Selon cette récente étude Odoxa, parmi les non-retraités, près des deux-tiers (64%) des Français ne se sentent à même de poursuivre leur travail à temps plein au-delà de 62 ans et largement plus de la moitié, 58%, a peur de devoir rester au chômage en fin de carrière. Une crainte bien légitime…
Point important de cette étude : ceux qui ne se sentent pas capables de travailler à temps plein au-delà de 62 ans sont principalement les seniors : 68% chez les 50-64 ans et près des trois-quarts -72%- chez les employés et ouvriers.
À l’inverse, plus des trois-quarts (78%) de ces sondés non-retraités seraient d’accord pour qu'il soit possible de décider soi-même de s'arrêter ou de continuer à travailler, sans limite d’âge.
Par ailleurs, 61% seraient également pour l’instauration d’un système de retraite progressif permettant de travailler plus longtemps mais sur un volume horaire réduit. Et pour plus de la moitié, 52%, ils aimeraient pouvoir travailler, au moins à temps partiel, même après leur retraite.
Sans trop de surprise, en entreprise, les salariés seniors sont plutôt bien vus : ils sont jugés expérimentés à 93%, autonomes à 91%, compétents à 90% et utiles à 88%. Toutefois, et là encore, ce n’est pas une surprise, ils sont plus de la moitié (57%) à se sentir discriminés en entreprise.
Un « potentiel de discrimination » qui se lit d’ailleurs dans les chiffres de ce sondage Odoxa : en effet, on constate un différentiel important de perception des salariés seniors selon les catégories d’âge…
Ainsi, chez les salariés plus jeunes, chez les 35-49 ans (ceux qui sont généralement aux postes de direction), ils ne sont que 45% à juger que les salariés seniors sont innovants (contre 59% des 50-64 ans) et ils sont également nettement moins nombreux à les trouver adaptables (58% contre 75%) et dynamiques (60% contre 74%).
Les Français sont aussi moins positifs sur le fait qu’ils soient adaptables (66%) et dynamiques (64%) et ils s’avèrent même minoritaires à les juger innovants : moins de la moitié (49%). Et si six Français sur dix ne considèrent pas que les seniors sont des salariés « coûteux » pour les entreprises (58%), ils sont en revanche une proportion équivalente à juger qu’ils sont discriminés (57%).
La quasi-totalité des sondés (90%) considèrent que les seniors restent toutefois « un atout pour les entreprises » et une petite majorité, 52%, estime qu’ils sont mal considérés dans le monde du travail...
Toujours selon cette grande étude, le regard sur l’apport des salariés seniors à l’entreprise reste très positif : ainsi, une large majorité, 87%, considère qu’embaucher des salariés seniors est une bonne chose pour les entreprises et le même pourcentage qu’ils constituent un atout pour les sociétés.
De même, 70% des Français et près des trois-quarts -74%- des 50-64 ans estiment qu’en entreprise, les échanges entre les différentes générations fonctionnent bien.
Pour autant, les sondés pensent que leur réalité professionnelle est difficile. Pour une large majorité (88%), après 50 ans, il devient difficile de trouver un emploi correspondant à sa compétence (d’autres chiffres sont d’ailleurs là pour le prouver). Et 52% estiment que les salariés seniors ne sont pas bien considérés dans les entreprises, tout comme 53% des 50-64 ans. Point d’angélisme non plus… D’ailleurs cette réserve émise sur la place des salariés seniors en entreprise se retrouve dans un regard critique sur l’intégration globale des seniors dans la vie quotidienne : ainsi, plus de la moitié (53%) des Français et 58% des 50-64 ans, considèrent que les seniors, les plus de 50 ans, sont bien considérés par la société…
Autre point de ce sondage : la fin de carrière est redoutée par les sondés, mais ils ont en revanche une image extrêmement positive de la retraite qui pour eux, incarne la liberté (87%), le repos (84%), le début d’une nouvelle vie (83%) et l’épanouissement (75%).
De manière assez surprenante, le sentiment que cette période s’accompagne d’ouverture sociale est également très élevé (61%) alors que seulement un gros quart (27%) l’associe à l’ennui. Seul bémol concernant cette image très positive, les deux-tiers associent la retraite à une baisse du pouvoir d’achat (une réalité d’ailleurs) et uniquement 45% à la forme physique.
A souligner aussi que les retraités semblent être encore plus positifs que les salariés sur cette période (la retraite) ! Ils sont même majoritaires à l’associer à une « bonne santé » (53% contre 40% des salariés).
Enfin, dernier enseignement, les Français encore non-retraités ont de nombreux projets pour cette période : cadre de vie apaisé (87%), voyages (83%) et bricolage (82%) ainsi qu’éducation des petits enfants (74%), sport (67%) et activités associatives (64%).
