Les prédictions concernant le nombre de personnes âgées qui souffriront de démence en 2050 suscitent de fréquentes annonces alarmistes, prévoyant un « tsunami » de cas qui submergerait les familles et les soignants et qui imposerait un fardeau économique insupportable à la société.
Afin de prévenir cette « crise de la démence », la position biomédicale dominante considère qu’il faut placer un maximum de moyens sur la recherche neurobiologique, le diagnostic et les traitements pharmacologiques, afin d’essayer de différer et, finalement, de guérir la démence.
Ce livre (inédit en français) vise tout d’abord à expliquer le contexte social et culturel dans lequel s’est développée cette approche biomédicale de la démence, qui a conduit à une médicalisation croissante du vieillissement. Il a également pour objectif de décrire les limites de cette approche et de montrer en quoi le vieillissement cérébral et cognitif semble être modulé par de multiples facteurs (biomédicaux, psychologiques, sociaux, culturels, etc.), intervenant tout au long de la vie.
Les implications de ce changement de perspective sont ensuite identifiées. Pour les auteurs, il convient d’allouer davantage de ressources à la prévention et de développer des pratiques d’évaluation et d’intervention psychosociales qui prennent en compte les personnes âgées dans leur individualité. L’objectif ? Aider ces personnes à maintenir un sens à leur vie, un sentiment de bien-être et de dignité, ainsi qu’une véritable place dans la société. Ils préconisent également un changement de culture dans les structures d’hébergement à long terme pour personnes âgées.
Précisons que ces deux auteurs ont fondé dans leur ville une association du nom de VIVA (Valoriser et Intégrer pour Vieillir Autrement), qui promeut à l’échelle locale des mesures de prévention du vieillissement cérébral problématique…
Source
Afin de prévenir cette « crise de la démence », la position biomédicale dominante considère qu’il faut placer un maximum de moyens sur la recherche neurobiologique, le diagnostic et les traitements pharmacologiques, afin d’essayer de différer et, finalement, de guérir la démence.
Ce livre (inédit en français) vise tout d’abord à expliquer le contexte social et culturel dans lequel s’est développée cette approche biomédicale de la démence, qui a conduit à une médicalisation croissante du vieillissement. Il a également pour objectif de décrire les limites de cette approche et de montrer en quoi le vieillissement cérébral et cognitif semble être modulé par de multiples facteurs (biomédicaux, psychologiques, sociaux, culturels, etc.), intervenant tout au long de la vie.
Les implications de ce changement de perspective sont ensuite identifiées. Pour les auteurs, il convient d’allouer davantage de ressources à la prévention et de développer des pratiques d’évaluation et d’intervention psychosociales qui prennent en compte les personnes âgées dans leur individualité. L’objectif ? Aider ces personnes à maintenir un sens à leur vie, un sentiment de bien-être et de dignité, ainsi qu’une véritable place dans la société. Ils préconisent également un changement de culture dans les structures d’hébergement à long terme pour personnes âgées.
Précisons que ces deux auteurs ont fondé dans leur ville une association du nom de VIVA (Valoriser et Intégrer pour Vieillir Autrement), qui promeut à l’échelle locale des mesures de prévention du vieillissement cérébral problématique…
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