Les résultats de cette enquête ont révélé que pour 95% des européens interrogés, la confiance sexuelle intervient dans la qualité des rapports sexuels. Toutefois, il ressort, tous pays confondus, que, pour améliorer leur vie sexuelle, trois hommes sur cinq souhaiteraient une érection plus rigide et plus durable.
De même, un tiers (30%) des hommes de 25 à 64 ans n’obtient pas d’érection rigide, et entre 55 et 65 ans, 14 % des hommes ne peuvent pas achever leur pénétration faute d’une érection suffisamment rigide (13 % en France).
Cette « incapacité » à satisfaire leur partenaire génère un manque de confiance sexuelle, elle-même provocatrice de mal être. Ainsi, concluent les responsables de cette enquête, une très large majorité des hommes (90%) s’accorde sur le fait qu’un manque de confiance sexuelle peut également avoir un effet négatif sur les aspects non sexuels de leur vie…
La confiance : du concept à la réalité clinique
S’il est un mot que les médecins entendent souvent, à propos des troubles sexuels, c’est bien celui de confiance. Est-ce que le manque de confiance en soi génère des troubles de l’érection ou est-ce que les troubles de l’érection sont la cause d’une perte de confiance en soi ?
Qu’est ce que la confiance ?
« Sans doute faut-il voir dans les fulgurantes transformations des sociétés contemporaines, l’origine du sentiment d’incertitude généralisée qui habite l’individu et auquel la confiance fait écho. » déclare le Dr André Corman. En effet, on ne peut parler de confiance que si l’existence d’une incertitude ou d’un doute est reconnue. « On parle ordinairement de confiance pour désigner l’attitude que l’on a, à l’égard d’un être ou d’un objet dont on pense prévoir le comportement futur ».
La confiance est ainsi la conséquence d’une réflexion dans l’estimation du probable, en présence d’une incertitude. Elle se construit sur des faits et ne s’accorde pas les yeux fermés… En psychologie, la confiance en soi s’acquiert par le biais d’expériences et de réussites… « Etre confiant, c’est se penser capable d’aboutir à ce que l’on veut, au but que l’on s’est fixé. La confiance en soi est fondée sur nos actes et conditionne l’estime de soi », confie de son côté le Dr Sylvain Mimoun.
Il faut agir pour réussir et c’est en réussissant que la confiance revient.
De même, un tiers (30%) des hommes de 25 à 64 ans n’obtient pas d’érection rigide, et entre 55 et 65 ans, 14 % des hommes ne peuvent pas achever leur pénétration faute d’une érection suffisamment rigide (13 % en France).
Cette « incapacité » à satisfaire leur partenaire génère un manque de confiance sexuelle, elle-même provocatrice de mal être. Ainsi, concluent les responsables de cette enquête, une très large majorité des hommes (90%) s’accorde sur le fait qu’un manque de confiance sexuelle peut également avoir un effet négatif sur les aspects non sexuels de leur vie…
La confiance : du concept à la réalité clinique
S’il est un mot que les médecins entendent souvent, à propos des troubles sexuels, c’est bien celui de confiance. Est-ce que le manque de confiance en soi génère des troubles de l’érection ou est-ce que les troubles de l’érection sont la cause d’une perte de confiance en soi ?
Qu’est ce que la confiance ?
« Sans doute faut-il voir dans les fulgurantes transformations des sociétés contemporaines, l’origine du sentiment d’incertitude généralisée qui habite l’individu et auquel la confiance fait écho. » déclare le Dr André Corman. En effet, on ne peut parler de confiance que si l’existence d’une incertitude ou d’un doute est reconnue. « On parle ordinairement de confiance pour désigner l’attitude que l’on a, à l’égard d’un être ou d’un objet dont on pense prévoir le comportement futur ».
La confiance est ainsi la conséquence d’une réflexion dans l’estimation du probable, en présence d’une incertitude. Elle se construit sur des faits et ne s’accorde pas les yeux fermés… En psychologie, la confiance en soi s’acquiert par le biais d’expériences et de réussites… « Etre confiant, c’est se penser capable d’aboutir à ce que l’on veut, au but que l’on s’est fixé. La confiance en soi est fondée sur nos actes et conditionne l’estime de soi », confie de son côté le Dr Sylvain Mimoun.
