Ces Assises réunissent des professionnels de terrain, des chercheurs, des personnes en difficulté cognitive, des aidants familiaux, des opérateurs, et des décideurs et financeurs afin de définir ensemble, des objectifs prioritaires et une stratégie commune de recherche au service de l’innovation sociale.
« Nous constatons l’émergence de réponses nouvelles très prometteuses depuis près de quinze ans dans la prise en charge de la maladie d’Alzheimer. Mais sans pouvoir évaluer leurs impacts, faute de recherche, elles ne peuvent pas être reproduites, ni généralisées. Nous voulons générer un mouvement de décloisonnement et de synergie entre le terrain et la recherche, et fixer une feuille de route commune » indique Fabrice Gzil, responsable du Pôle Soutien à la recherche et à l’innovation sociale de la Fondation Médéric Alzheimer.
Pour mettre en œuvre cette dynamique, la fondation s’est appuyée sur son réseau « Social Sciences for Dementia », créé en 2014, dont l’originalité est d’associer étroitement des chercheurs académiques et des acteurs de terrain. Elle a également mobilisé l’ensemble des grands opérateurs de soutien à la recherche et à l’innovation sociale, réunis au sein d’un comité de pilotage de ces Assises*.
Une large consultation nationale a été lancée début 2017. Les lignes principales qui se dégageront de ces travaux permettront de déterminer quelles expérimentations de terrain, quels programmes de recherche et quelles stratégies de dissémination il convient de mettre en oeuvre pour relever le défi du vieillissement cognitif.
Le Livre blanc qui paraîtra en mai 2017, contiendra des recommandations issues d’un mouvement collectif visant à mobiliser les décideurs et lancer d’ambitieux programmes de recherche et d’innovation sociale, pour retarder la perte d’autonomie, ainsi qu’améliorer l’accompagnement des personnes en difficulté cognitive et de leurs aidants.
« Nous constatons l’émergence de réponses nouvelles très prometteuses depuis près de quinze ans dans la prise en charge de la maladie d’Alzheimer. Mais sans pouvoir évaluer leurs impacts, faute de recherche, elles ne peuvent pas être reproduites, ni généralisées. Nous voulons générer un mouvement de décloisonnement et de synergie entre le terrain et la recherche, et fixer une feuille de route commune » indique Fabrice Gzil, responsable du Pôle Soutien à la recherche et à l’innovation sociale de la Fondation Médéric Alzheimer.
Pour mettre en œuvre cette dynamique, la fondation s’est appuyée sur son réseau « Social Sciences for Dementia », créé en 2014, dont l’originalité est d’associer étroitement des chercheurs académiques et des acteurs de terrain. Elle a également mobilisé l’ensemble des grands opérateurs de soutien à la recherche et à l’innovation sociale, réunis au sein d’un comité de pilotage de ces Assises*.
Une large consultation nationale a été lancée début 2017. Les lignes principales qui se dégageront de ces travaux permettront de déterminer quelles expérimentations de terrain, quels programmes de recherche et quelles stratégies de dissémination il convient de mettre en oeuvre pour relever le défi du vieillissement cognitif.
Le Livre blanc qui paraîtra en mai 2017, contiendra des recommandations issues d’un mouvement collectif visant à mobiliser les décideurs et lancer d’ambitieux programmes de recherche et d’innovation sociale, pour retarder la perte d’autonomie, ainsi qu’améliorer l’accompagnement des personnes en difficulté cognitive et de leurs aidants.
Des exemples de projets soutenus par la Fondation Médéric Alzheimer
Familles et résidents réunis par la musique Résidence La Bruyère (Groupe Almage) Rueil Malmaison
Créée à l’initiative de la soeur d’un résident, la chorale de la Résidence La Bruyère a permis aux familles de mieux s’impliquer dans la vie de l’établissement. Plus largement, le chant et la musique ont mobilisé de nombreux talents parmi les proches. Aujourd’hui les concerts et les concertos organisés par les familles constituent des exemples concrets de la place que peut avoir l’entourage familial dans la vie d’un établissement pour favoriser des moments de plaisir, de partage et de joie et pour renouveler le dialogue entre les générations.
Programme Eval’zheimer EHPAD Le Parc, à Pontault Combault (Seine et Marne)
Cette unité Alzheimer a mis en oeuvre le programme Eval’zheimer qui intègre une intervention sur l’environnement architectural (ex. l’unité est aménagée un peu comme à la maison) et une sensibilisation des professionnels pour favoriser un meilleur accueil des résidents atteints de la maladie d’Alzheimer (ex. les personnels soignants n’ont pas de blouses blanches, les repas sont pris en communauté, la structure est ouverte sur l’EHPAD attenant, les résidents peuvent donc déambuler…). Une soixantaine d’établissements utilise ce programme en France. En partenariat avec l’Agirc-Arrco, la Fondation Médéric Alzheimer a mené une évaluation de ce programme. Il en ressort qu’Eval’zheimer a un impact positif sur la qualité de vie, la nutrition et le maintien de l’autonomie des résidents, ainsi que sur le stress des aidants professionnels.
« Fast-Track » circuit court aux urgences Groupe Hospitalier Paris Île-de-France Ouest, Site Ambroise Paré
L’équipe des urgences s’est mobilisée pour réduire le temps de passage des personnes âgées fragiles dans son service, et améliorer ainsi leur prise en charge. On sait en effet combien, pour ces personnes, ce temps de passage aux urgences peut être déstabilisant. En créant un outil décisionnel permettant l’identification des facteurs de risque chez les ainés fragiles, on oriente plus rapidement ces patients vers l’unité d’Hospitalisation de courte durée et on réduit ainsi les risques d’aggravation de leur fragilité.
