Dans ce contexte, on comprend bien que la télésurveillance, dont les actes sont pris en charge par l’Assurance maladie depuis le 1er juillet, s’avère être un outil qui permet un lien continu entre le patient chez lui et les soignants qui le suivent, ce, afin d’éviter des complications ou hospitalisations, d’aider une maladie à se stabiliser et d’améliorer la qualité de vie.
A ce titre, une récente étude espagnole réalisée sur des centaines de patients dans plusieurs centres montre une réduction de la moitié de la mortalité des patients bénéficiant d’une télésurveillance.
De son côté, la société Satelia, spécialisée depuis six ans dans la télésurveillance des maladies chroniques en France, annonce la publication de son étude qui montre pour la première fois l’efficacité d’un algorithme de suivi dans le domaine. En voici les grandes lignes…
Présente dans plus de 300 centres (CHU, hôpitaux, cliniques, cabinets libéraux) en France, le parcours de soins Satelia Cardio s’annonce comme une solution « qui assure un lien continu entre les soignants et les patients insuffisants cardiaques à domicile pour une meilleure qualité de vie ».
Dans la pratique, il s’agit à la fois de connaître leur état de santé pour prédire d’éventuelles dégradations ou hospitalisations (le praticien est alerté directement par un système d’alertes orange ou rouge s’il doit se pencher rapidement sur le cas d’un patient en particulier) mais aussi, de les accompagner dans la connaissance de leur maladie.
Pour ce faire -sans exclure les personnes en situation de fracture numérique ou d’illectronisme-, l’entreprise met à disposition une équipe paramédicale et médicale de plus de 55 infirmiers en lien direct avec les patients.
Le but de cette étude* était d’évaluer la performance de l’algorithme afin de prédire la stabilité des patients mais également de valider la performance d'un algorithme dans la vie réelle pour pouvoir identifier les patients atteints d'insuffisance cardiaque à faible risque.
L'âge moyen des patients était de 68,1 ans, ce qui montre que cette pathologie fréquente ne touche pas que les patients âgés. La durée moyenne de suivi était de 21,4 mois, soit près de 2 ans. Cette étude s’annonce comme étant la première du domaine étudiant un algorithme en utilisation réelle, dans la vie de tous les jours hors cadre hospitalier, dans de nombreux centres sur tout le territoire.
Plus concrètement, la « Valeur Prédictive Négative » (VPN) à 7 jours était de 99,43%. Autrement dit, grâce à un algorithme unique, la capacité d’identifier les patients à faible risque de décompensation cardiaque est fiable à 99,43%.
D’autre part, cette étude a démontré que l'absence d'alertes était fortement prédictive de l'absence d'hospitalisations.
Elle marque donc un changement de paradigme concernant la télésurveillance : au lieu de se concentrer directement sur l’identification des patients à fort risque de décompensation, elle permet ainsi d’identifier les patients à faible risque, pour lesquels on peut donc espacer les suivis sans risque afin de se consacrer dans des délais plus courts aux patient en ayant le plus besoins.
Les médecins se trouvent ainsi rassurés sur l’état de ces patients à faible risque et la solution leur permet de se focaliser sur les autres.
*étude multicentrique menée sur des patients atteints d'insuffisance cardiaque congestive (ICC) qui ont bénéficié d'une solution de télésurveillance médicale. Huiy sites ont participé à cette étude basée sur les réponses apportées à 36 682 questionnaires.
A ce titre, une récente étude espagnole réalisée sur des centaines de patients dans plusieurs centres montre une réduction de la moitié de la mortalité des patients bénéficiant d’une télésurveillance.
De son côté, la société Satelia, spécialisée depuis six ans dans la télésurveillance des maladies chroniques en France, annonce la publication de son étude qui montre pour la première fois l’efficacité d’un algorithme de suivi dans le domaine. En voici les grandes lignes…
Présente dans plus de 300 centres (CHU, hôpitaux, cliniques, cabinets libéraux) en France, le parcours de soins Satelia Cardio s’annonce comme une solution « qui assure un lien continu entre les soignants et les patients insuffisants cardiaques à domicile pour une meilleure qualité de vie ».
Dans la pratique, il s’agit à la fois de connaître leur état de santé pour prédire d’éventuelles dégradations ou hospitalisations (le praticien est alerté directement par un système d’alertes orange ou rouge s’il doit se pencher rapidement sur le cas d’un patient en particulier) mais aussi, de les accompagner dans la connaissance de leur maladie.
Pour ce faire -sans exclure les personnes en situation de fracture numérique ou d’illectronisme-, l’entreprise met à disposition une équipe paramédicale et médicale de plus de 55 infirmiers en lien direct avec les patients.
Le but de cette étude* était d’évaluer la performance de l’algorithme afin de prédire la stabilité des patients mais également de valider la performance d'un algorithme dans la vie réelle pour pouvoir identifier les patients atteints d'insuffisance cardiaque à faible risque.
L'âge moyen des patients était de 68,1 ans, ce qui montre que cette pathologie fréquente ne touche pas que les patients âgés. La durée moyenne de suivi était de 21,4 mois, soit près de 2 ans. Cette étude s’annonce comme étant la première du domaine étudiant un algorithme en utilisation réelle, dans la vie de tous les jours hors cadre hospitalier, dans de nombreux centres sur tout le territoire.
Plus concrètement, la « Valeur Prédictive Négative » (VPN) à 7 jours était de 99,43%. Autrement dit, grâce à un algorithme unique, la capacité d’identifier les patients à faible risque de décompensation cardiaque est fiable à 99,43%.
D’autre part, cette étude a démontré que l'absence d'alertes était fortement prédictive de l'absence d'hospitalisations.
Elle marque donc un changement de paradigme concernant la télésurveillance : au lieu de se concentrer directement sur l’identification des patients à fort risque de décompensation, elle permet ainsi d’identifier les patients à faible risque, pour lesquels on peut donc espacer les suivis sans risque afin de se consacrer dans des délais plus courts aux patient en ayant le plus besoins.
Les médecins se trouvent ainsi rassurés sur l’état de ces patients à faible risque et la solution leur permet de se focaliser sur les autres.
*étude multicentrique menée sur des patients atteints d'insuffisance cardiaque congestive (ICC) qui ont bénéficié d'une solution de télésurveillance médicale. Huiy sites ont participé à cette étude basée sur les réponses apportées à 36 682 questionnaires.