« J'ai la mémoir' qui flanche. J'me souviens plus très bien » chantait Jeanne Moreau en 1963.
A terme, le lactate pourrait rendre cette chanson des sixties totalement obsolètes et faire de notre cerveau, qui sait, une véritable encyclopédie et même avoir des effets antidépresseurs…
Plus concrètement, comme le rappelle un récent communiqué de l’EPFL, le lactate est un « dérivé du glucose qui active les récepteurs impliqués dans le processus de mémorisation. Dans le fonctionnement du cerveau, le neurone est roi. Mais son sous-estimé voisin l'astrocyte est en train d'acquérir ses lettres de noblesse à la vitesse d'une transmission synaptique. Cette cellule en forme d'étoile joue en effet un rôle crucial dans la mémoire et l'apprentissage ».
Récemment, les scientifiques suisses sont parvenus à comprendre (in vitro et in vivo sur des souris) le mécanisme moléculaire de ce lactate qui agit comme un accélérateur du processus de mémorisation. Au-delà d’apporter de l’énergie à notre cerveau (très gros consommateur), le lactate jouerait également le rôle de modulateur auprès du neurotransmetteur principal de notre système nerveux.
Pour simplifier les choses : « le glutamate permet de rouler en première ; avec le lactate on enclenche la quatrième et dépasse les 100km/h » souligne le chercheur Pierre Magistretti. Cette découverte pourrait donc permettre, à terme, d’ouvrir de nouvelles voies dans le traitement des troubles cognitifs et de la mémoire mais aussi certaines maladies psychiques telles que la dépression.
A terme, le lactate pourrait rendre cette chanson des sixties totalement obsolètes et faire de notre cerveau, qui sait, une véritable encyclopédie et même avoir des effets antidépresseurs…
Plus concrètement, comme le rappelle un récent communiqué de l’EPFL, le lactate est un « dérivé du glucose qui active les récepteurs impliqués dans le processus de mémorisation. Dans le fonctionnement du cerveau, le neurone est roi. Mais son sous-estimé voisin l'astrocyte est en train d'acquérir ses lettres de noblesse à la vitesse d'une transmission synaptique. Cette cellule en forme d'étoile joue en effet un rôle crucial dans la mémoire et l'apprentissage ».
Récemment, les scientifiques suisses sont parvenus à comprendre (in vitro et in vivo sur des souris) le mécanisme moléculaire de ce lactate qui agit comme un accélérateur du processus de mémorisation. Au-delà d’apporter de l’énergie à notre cerveau (très gros consommateur), le lactate jouerait également le rôle de modulateur auprès du neurotransmetteur principal de notre système nerveux.
Pour simplifier les choses : « le glutamate permet de rouler en première ; avec le lactate on enclenche la quatrième et dépasse les 100km/h » souligne le chercheur Pierre Magistretti. Cette découverte pourrait donc permettre, à terme, d’ouvrir de nouvelles voies dans le traitement des troubles cognitifs et de la mémoire mais aussi certaines maladies psychiques telles que la dépression.