Il faut agir pour réussir et c’est en réussissant que la confiance revient.
La dysfonction érectile altère la confiance
La dysfonction érectile altère profondément la confiance à tous les niveaux, aussi bien envers soi-même que dans ses rapports avec les autres (partenaire, environnement, médecin...)
La confiance en soi
L’impact des troubles sexuels déborde largement de la sphère sexuelle et constitue pour l’homme un véritable problème d’identité et s’étend à la vie relationnelle (perte de la confiance en soi). L’homme est envahi par des sentiments de dévalorisation, d’humiliation… tel que « je ne suis plus un homme ».
A cela s’ajoute « l’anxiété de performance après une ou deux pannes » et la peur de l’échec. Elle est à l’origine d’un véritable cercle vicieux contribuant à maintenir et aggraver les troubles. Cette anxiété de performance fait le lit de la dysfonction érectile.
Par ailleurs, d’un point de vue physiologique, le stress et l’anxiété inhibent l’érection. En effet, les médiateurs chimiques du stress réactivent le centre orthosympathique qui agit comme un frein à l’érection.
La confiance dans le dialogue médecin/patient
Les hommes atteints de troubles de l’érection tardent encore trop souvent à en parler à un médecin, alors qu’ils souhaiteraient pourtant être aidés… Ils évitent le sujet du fait de leur honte, de leur crainte d’être jugés ou parce qu’ils craignent que leur demande soit rejetée…
Une enquête (Fisher W, Meryn S, JMHG) menée sur 298 hommes afin de connaître leurs principales émotions ressenties lors de leur première consultation, montre que les patients sont : « plein d’espoir » (52%), « angoissés » (30%), « gênés » (29%) et « soulagés » (28%).
« En majorité, ils n’ont pas confiance dans la réaction du médecin et n’en parlent pas spontanément. Différentes enquêtes ont montré que les hommes attendent du médecin qu’il pose la question de la sexualité », souligne encore le Dr André Corman. Et d'ajouter : « Or, le médecin n’a pas forcément envie : lui aussi il n’a pas toujours confiance… En effet, pour beaucoup de médecins généralistes, il est difficile de parler de sexualité, ils se sentent parfois mal préparés à mener un entretien sur les troubles sexuels, ils n’ont pas été vraiment formés à cela… »
La confiance dans le traitement
L’homme s’interroge et s’inquiète sur l’efficacité du traitement et sur ses effets secondaires.
« La communication sur le médicament est essentielle pour créer la confiance. Le médecin doit bien expliquer le traitement, son mécanisme d’action et persuader le patient que cela va être efficace, sinon il va rester dans l’anxiété et dans l’échec… » poursuit le Dr André Corman. Plus l’homme constate la rigidité de son érection et son maintien sur une durée suffisante et plus il reprend confiance.
La confiance dans la réaction de la partenaire
L’homme souffrant de dysfonction érectile appréhende souvent la réaction de sa partenaire. Il doit être déculpabilisé et mis en confiance. De son côté, la partenaire aussi devrait être vue en consultation pour être déculpabilisée et mise en confiance. Moins une femme a confiance en elle, plus elle aura des réactions négatives vis-à-vis de son partenaire. « Expliquer au couple le mécanisme de cercle vicieux peut dédramatiser la situation et passer au cercle vertueux. La réussite amène la confiance et la confiance la réussite » précise le Dr Sylvain Mimoun
La restauration de l’intimité et de la confiance au sein d’un couple est capitale pour une stimulation harmonieuse et sans angoisse. « Si la femme retrouve d’agréables sensations, elle deviendra le meilleur soutien de la confiance de l’homme. Il est important que la femme aussi retrouve des changements positifs dans sa propre sexualité pour qu’ils se soutiennent l’un l’autre » rappelle le Dr Sylvain Mimoun
La confiance en soi
L’impact des troubles sexuels déborde largement de la sphère sexuelle et constitue pour l’homme un véritable problème d’identité et s’étend à la vie relationnelle (perte de la confiance en soi). L’homme est envahi par des sentiments de dévalorisation, d’humiliation… tel que « je ne suis plus un homme ».