*L’enquête a été menée les 8 et 9 février 2023 auprès d’un échantillon de 1 005 Français,représentatif de la population française âgée de 18 ans.
Point important de cette étude : ceux qui ne se sentent pas capables de travailler à temps plein au-delà de 62 ans sont principalement les seniors : 68% chez les 50-64 ans et près des trois-quarts -72%- chez les employés et ouvriers.
À l’inverse, plus des trois-quarts (78%) de ces sondés non-retraités seraient d’accord pour qu'il soit possible de décider soi-même de s'arrêter ou de continuer à travailler, sans limite d’âge.
Par ailleurs, 61% seraient également pour l’instauration d’un système de retraite progressif permettant de travailler plus longtemps mais sur un volume horaire réduit. Et pour plus de la moitié, 52%, ils aimeraient pouvoir travailler, au moins à temps partiel, même après leur retraite.
Sans trop de surprise, en entreprise, les salariés seniors sont plutôt bien vus : ils sont jugés expérimentés à 93%, autonomes à 91%, compétents à 90% et utiles à 88%. Toutefois, et là encore, ce n’est pas une surprise, ils sont plus de la moitié (57%) à se sentir discriminés en entreprise.
Un « potentiel de discrimination » qui se lit d’ailleurs dans les chiffres de ce sondage Odoxa : en effet, on constate un différentiel important de perception des salariés seniors selon les catégories d’âge…
Ainsi, chez les salariés plus jeunes, chez les 35-49 ans (ceux qui sont généralement aux postes de direction), ils ne sont que 45% à juger que les salariés seniors sont innovants (contre 59% des 50-64 ans) et ils sont également nettement moins nombreux à les trouver adaptables (58% contre 75%) et dynamiques (60% contre 74%).
Les Français sont aussi moins positifs sur le fait qu’ils soient adaptables (66%) et dynamiques (64%) et ils s’avèrent même minoritaires à les juger innovants : moins de la moitié (49%). Et si six Français sur dix ne considèrent pas que les seniors sont des salariés « coûteux » pour les entreprises (58%), ils sont en revanche une proportion équivalente à juger qu’ils sont discriminés (57%).
La quasi-totalité des sondés (90%) considèrent que les seniors restent toutefois « un atout pour les entreprises » et une petite majorité, 52%, estime qu’ils sont mal considérés dans le monde du travail...
Toujours selon cette grande étude, le regard sur l’apport des salariés seniors à l’entreprise reste très positif : ainsi, une large majorité, 87%, considère qu’embaucher des salariés seniors est une bonne chose pour les entreprises et le même pourcentage qu’ils constituent un atout pour les sociétés.
De même, 70% des Français et près des trois-quarts -74%- des 50-64 ans estiment qu’en entreprise, les échanges entre les différentes générations fonctionnent bien.
Pour autant, les sondés pensent que leur réalité professionnelle est difficile. Pour une large majorité (88%), après 50 ans, il devient difficile de trouver un emploi correspondant à sa compétence (d’autres chiffres sont d’ailleurs là pour le prouver). Et 52% estiment que les salariés seniors ne sont pas bien considérés dans les entreprises, tout comme 53% des 50-64 ans. Point d’angélisme non plus… D’ailleurs cette réserve émise sur la place des salariés seniors en entreprise se retrouve dans un regard critique sur l’intégration globale des seniors dans la vie quotidienne : ainsi, plus de la moitié (53%) des Français et 58% des 50-64 ans, considèrent que les seniors, les plus de 50 ans, sont bien considérés par la société…
Autre point de ce sondage : la fin de carrière est redoutée par les sondés, mais ils ont en revanche une image extrêmement positive de la retraite qui pour eux, incarne la liberté (87%), le repos (84%), le début d’une nouvelle vie (83%) et l’épanouissement (75%).
De manière assez surprenante, le sentiment que cette période s’accompagne d’ouverture sociale est également très élevé (61%) alors que seulement un gros quart (27%) l’associe à l’ennui. Seul bémol concernant cette image très positive, les deux-tiers associent la retraite à une baisse du pouvoir d’achat (une réalité d’ailleurs) et uniquement 45% à la forme physique.
A souligner aussi que les retraités semblent être encore plus positifs que les salariés sur cette période (la retraite) ! Ils sont même majoritaires à l’associer à une « bonne santé » (53% contre 40% des salariés).
Enfin, dernier enseignement, les Français encore non-retraités ont de nombreux projets pour cette période : cadre de vie apaisé (87%), voyages (83%) et bricolage (82%) ainsi qu’éducation des petits enfants (74%), sport (67%) et activités associatives (64%).
*L’enquête a été menée les 8 et 9 février 2023 auprès d’un échantillon de 1 005 Français,représentatif de la population française âgée de 18 ans.