Comme le souligne le réalisateur, « mon film évoque le refus de mourir et l’opportunité de savoir saisir l’amour quand il se présente à vous (…) Même si nous sommes au crépuscule de notre vie, on peut encore tomber amoureux de la même façon qu’à 16 ans. Notre rencontre avec Ghita Norby nous a fait comprendre qu’un film sur les personnes âgées n’est pas forcément un film sur la vieillesse. Il était crucial pour moi que les personnages ne soient pas caractérisés par leur âge mais plutôt par leurs comportements et leurs émotions – la force avec laquelle Lily se bat pour tenir à distance la maladie et la mort par exemple ».
L’histoire ? Lily et Max sont mariés depuis plus de 50 ans. Ils vivent désormais tous les deux dans une maison de retraite, car Max a besoin d’une assistance médicale constante depuis son attaque cérébrale. Lily a mis ses envies de côté, pour être auprès de son époux. Mais un jour tout change… Un homme s’installe dans la chambre d’en face….Et Lily tombe très vite sous son charme ! Pour autant, famille et résidents voient cette nouvelle relation d’un mauvais oeil ! Incomprise par ses enfants et se sentant prisonnière de sa vie avec Max, Lily décide de s’évader de cette prison invisible et d’afficher sa liberté.
Il s'agit du 3ème film du cinéaste danois qui, pour des raisons personnelles, a toujours voulu faire un film dans une maison de retraite. A travers cette fiction, il cherchait plutôt à faire quelque chose qui traite des problèmes des personnes âgées, de leur quotidien, « comme un thriller mais avec des gens de 70/80 ans qui ne courent pas mais marchent comme ils le peuvent, s'embrassent, se battent, etc. ». Dans ce nouvel opus, le réalisateur a mélangé acteurs débutants, expérimentés et de véritables résidents et membres du personnel de maisons de retraite.
« Ma grand-mère a maintenant plus de 90 ans, poursuit Michael Noer, et j’ai toujours eu une très grande affection pour elle. Je n’ai pas pu éviter de la placer dans une maison de retraite, alors que je m’étais promis de ne pas le faire. Le fait de ne pas tenir cette promesse m’a amené à cette réflexion : pour qui bâtissons-nous les maisons de retraite ? Pour les résidents ou bien leur famille ? Je lui rends visite aussi souvent qu’il m’est possible, en m’assurant qu’elle reçoive le meilleur traitement, mais ce ne sera jamais une vraie "maison". Pendant la réalisation du film, j’ai toujours eu ma grand-mère à l’esprit. J’ai pris conscience de la fragilité et de la brièveté de la vie. Et que la seule chose que nous pouvions transmettre c’est l’amour. Voilà pourquoi La chambre d’en face est une histoire sur l’amour, l'équilibre entre la vie et la mort, la négligence et l’affection que l’on éprouve pour ses proches. »
Voici un nouveau film (fort) qui montre, encore une fois, que l’amour n’a pas d’âge et qu’il peut « frapper » à la porte à n’importe quel moment. A Marrakech, La Chambre d’en face est en lice avec quatorze autres longs métrages en compétition, pour la plupart une première ou une seconde œuvre.
La chambre d'en face
Sortie française le 3 février 2016
Réalisé par Michael Noer, avec Ghita Norby, Sven Wollter, Trine Pallesen, etc.
L’histoire ? Lily et Max sont mariés depuis plus de 50 ans. Ils vivent désormais tous les deux dans une maison de retraite, car Max a besoin d’une assistance médicale constante depuis son attaque cérébrale. Lily a mis ses envies de côté, pour être auprès de son époux. Mais un jour tout change… Un homme s’installe dans la chambre d’en face….Et Lily tombe très vite sous son charme ! Pour autant, famille et résidents voient cette nouvelle relation d’un mauvais oeil ! Incomprise par ses enfants et se sentant prisonnière de sa vie avec Max, Lily décide de s’évader de cette prison invisible et d’afficher sa liberté.
Il s'agit du 3ème film du cinéaste danois qui, pour des raisons personnelles, a toujours voulu faire un film dans une maison de retraite. A travers cette fiction, il cherchait plutôt à faire quelque chose qui traite des problèmes des personnes âgées, de leur quotidien, « comme un thriller mais avec des gens de 70/80 ans qui ne courent pas mais marchent comme ils le peuvent, s'embrassent, se battent, etc. ». Dans ce nouvel opus, le réalisateur a mélangé acteurs débutants, expérimentés et de véritables résidents et membres du personnel de maisons de retraite.
« Ma grand-mère a maintenant plus de 90 ans, poursuit Michael Noer, et j’ai toujours eu une très grande affection pour elle. Je n’ai pas pu éviter de la placer dans une maison de retraite, alors que je m’étais promis de ne pas le faire. Le fait de ne pas tenir cette promesse m’a amené à cette réflexion : pour qui bâtissons-nous les maisons de retraite ? Pour les résidents ou bien leur famille ? Je lui rends visite aussi souvent qu’il m’est possible, en m’assurant qu’elle reçoive le meilleur traitement, mais ce ne sera jamais une vraie "maison". Pendant la réalisation du film, j’ai toujours eu ma grand-mère à l’esprit. J’ai pris conscience de la fragilité et de la brièveté de la vie. Et que la seule chose que nous pouvions transmettre c’est l’amour. Voilà pourquoi La chambre d’en face est une histoire sur l’amour, l'équilibre entre la vie et la mort, la négligence et l’affection que l’on éprouve pour ses proches. »
Voici un nouveau film (fort) qui montre, encore une fois, que l’amour n’a pas d’âge et qu’il peut « frapper » à la porte à n’importe quel moment. A Marrakech, La Chambre d’en face est en lice avec quatorze autres longs métrages en compétition, pour la plupart une première ou une seconde œuvre.
La chambre d'en face
Sortie française le 3 février 2016
Réalisé par Michael Noer, avec Ghita Norby, Sven Wollter, Trine Pallesen, etc.