A cela s’ajoute « l’anxiété de performance après une ou deux pannes » et la peur de l’échec. Elle est à l’origine d’un véritable cercle vicieux contribuant à maintenir et aggraver les troubles. Cette anxiété de performance fait le lit de la dysfonction érectile.
Par ailleurs, d’un point de vue physiologique, le stress et l’anxiété inhibent l’érection. En effet, les médiateurs chimiques du stress réactivent le centre orthosympathique qui agit comme un frein à l’érection.
La confiance dans le dialogue médecin/patient
Les hommes atteints de troubles de l’érection tardent encore trop souvent à en parler à un médecin, alors qu’ils souhaiteraient pourtant être aidés… Ils évitent le sujet du fait de leur honte, de leur crainte d’être jugés ou parce qu’ils craignent que leur demande soit rejetée…
Une enquête (Fisher W, Meryn S, JMHG) menée sur 298 hommes afin de connaître leurs principales émotions ressenties lors de leur première consultation, montre que les patients sont : « plein d’espoir » (52%), « angoissés » (30%), « gênés » (29%) et « soulagés » (28%).
« En majorité, ils n’ont pas confiance dans la réaction du médecin et n’en parlent pas spontanément. Différentes enquêtes ont montré que les hommes attendent du médecin qu’il pose la question de la sexualité », souligne encore le Dr André Corman. Et d'ajouter : « Or, le médecin n’a pas forcément envie : lui aussi il n’a pas toujours confiance… En effet, pour beaucoup de médecins généralistes, il est difficile de parler de sexualité, ils se sentent parfois mal préparés à mener un entretien sur les troubles sexuels, ils n’ont pas été vraiment formés à cela… »
La confiance dans le traitement
L’homme s’interroge et s’inquiète sur l’efficacité du traitement et sur ses effets secondaires.
« La communication sur le médicament est essentielle pour créer la confiance. Le médecin doit bien expliquer le traitement, son mécanisme d’action et persuader le patient que cela va être efficace, sinon il va rester dans l’anxiété et dans l’échec… » poursuit le Dr André Corman. Plus l’homme constate la rigidité de son érection et son maintien sur une durée suffisante et plus il reprend confiance.
La confiance dans la réaction de la partenaire
L’homme souffrant de dysfonction érectile appréhende souvent la réaction de sa partenaire. Il doit être déculpabilisé et mis en confiance. De son côté, la partenaire aussi devrait être vue en consultation pour être déculpabilisée et mise en confiance. Moins une femme a confiance en elle, plus elle aura des réactions négatives vis-à-vis de son partenaire. « Expliquer au couple le mécanisme de cercle vicieux peut dédramatiser la situation et passer au cercle vertueux. La réussite amène la confiance et la confiance la réussite » précise le Dr Sylvain Mimoun
La restauration de l’intimité et de la confiance au sein d’un couple est capitale pour une stimulation harmonieuse et sans angoisse. « Si la femme retrouve d’agréables sensations, elle deviendra le meilleur soutien de la confiance de l’homme. Il est important que la femme aussi retrouve des changements positifs dans sa propre sexualité pour qu’ils se soutiennent l’un l’autre » rappelle le Dr Sylvain Mimoun
De la mesure au traitement de la dysfonction érectile
La dysfonction érectile est un phénomène complexe aux multiples retentissements physiques et psychologiques. Afin d’en évaluer tous les paramètres (et notamment « la confiance »), différents outils de diagnostic et de suivi ont été élaborés.
Ainsi, de nombreux questionnaires patients et échelles ont été mis au point afin d’évaluer la dysfonction érectile (DE) et l’efficacité d’un traitement. Ils sont généralement complémentaires et montrent bien les multiples facettes de la DE et son impact sur la qualité de vie. Ils sont utilisés au cours des essais cliniques, mais ils peuvent aussi aider à la prise en charge du patient.
La prise en charge de la DE n’est jamais, sauf rares exceptions, ni uniquement physique, ni uniquement psychique, mais elle vise à obtenir une intégration dans la vie psychoémotionnelle et affective de l’homme et dans la dynamique du couple. Il faut que le patient retrouve confiance en lui, mais il doit avoir également confiance dans sa partenaire, dans le médecin et dans le traitement.
