Le moins qu’on puisse dire, c’est que les personnes âgées et les seniors, Marie de Hennezel les connait ! En effet, cette psychologue et psychothérapeute a travaillé dix ans au sein d'une équipe de soins palliatifs à l'institut mutualiste Montsouris, à Paris. Sans compter qu’elle est elle-même âgée de 70 ans.
Suite au discours d’Emmanuel Macron annonçant la prolongation du confinement jusqu’au 11 mai prochain, avec probablement, un confinement étendu pour les seniors ; sans précision d’âge pour le moment ni a priori de caractère obligatoire, il est probablement encore trop tôt pour avoir les détails du déconfinement (si tant est qu’il intervienne bien à cette date-là) .
Le fait est que les seniors sont plus touchés que les autres tranches d’âges par le coronavirus (environ un tiers des morts en France provient des résidents décédés en maison de retraite). Mais on le sait, il y a « seniors » et « seniors » ! En effet, ce terme concerne plusieurs tranches d’âge (en gros de 50 à plus de cent ans) et des conditions de santé également bien différentes…
D’où la réaction de Marie de Hennezel sur son compte twitter sur à l’annonce présidentielle : « J’ai plus de 70 ans je n’ai aucune co-morbidité, ne suis ni obèse, ni diabétique, en pleine forme et comme beaucoup de seniors de mon âge, qui prennent soin d’eux, de leur santé, je ne supporterai pas que la barre des âges vulnérables soit fixée à 70 ans et un confinement imposé ».
La psychologue, a qui l’on doit de nombreux ouvrages sur les seniors, estime que cette mesure serait « injuste » et « arbitraire », voire même « dangereuse » (notamment en matière d’isolement). Et comme elle l’a précisé au micro de la chaine LCI, « il y a à 70 ans des tas de seniors actifs. Certains travaillent et sont en pleine forme »
Cette spécialiste de l’âge et du grand âge différencie les formes de vieillissement possibles : « robuste » (les personnes qui ont encore toutes leurs capacités fonctionnelles), « usuel » (qui va vers une fragilité, à partir de 85 ans selon elle) et « avec morbidité » (qui concerne les personnes malades, ou fragiles). "C'est pour cela qu'on ne peut pas mettre tout le monde dans le même sac et mettre une barrière d'âge", conclue-t-elle. Qui de Brigitte Macron par exemple, âgée de 67 ans ? Confinée à l'Elysée ?
Son dernier ouvrage en date : Et si vieillir libérait la tendresse
Suite au discours d’Emmanuel Macron annonçant la prolongation du confinement jusqu’au 11 mai prochain, avec probablement, un confinement étendu pour les seniors ; sans précision d’âge pour le moment ni a priori de caractère obligatoire, il est probablement encore trop tôt pour avoir les détails du déconfinement (si tant est qu’il intervienne bien à cette date-là) .
Le fait est que les seniors sont plus touchés que les autres tranches d’âges par le coronavirus (environ un tiers des morts en France provient des résidents décédés en maison de retraite). Mais on le sait, il y a « seniors » et « seniors » ! En effet, ce terme concerne plusieurs tranches d’âge (en gros de 50 à plus de cent ans) et des conditions de santé également bien différentes…
D’où la réaction de Marie de Hennezel sur son compte twitter sur à l’annonce présidentielle : « J’ai plus de 70 ans je n’ai aucune co-morbidité, ne suis ni obèse, ni diabétique, en pleine forme et comme beaucoup de seniors de mon âge, qui prennent soin d’eux, de leur santé, je ne supporterai pas que la barre des âges vulnérables soit fixée à 70 ans et un confinement imposé ».
La psychologue, a qui l’on doit de nombreux ouvrages sur les seniors, estime que cette mesure serait « injuste » et « arbitraire », voire même « dangereuse » (notamment en matière d’isolement). Et comme elle l’a précisé au micro de la chaine LCI, « il y a à 70 ans des tas de seniors actifs. Certains travaillent et sont en pleine forme »
Cette spécialiste de l’âge et du grand âge différencie les formes de vieillissement possibles : « robuste » (les personnes qui ont encore toutes leurs capacités fonctionnelles), « usuel » (qui va vers une fragilité, à partir de 85 ans selon elle) et « avec morbidité » (qui concerne les personnes malades, ou fragiles). "C'est pour cela qu'on ne peut pas mettre tout le monde dans le même sac et mettre une barrière d'âge", conclue-t-elle. Qui de Brigitte Macron par exemple, âgée de 67 ans ? Confinée à l'Elysée ?
Son dernier ouvrage en date : Et si vieillir libérait la tendresse