Comment stimuler les personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer, tout en leur procurant bien-être et apaisement ? L’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, le Parc de Mougins (Alpes-Maritimes) a trouvé un élément de réponse : elle tient en quatre lettres : golf ! Une réponse dictée par des résidents eux-mêmes, une femme et deux hommes, tous les trois atteints par cette pathologie neurodégénérative.
« Leurs familles nous ont racontés que ces personnes pratiquaient le golf dans un passé encore très récent. Or, on sait que le meilleur moyen d'exercer sa mémoire, lorsque l'on souffre de troubles cognitifs, c'est de pratiquer les activités et les loisirs pour lesquelles on avait du goût avant que la maladie ne fasse irruption... », rapporte la direction de l’établissement dans un récent communiqué. « Cette idée nous a d'autant plus séduit que le golf, par différents aspects est particulièrement adapté aux personnes souffrant de cette affection neurologique » poursuivent les dirigeants.
Pratiqué en plein air, il procure un bien-être physique et psychique important ; les bénéfices se mesurent également en termes de proprioception que le terrain accidenté d’un parcours de golf peut susciter ; « La coordination du geste, qui était altérée chez ces personnes, a rapidement été retrouvée », se réjouissent les instigateurs du projet. « Nous avons par ailleurs été surpris par leur capacité de concentration, alors qu’il est habituellement très difficile de fixer leur attention sur une longue période ».
Plus inattendu encore, tous les golfeurs étaient capables de citer de mémoire le nom de tous les clubs et accessoires contenus dans les sacs, d’expliquer les règles du jeu et de commenter les différentes techniques…
Le succès de cette première expérience incite l’établissement à ouvrir ce tournoi à tous ses résidents, afin de faire tomber les barrières, physiques et virtuelles, qui séparent les personnes souffrant de troubles cognitifs de type Alzheimer, des autres personnes âgées.
« Leurs familles nous ont racontés que ces personnes pratiquaient le golf dans un passé encore très récent. Or, on sait que le meilleur moyen d'exercer sa mémoire, lorsque l'on souffre de troubles cognitifs, c'est de pratiquer les activités et les loisirs pour lesquelles on avait du goût avant que la maladie ne fasse irruption... », rapporte la direction de l’établissement dans un récent communiqué. « Cette idée nous a d'autant plus séduit que le golf, par différents aspects est particulièrement adapté aux personnes souffrant de cette affection neurologique » poursuivent les dirigeants.
Pratiqué en plein air, il procure un bien-être physique et psychique important ; les bénéfices se mesurent également en termes de proprioception que le terrain accidenté d’un parcours de golf peut susciter ; « La coordination du geste, qui était altérée chez ces personnes, a rapidement été retrouvée », se réjouissent les instigateurs du projet. « Nous avons par ailleurs été surpris par leur capacité de concentration, alors qu’il est habituellement très difficile de fixer leur attention sur une longue période ».
Plus inattendu encore, tous les golfeurs étaient capables de citer de mémoire le nom de tous les clubs et accessoires contenus dans les sacs, d’expliquer les règles du jeu et de commenter les différentes techniques…
Le succès de cette première expérience incite l’établissement à ouvrir ce tournoi à tous ses résidents, afin de faire tomber les barrières, physiques et virtuelles, qui séparent les personnes souffrant de troubles cognitifs de type Alzheimer, des autres personnes âgées.