Citoyenneté et vie sociale en accueil de jour Fondation OEuvre de la Croix Saint-Simon, Paris (75)
Grâce à des partenariats locaux, les quatre centres d’accueil de jour de la Fondation Œuvre de la Croix Saint-Simon proposent des ateliers permettant aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer de conserver une vie sociale, tout en favorisant les activités physiques. Ils organisent, par exemple, des visites dans différents lieux de la ville (musée, Archives nationales…), des ateliers dans les jardins de quartier ou encore des conférences intergénérationnelles. Ces actions favorisent la préservation des liens sociaux et contribuent à changer le regard sur les personnes atteintes de troubles cognitifs.
« Les sens en action » EHPAD la résidence de la Weiss (Kaysersberg)
La résidence de la Weiss a mené une réflexion globale sur l’approche sensorielle. L’établissement dispose d’un espace sensoriel et de matériel mobile pour un accompagnement individuel en chambre. L’équipe a envisagé la démarche sensorielle de façon plurielle afin d’individualiser l’accompagnement des résidents. Ainsi, de nombreuses activités sensorielles sont proposées : équithérapie, musique, jardinage, repas thématiques, jeux intergénérationnels… La démarche sensorielle est aussi mobilisée au quotidien, lors des repas par exemple, pour permettre une meilleure communication avec les personnes ayant des troubles cognitifs. Les familles peuvent ainsi réapprendre à communiquer avec leurs proches.
*l’AGIRC-ARRCO, l’Association France Alzheimer et maladies apparentées, la CNAV, la CNSA, la Fondation de France, la Fondation Plan Alzheimer et la Fondation de l’Avenir.
Créée à l’initiative de la soeur d’un résident, la chorale de la Résidence La Bruyère a permis aux familles de mieux s’impliquer dans la vie de l’établissement. Plus largement, le chant et la musique ont mobilisé de nombreux talents parmi les proches. Aujourd’hui les concerts et les concertos organisés par les familles constituent des exemples concrets de la place que peut avoir l’entourage familial dans la vie d’un établissement pour favoriser des moments de plaisir, de partage et de joie et pour renouveler le dialogue entre les générations.
Programme Eval’zheimer EHPAD Le Parc, à Pontault Combault (Seine et Marne)
Cette unité Alzheimer a mis en oeuvre le programme Eval’zheimer qui intègre une intervention sur l’environnement architectural (ex. l’unité est aménagée un peu comme à la maison) et une sensibilisation des professionnels pour favoriser un meilleur accueil des résidents atteints de la maladie d’Alzheimer (ex. les personnels soignants n’ont pas de blouses blanches, les repas sont pris en communauté, la structure est ouverte sur l’EHPAD attenant, les résidents peuvent donc déambuler…). Une soixantaine d’établissements utilise ce programme en France. En partenariat avec l’Agirc-Arrco, la Fondation Médéric Alzheimer a mené une évaluation de ce programme. Il en ressort qu’Eval’zheimer a un impact positif sur la qualité de vie, la nutrition et le maintien de l’autonomie des résidents, ainsi que sur le stress des aidants professionnels.
« Fast-Track » circuit court aux urgences Groupe Hospitalier Paris Île-de-France Ouest, Site Ambroise Paré
L’équipe des urgences s’est mobilisée pour réduire le temps de passage des personnes âgées fragiles dans son service, et améliorer ainsi leur prise en charge. On sait en effet combien, pour ces personnes, ce temps de passage aux urgences peut être déstabilisant. En créant un outil décisionnel permettant l’identification des facteurs de risque chez les ainés fragiles, on oriente plus rapidement ces patients vers l’unité d’Hospitalisation de courte durée et on réduit ainsi les risques d’aggravation de leur fragilité.
Citoyenneté et vie sociale en accueil de jour Fondation OEuvre de la Croix Saint-Simon, Paris (75)
Grâce à des partenariats locaux, les quatre centres d’accueil de jour de la Fondation Œuvre de la Croix Saint-Simon proposent des ateliers permettant aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer de conserver une vie sociale, tout en favorisant les activités physiques. Ils organisent, par exemple, des visites dans différents lieux de la ville (musée, Archives nationales…), des ateliers dans les jardins de quartier ou encore des conférences intergénérationnelles. Ces actions favorisent la préservation des liens sociaux et contribuent à changer le regard sur les personnes atteintes de troubles cognitifs.
« Les sens en action » EHPAD la résidence de la Weiss (Kaysersberg)
La résidence de la Weiss a mené une réflexion globale sur l’approche sensorielle. L’établissement dispose d’un espace sensoriel et de matériel mobile pour un accompagnement individuel en chambre. L’équipe a envisagé la démarche sensorielle de façon plurielle afin d’individualiser l’accompagnement des résidents. Ainsi, de nombreuses activités sensorielles sont proposées : équithérapie, musique, jardinage, repas thématiques, jeux intergénérationnels… La démarche sensorielle est aussi mobilisée au quotidien, lors des repas par exemple, pour permettre une meilleure communication avec les personnes ayant des troubles cognitifs. Les familles peuvent ainsi réapprendre à communiquer avec leurs proches.
*l’AGIRC-ARRCO, l’Association France Alzheimer et maladies apparentées, la CNAV, la CNSA, la Fondation de France, la Fondation Plan Alzheimer et la Fondation de l’Avenir.