004 ; 3 : 1-15.
2/ Hyson DA. A comprehensive review of apples and apple components and their relationship to human health. Adv Nutr 2011 ; 2 : 408-20.
3/ Song Y et al. Associations of dietary flavonoids with risk of type 2 diabetes, and markers of insulin resistance and systemic inflammation in women: a prospective study and cross sectional analysis. J Am Coll Nutr 2005 ; 24 : 376-84.
4/ Knekt P et al. Flavonoid intake and risk of chronic diseases. Am J Clin Nutr 2002 ; 76 : 560-8.
5/ Sanchez D et al. Highly methoxylated pectin improves insulin resistance and other cardiometabolic risk factors in Zucker fatty rats. J Agric Food Chem 2008 ; 56 : 3574-81.
6/ Anderson JW et al. Dietary fiber and diabetes: a comprehensive review and practical application. J Am Diet Assoc 1987 ; 87 : 1189-97.
7/ Fatema K et al. Glycemic, non-esterified fatty acid (NEFA) and insulinemic responses to water-melon and apple in type 2 diabetic subjects. Asian Pac J Clin Nutr 2003 ; 12 : 53S.
La richesse en fibres et en antioxydants de la pomme, sa capacité à réguler le poids corporel, son action favorable sur le métabolisme des lipides (diminution du cholestérol total et du LDL-cholestérol, diminution des triglycérides) et sur les risques cardiovasculaires (1, 2) font de la pomme un atout pour lutter contre les facteurs de risque du diabète de type 2.
- Dans une large étude réalisée à partir de la cohorte américaine Women's Health Study (3), chez 30.018 femmes de plus de 45 ans, la consommation de 2 à 6 pommes par semaine ou d'une pomme par jour permettait une diminution significative, respectivement de 27 et 28 %, du risque de développer un diabète de type 2 par rapport aux femmes ne consommant pas de pomme. Les auteurs suggèrent un effet des polyphénols de la pomme, et en particulier des catéchines via un effet protecteur antioxydant sur les cellules bêta pancréatiques, et des dihydochalcones qui agissent sur le transport du glucose au niveau intestinal. Mais ces mécanismes doivent être confirmés.
- Une autre grande étude réalisée par une équipe finlandaise (4) chez plus de 10 000 personnes a mis en évidence qu'une consommation élevée en flavonoïdes, mesurée grâce à une enquête alimentaire, et en particulier en quercétine (très présente dans la pomme, notamment au niveau de la peau), a tendance à réduire le risque de diabète de type 2.
Ces grandes études de cohorte sont en faveur d'un effet protecteur de la consommation de pomme sur le risque de développer un diabète de type 2.
Un effet direct sur l'équilibre glycémique du diabétique
La pomme contient peu de saccharose et de glucose, son sucre principal est le fructose. Elle possède un index glycémique faible. Par ailleurs, sa richesse en fibres, en particulier en fibres solubles comme la pectine, permet de limiter le passage des sucres dans le sang et de réguler ainsi la glycémie tout au long de la journée, sans pic glycémique et sans hypoglycémie nocturne.
- Une étude sur des rats obèses Zucker (5) a également montré que la pectine de la pomme diminue l'insulinorésistance. La pomme contribue ainsi au bon l'équilibre glycémique et à la régulation du poids chez le diabétique.
- Dans une revue de la littérature réalisée sur les effets d'une alimentation riche en fibres, Anderson et al. (6) soulignent la relation entre la consommation de pommes et un abaissement de la glycémie, une diminution des taux de cholestérol et de triglycérides, ainsi que de la glycosurie, associés à une perte de poids.
- Cet effet favorable sur la glycémie est aussi confirmé par une étude chez 18 patients diabétiques de type 2 (7) : à quantité égale de glucides, une consommation de pommes durant 7 jours induit une réponse glycémique et une réponse insulinique inférieures à celles obtenues avec la consommation de pain blanc.
Article rédigé par des scientifiques pour l’agence Expressions santé en partenariat avec l'Association Nationale Pommes Poires
1/ Boyer et al. Apple phytochemicals and their health benefits. Nutr J 2004 ; 3 : 1-15.
2/ Hyson DA. A comprehensive review of apples and apple components and their relationship to human health. Adv Nutr 2011 ; 2 : 408-20.
3/ Song Y et al. Associations of dietary flavonoids with risk of type 2 diabetes, and markers of insulin resistance and systemic inflammation in women: a prospective study and cross sectional analysis. J Am Coll Nutr 2005 ; 24 : 376-84.
4/ Knekt P et al. Flavonoid intake and risk of chronic diseases. Am J Clin Nutr 2002 ; 76 : 560-8.
5/ Sanchez D et al. Highly methoxylated pectin improves insulin resistance and other cardiometabolic risk factors in Zucker fatty rats. J Agric Food Chem 2008 ; 56 : 3574-81.
6/ Anderson JW et al. Dietary fiber and diabetes: a comprehensive review and practical application. J Am Diet Assoc 1987 ; 87 : 1189-97.
7/ Fatema K et al. Glycemic, non-esterified fatty acid (NEFA) and insulinemic responses to water-melon and apple in type 2 diabetic subjects. Asian Pac J Clin Nutr 2003 ; 12 : 53S.