Dans ce contexte, les douze fédérations et associations du Grand Age appellent dans une tribune conjointe tous les candidats à la présidence de la République à s’engager à mettre en œuvre cette réforme dès leur élection.
Soyons juste : des mesures historiques ont été prises récemment, comme par exemple la création de la branche autonomie de la sécurité sociale et la revalorisation des métiers du Grand âge.
Mais elles restent largement insuffisantes, pour répondre aux difficultés immédiates et plus encore, pour faire face au défi démographique qui s’amorce. La « vague grise » arrive alors que le secteur du Grand âge tente déjà de résister face à un manque de moyens humains et financiers chronique.
Car la transformation démographique que nous allons connaitre s’impose à tous : dans les 20 ans à venir, le nombre de personnes de plus de 75 ans va quasiment doubler et représenter près de 11 millions de personnes contre moins de 6 millions aujourd’hui.
Il ne s’agit pas d’un sujet théorique. Ces personnes, c’est nous ou nos parents. Et ce futur du vieillissement est tout proche : dès 2025, les besoins d’accompagnement augmenteront de façon spectaculaire de sorte que la préservation de l’autonomie des personnes âgées devient un impératif catégorique.
Il faut l’affirmer avec force : oui, cet accompagnement que nous voulons solidaire et qui suppose une augmentation décisive des moyens humains consacrés au Grand âge aura un coût pour la collectivité.
Mais ce coût sera bien moins grand que celui de l’immobilisme qui entrainerait des dépenses considérables subies liées à la multiplication des pathologies chroniques et des pertes de chance.
Ainsi l’ambition d’une société de la longévité est une ambition réaliste pour vivre mieux plus longtemps et pour préserver notre protection sociale. La réforme de l’accompagnement du Grand âge ne peut plus se permettre d’être pour demain. Notre pays, nos grands-parents, nos parents, et nous demain ne pouvons plus attendre.
Les personnes âgées doivent pouvoir choisir leur mode d’accompagnement – à domicile, en établissement ou dans un tiers lieu – bénéficier d’un temps de présence professionnelle suffisant, adapter leur logement... Le défi est immense et suppose la mise en œuvre d’une réforme majeure, pour adapter l’ensemble de notre société au vieillissement.
Il est donc impératif que, dès le début de la prochaine mandature, soit lancée dans les 100 jours du prochain Gouvernement la réforme du Grand âge au travers d’une loi de programmation à la hauteur des attentes et besoins des personnes âgées d’aujourd’hui et de demain, de leurs proches et des professionnels qui les accompagnent au quotidien.
Retrouvez l'appel
Soyons juste : des mesures historiques ont été prises récemment, comme par exemple la création de la branche autonomie de la sécurité sociale et la revalorisation des métiers du Grand âge.
Mais elles restent largement insuffisantes, pour répondre aux difficultés immédiates et plus encore, pour faire face au défi démographique qui s’amorce. La « vague grise » arrive alors que le secteur du Grand âge tente déjà de résister face à un manque de moyens humains et financiers chronique.
Car la transformation démographique que nous allons connaitre s’impose à tous : dans les 20 ans à venir, le nombre de personnes de plus de 75 ans va quasiment doubler et représenter près de 11 millions de personnes contre moins de 6 millions aujourd’hui.
Il ne s’agit pas d’un sujet théorique. Ces personnes, c’est nous ou nos parents. Et ce futur du vieillissement est tout proche : dès 2025, les besoins d’accompagnement augmenteront de façon spectaculaire de sorte que la préservation de l’autonomie des personnes âgées devient un impératif catégorique.
Il faut l’affirmer avec force : oui, cet accompagnement que nous voulons solidaire et qui suppose une augmentation décisive des moyens humains consacrés au Grand âge aura un coût pour la collectivité.
Mais ce coût sera bien moins grand que celui de l’immobilisme qui entrainerait des dépenses considérables subies liées à la multiplication des pathologies chroniques et des pertes de chance.
Ainsi l’ambition d’une société de la longévité est une ambition réaliste pour vivre mieux plus longtemps et pour préserver notre protection sociale. La réforme de l’accompagnement du Grand âge ne peut plus se permettre d’être pour demain. Notre pays, nos grands-parents, nos parents, et nous demain ne pouvons plus attendre.
Les personnes âgées doivent pouvoir choisir leur mode d’accompagnement – à domicile, en établissement ou dans un tiers lieu – bénéficier d’un temps de présence professionnelle suffisant, adapter leur logement... Le défi est immense et suppose la mise en œuvre d’une réforme majeure, pour adapter l’ensemble de notre société au vieillissement.
Il est donc impératif que, dès le début de la prochaine mandature, soit lancée dans les 100 jours du prochain Gouvernement la réforme du Grand âge au travers d’une loi de programmation à la hauteur des attentes et besoins des personnes âgées d’aujourd’hui et de demain, de leurs proches et des professionnels qui les accompagnent au quotidien.
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