Ces étrangers sont arrivés en France dans les années 60/70 pour travailler et envoyer une partie de leurs revenus à leur famille restée au pays. Une grande majorité (85%) d'entre eux sont mariés (dans leur pays d'origine) et les trois-quarts ont des enfants… Malgré cela, ces hommes vivent la plupart du temps seuls et sans leurs proches dans des foyers-logements, des maisons de retraite, avec leur maigre pension. « Ils pensaient repartir, au plus tard à l'âge de la retraite »… Et pourtant, trente ou quarante ans plus tard, ils sont restés.
Rien que dans le département de Meurthe-et-Moselle, l’association Mavis a recensé un demi-millier de ces « chibanis » (« cheveux blancs » en arabe dialectal). Beaucoup vivent dans des foyers Sonacotra, ne parlent pas forcément très bien le Français, restent isolés de leurs familles et de leurs proches, ne se soignent pas toujours comme il le faudrait et touchent moins de 500 euros par mois. Ils rêvent probablement d’un hypothétique retour au pays…
C’est dans ce contexte que l’association Mavis a décidé il y a trois ans maintenant, de venir en aide à cette population trop souvent abandonnée à elle-même. Elle les soutient pour recouvrer des droits qu’ils n’avaient jamais réclamés et les réconforte en organisant des sorties culturelles, des ateliers de jardinage (avec récupération des légumes bio) ou encore, avec des cours d’alphabétisation et de remise à niveau (français et arabe). Autre activité : des opérations de parrainage qui permettent à ces vieux migrants de venir partager un repas dans une famille d’accueil.
Mais l’une des plus belles réussites de cette association est probablement l’organisation d’un voyage « retour aux sources » prévu pour un groupe d’un quinzaine de vieux immigrés algériens âgés de 77 à 90 ans… Qui vont pouvoir, enfin, parfois après 40 d’absence, revoir l’Algérie pendant deux semaines à partir de la mi-mai. « Notre objectif est de les aider, car nos anciens n’attendent plus grand-chose de la vie, si ce n’est une dernière chance de revoir leur pays, et dans la mesure du possible leurs familles », souligne un communiqué de l’association.
Cette opération a pu être réalisée grâce au soutient financier du Conseil général de Meurthe-et-Moselle, grâce au ministère algérien de la Solidarité nationale qui se chargera de l’accueil sur place et enfin, grâce à la compagnie aérienne locale Air Algérie qui prendra en charge le transport Metz/Alger/Metz.
Rien que dans le département de Meurthe-et-Moselle, l’association Mavis a recensé un demi-millier de ces « chibanis » (« cheveux blancs » en arabe dialectal). Beaucoup vivent dans des foyers Sonacotra, ne parlent pas forcément très bien le Français, restent isolés de leurs familles et de leurs proches, ne se soignent pas toujours comme il le faudrait et touchent moins de 500 euros par mois. Ils rêvent probablement d’un hypothétique retour au pays…
C’est dans ce contexte que l’association Mavis a décidé il y a trois ans maintenant, de venir en aide à cette population trop souvent abandonnée à elle-même. Elle les soutient pour recouvrer des droits qu’ils n’avaient jamais réclamés et les réconforte en organisant des sorties culturelles, des ateliers de jardinage (avec récupération des légumes bio) ou encore, avec des cours d’alphabétisation et de remise à niveau (français et arabe). Autre activité : des opérations de parrainage qui permettent à ces vieux migrants de venir partager un repas dans une famille d’accueil.
Mais l’une des plus belles réussites de cette association est probablement l’organisation d’un voyage « retour aux sources » prévu pour un groupe d’un quinzaine de vieux immigrés algériens âgés de 77 à 90 ans… Qui vont pouvoir, enfin, parfois après 40 d’absence, revoir l’Algérie pendant deux semaines à partir de la mi-mai. « Notre objectif est de les aider, car nos anciens n’attendent plus grand-chose de la vie, si ce n’est une dernière chance de revoir leur pays, et dans la mesure du possible leurs familles », souligne un communiqué de l’association.
Cette opération a pu être réalisée grâce au soutient financier du Conseil général de Meurthe-et-Moselle, grâce au ministère algérien de la Solidarité nationale qui se chargera de l’accueil sur place et enfin, grâce à la compagnie aérienne locale Air Algérie qui prendra en charge le transport Metz/Alger/Metz.