Ces troubles peuvent avoir pour origine la fatigue ou le stress, mais il existe d’autres facteurs, tels que des troubles émotionnels ou psychologiques. Enfin, le vieillissement des cellules cérébrales entraîne parfois des trous de mémoires inhabituels et persistants, pouvant être des signes avant-coureurs d’une maladie.
A. La diversité des effets du stress sur la mémoire
Le stress est un puissant modulateur des fonctions cognitives en général, et plus particulièrement des processus d’apprentissage et de mémorisation. Les études illustrent la pluralité des effets du stress sur la mémoire. Une facilitation, une détérioration et une absence d’effets sur la cognition peuvent ainsi être mis en évidence en présence de stress.
Les interactions entre stress et mémoire peuvent être classées en cinq catégories, dont les conséquences seront plus ou moins négatives : la source du stress, sa durée, son intensité, sa période et le type d’apprentissage. La source de stress, intrinsèque ou extrinsèque, est la clé pour comprendre la complexité des effets et des mécanismes impliqués dans la mémorisation.
• Les sources de stress intrinsèques (déclenchées par le défi cognitif) facilitent les processus de consolidation de la mémoire.
• Les sources de stress extrinsèques (induites par des conditions étrangères à la tâche cognitive) semblent plutôt être néfastes pour la consolidation des souvenirs.
Parmi les régions du cerveau impliquées dans la mémorisation, l’hippocampe, l’amygdale et le cortex préfrontal ont un rôle prépondérant en présence d’un état de stress.
Les interactions entre stress et mémoire peuvent être classées en cinq catégories, dont les conséquences seront plus ou moins négatives : la source du stress, sa durée, son intensité, sa période et le type d’apprentissage. La source de stress, intrinsèque ou extrinsèque, est la clé pour comprendre la complexité des effets et des mécanismes impliqués dans la mémorisation.
• Les sources de stress intrinsèques (déclenchées par le défi cognitif) facilitent les processus de consolidation de la mémoire.
• Les sources de stress extrinsèques (induites par des conditions étrangères à la tâche cognitive) semblent plutôt être néfastes pour la consolidation des souvenirs.
Parmi les régions du cerveau impliquées dans la mémorisation, l’hippocampe, l’amygdale et le cortex préfrontal ont un rôle prépondérant en présence d’un état de stress.
B. Le déclin cognitif et ses caractéristiques
Dans son sens large, la cognition désigne l’ensemble des capacités mentales permettant l’acquisition et le maintien des connaissances : la mémoire, le langage, le raisonnement, l’apprentissage, l’intelligence, la résolution de problèmes, la prise de décision, la perception et l’attention. Le bon fonctionnement de la cognition dépend de l’intégrité de l’ensemble du cerveau. De nombreuses études sur le vieillissement démontrent un effet délétère de l’âge sur les fonctions cognitives, et en particulier la mémoire, fonction la plus vulnérable et dont la performance déclinerait à partir de 50 ans.
Le déclin cognitif est un événement fréquent du vieillissement normal : il est en partie dû à une augmentation du stress oxydant lié au vieillissement qui accélère la dégénérescence neuronale normale. Il se caractérise par des troubles de la mémoire récente, un manque de mots souvent remarqué par une confusion des prénoms, un ralentissement dans le traitement des informations, des moments d’inattention…
Le vieillissement du cerveau se manifeste par une baisse de l’activité cérébrale liée au ralentissement du transfert d’informations entre neurones. À partir de 45 ans, les capacités de mémorisation diminuent, la mémoire épisodique (celle des souvenirs personnels) et la mémoire de travail étant les plus fragiles. Des oublis ou absences peuvent être naturellement liés au vieillissement du système nerveux, mais ils peuvent aussi correspondre aux premiers signes de la maladie d’Alzheimer.
Il existe plusieurs stades de déclin cognitif allant du vieillissement normal à la démence sévère. Son évolution est soumise à plusieurs facteurs, dont l’éducation et la stimulation intellectuelle, ainsi que les habitudes hygiéno-diététiques (tabac, alcool, alimentation). Selon les auteurs, la prévalence des troubles mnésiques liés à l’âge serait comprise entre 38,4% et 60,8%. Le déclin cognitif concerne quant à lui environ 26,6% de la population âgée de 68 à 78 ans. Environ 20% des aînés présentent des troubles cognitifs légers après 65 ans, parmi lesquels un sur cinq serait atteint de démence après 75 ans. Les formes de démence les plus fréquentes sont la maladie d’Alzheimer et la démence vasculaire.
Le déclin cognitif est un événement fréquent du vieillissement normal : il est en partie dû à une augmentation du stress oxydant lié au vieillissement qui accélère la dégénérescence neuronale normale. Il se caractérise par des troubles de la mémoire récente, un manque de mots souvent remarqué par une confusion des prénoms, un ralentissement dans le traitement des informations, des moments d’inattention…
Le vieillissement du cerveau se manifeste par une baisse de l’activité cérébrale liée au ralentissement du transfert d’informations entre neurones. À partir de 45 ans, les capacités de mémorisation diminuent, la mémoire épisodique (celle des souvenirs personnels) et la mémoire de travail étant les plus fragiles. Des oublis ou absences peuvent être naturellement liés au vieillissement du système nerveux, mais ils peuvent aussi correspondre aux premiers signes de la maladie d’Alzheimer.
