Dans un communiqué de l’Université américaine, Kirk Erickson, responsable de cette étude souligne : « en vieillissant, la taille de notre cerveau diminue, ce qui peut entrainer des problèmes de mémoire. Au vue de nos résultats, nous pensons que faire pratiquer des exercices physiques à des personnes âgées bien encadrées devraient permettre de réduire le risque de développer des démence ou la maladie d’Alzheimer ».
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Pour parvenir à ces conclusions, les scientifiques américains ont suivi 299 seniors de 65 ans et plus sans problème de démence et leur ont demandé de comptabiliser le nombre de kilomètres qu’ils parcourraient chaque semaine… Au bout de neuf ans, les chercheurs ont scanné les cerveaux de ces aînés afin d’en mesurer la taille.

Les spécialistes américains ont alors constaté que les seniors qui marchaient beaucoup (entre 10 et 15 km toutes les semaines) avaient conservé plus de matière grise (couche supérieure du cerveau qui contient une formidable concentration de neurones) que ceux qui marchaient moins de 10 km par semaine.

Puis quatre ans plus tard, les participants ont passé un examen médical pour vérifier s’ils avaient -ou pas- développer des signes de démence… Les scientifiques ont ainsi remarqué que les « gros marcheurs » courraient deux fois moins de risques de voir leurs capacités cognitives s’altérer que les autres.

Encore une étude qui vient confirmer qu’il vaut mieux marcher que prendre la voiture ou les transports en commun. C’est bénéfique à notre santé physique et mentale, c’est économique (mettre un pied devant ne coûte rien d’autre qu’un petit effort) et c’est bon pour notre planète. Donc, en avant, marche !