Personnalisation de la prise en charge
Le médecin doit avant tout rassurer le patient : il existe des moyens pour l’aider. Il lui proposera une prise en charge adaptée. Le traitement oral par un inhibiteur de la phosphodiestérase de type 5 comme le sildénafil est l’un des traitements existant sur le marché. La posologie initiale recommandée est de 50 mg à prendre selon les besoins, environ une heure avant toute activité sexuelle. En fonction de l’efficacité et de la tolérance, la dose peut être portée à 100 mg (dose maximale) ou réduite à 25 mg.
Confiance dans les explications du médecin
« Il est nécessaire que la prescription soit bien encadrée pour une utilisation optimale du traitement. En effet, on constate parfois des échecs des traitements médicamenteux lorsqu’il n’y a pas eu suffisamment d’explications et de soutien de la part du médecin » précise le Dr Sylvain Mimoun.
Il appartient au médecin d’expliquer le mécanisme d’action du médicament : il s’agit d’un grand facilitateur de l’érection qui nécessite une stimulation sexuelle. L’homme doit être encouragé à faire plusieurs essais et si cela ne marche pas, à augmenter la posologie tout en s’assurant de la bonne tolérance.
Confiance dans un traitement efficace et bien toléré
De nombreuses études ont confirmé une amélioration significative de la qualité de vie dans son ensemble, et pas seulement dans sa dimension sexuelle, associée à une amélioration de toute une série de paramètres psychologiques (anxiété, dépression, confiance en soi..) et des indices généraux de santé, après un traitement efficace des problèmes d’érection par le sildénafil.
La célèbre pilule bleue a célébré son 10ème anniversaire l’année dernière. Elle a été utilisée par plus de 35 millions d’hommes dans plus de 120 pays.
Ainsi, de nombreux questionnaires patients et échelles ont été mis au point afin d’évaluer la dysfonction érectile (DE) et l’efficacité d’un traitement. Ils sont généralement complémentaires et montrent bien les multiples facettes de la DE et son impact sur la qualité de vie. Ils sont utilisés au cours des essais cliniques, mais ils peuvent aussi aider à la prise en charge du patient.
La prise en charge de la DE n’est jamais, sauf rares exceptions, ni uniquement physique, ni uniquement psychique, mais elle vise à obtenir une intégration dans la vie psychoémotionnelle et affective de l’homme et dans la dynamique du couple. Il faut que le patient retrouve confiance en lui, mais il doit avoir également confiance dans sa partenaire, dans le médecin et dans le traitement.
Personnalisation de la prise en charge
Le médecin doit avant tout rassurer le patient : il existe des moyens pour l’aider. Il lui proposera une prise en charge adaptée. Le traitement oral par un inhibiteur de la phosphodiestérase de type 5 comme le sildénafil est l’un des traitements existant sur le marché. La posologie initiale recommandée est de 50 mg à prendre selon les besoins, environ une heure avant toute activité sexuelle. En fonction de l’efficacité et de la tolérance, la dose peut être portée à 100 mg (dose maximale) ou réduite à 25 mg.
Confiance dans les explications du médecin
« Il est nécessaire que la prescription soit bien encadrée pour une utilisation optimale du traitement. En effet, on constate parfois des échecs des traitements médicamenteux lorsqu’il n’y a pas eu suffisamment d’explications et de soutien de la part du médecin » précise le Dr Sylvain Mimoun.
Il appartient au médecin d’expliquer le mécanisme d’action du médicament : il s’agit d’un grand facilitateur de l’érection qui nécessite une stimulation sexuelle. L’homme doit être encouragé à faire plusieurs essais et si cela ne marche pas, à augmenter la posologie tout en s’assurant de la bonne tolérance.
Confiance dans un traitement efficace et bien toléré
De nombreuses études ont confirmé une amélioration significative de la qualité de vie dans son ensemble, et pas seulement dans sa dimension sexuelle, associée à une amélioration de toute une série de paramètres psychologiques (anxiété, dépression, confiance en soi..) et des indices généraux de santé, après un traitement efficace des problèmes d’érection par le sildénafil.
La célèbre pilule bleue a célébré son 10ème anniversaire l’année dernière. Elle a été utilisée par plus de 35 millions d’hommes dans plus de 120 pays.