Il existe plusieurs stades de déclin cognitif allant du vieillissement normal à la démence sévère. Son évolution est soumise à plusieurs facteurs, dont l’éducation et la stimulation intellectuelle, ainsi que les habitudes hygiéno-diététiques (tabac, alcool, alimentation). Selon les auteurs, la prévalence des troubles mnésiques liés à l’âge serait comprise entre 38,4% et 60,8%. Le déclin cognitif concerne quant à lui environ 26,6% de la population âgée de 68 à 78 ans. Environ 20% des aînés présentent des troubles cognitifs légers après 65 ans, parmi lesquels un sur cinq serait atteint de démence après 75 ans. Les formes de démence les plus fréquentes sont la maladie d’Alzheimer et la démence vasculaire.
C. Les maladies neurodégénératives : exemple de la maladie d’Alzheimer
La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative d’évolution lente qui provoque un déclin progressif et irréversible des fonctions cognitives, dont la mémoire.
Chiffres
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), on estime que 35 millions de personnes souffrent actuellement de démence de type Alzheimer dans le monde, dont 860.000 personnes en France. Rare avant 65 ans, la fréquence de cette pathologie augmente proportionnellement avec l’âge, pour dépasser 15% à 80 ans. La maladie d’Alzheimer touche de plus en plus de femmes, soit une femme sur quatre et un homme sur cinq après 85 ans. Le nombre de personnes touchées par cette maladie est en progression, notamment en raison de l’allongement de l’espérance de vie : en 2020, deux millions de personnes environ seront concernées, uniquement pour la population française.
Quelles modifications sur l’organisme ?
La maladie d’Alzheimer se caractérise par une lente dégénérescence des neurones qui débute au niveau de l’hippocampe puis qui s’étend au reste du cerveau. Cette destruction neuronale est le résultat de la progression concomitante de deux types de lésions qui vont accélérer le déclin cognitif, à savoir les lésions neurofibrillaires, et des plaques amyloïdes.
Symptômes
En fonction de la localisation des lésions dans le cerveau, les symptômes observés seront différents. La perte de mémoire est souvent le premier symptôme dont se plaignent les patients et qui permet d’orienter le diagnostic. Dans le cas de la maladie d’Alzheimer, la mémoire épisodique, la mémoire de travail et les fonctions exécutives sont les premières affectées, puis la mémoire sémantique, celle des connaissances générales sur le monde et sur soi.
Au cours de l’évolution de la maladie, des troubles du langage ou des mouvements apparaissent. Les patients finissent par ne plus reconnaitre les objets familiers et leurs proches. Le comportement des malades se dégrade également, avec l’apparition d’une certaine agressivité. Par la suite, des troubles des fonctions exécutives et de l’orientation spatiotemporelle peuvent apparaitre, suivis progressivement par des troubles du langage (aphasie), de l’écriture (dysorthographie), du mouvement (apraxie), du comportement, des troubles de l‘humeur et des troubles du sommeil avec une insomnie.
Utile à tous les âges de la vie, la mémoire est un outil qu’il est nécessaire de faire fonctionner et d’entretenir constamment afin de préserver ses capacités, éviter un vieillissement prématuré et les conséquences d’une défaillance.
Chiffres
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), on estime que 35 millions de personnes souffrent actuellement de démence de type Alzheimer dans le monde, dont 860.000 personnes en France. Rare avant 65 ans, la fréquence de cette pathologie augmente proportionnellement avec l’âge, pour dépasser 15% à 80 ans. La maladie d’Alzheimer touche de plus en plus de femmes, soit une femme sur quatre et un homme sur cinq après 85 ans. Le nombre de personnes touchées par cette maladie est en progression, notamment en raison de l’allongement de l’espérance de vie : en 2020, deux millions de personnes environ seront concernées, uniquement pour la population française.
Quelles modifications sur l’organisme ?
La maladie d’Alzheimer se caractérise par une lente dégénérescence des neurones qui débute au niveau de l’hippocampe puis qui s’étend au reste du cerveau. Cette destruction neuronale est le résultat de la progression concomitante de deux types de lésions qui vont accélérer le déclin cognitif, à savoir les lésions neurofibrillaires, et des plaques amyloïdes.
Symptômes
En fonction de la localisation des lésions dans le cerveau, les symptômes observés seront différents. La perte de mémoire est souvent le premier symptôme dont se plaignent les patients et qui permet d’orienter le diagnostic. Dans le cas de la maladie d’Alzheimer, la mémoire épisodique, la mémoire de travail et les fonctions exécutives sont les premières affectées, puis la mémoire sémantique, celle des connaissances générales sur le monde et sur soi.
Au cours de l’évolution de la maladie, des troubles du langage ou des mouvements apparaissent. Les patients finissent par ne plus reconnaitre les objets familiers et leurs proches. Le comportement des malades se dégrade également, avec l’apparition d’une certaine agressivité. Par la suite, des troubles des fonctions exécutives et de l’orientation spatiotemporelle peuvent apparaitre, suivis progressivement par des troubles du langage (aphasie), de l’écriture (dysorthographie), du mouvement (apraxie), du comportement, des troubles de l‘humeur et des troubles du sommeil avec une insomnie.
Utile à tous les âges de la vie, la mémoire est un outil qu’il est nécessaire de faire fonctionner et d’entretenir constamment afin de préserver ses capacités, éviter un vieillissement prématuré et les conséquences d’une défaillance.