Dans une première étude, un groupe chinois a examiné l’association possible de la consommation de café normal, de café décaféiné et de caféine sur la performance cognitive de 2 513 adultes âgés d’au moins 60 ans à partir des données américaines de la National Health and Nutrition Examination Survey 2011-2014.
Les consommations de café et de caféine ont été obtenues sur la base des souvenirs de deux périodes de 24h. La performance cognitive a été évaluée par le test validé du Consortium to Establish a Registry for Alzheimer’s Disease, un test sur la facilité à se remémorer des noms d’animaux et le Digit Symbol Substitution Test.
Par rapport aux non-consommateurs de café, la consommation de 266,4-495 g/j améliorait de 44% la performance dans le score du DSST. Comparés aux non-consommateurs de café décaféiné, les individus consommant au moins 384,8 g/j voyaient leur score au test DSST amélioré de 32%.
Enfin, comparé au quartile le plus faible de consommation de caféine provenant du café, le score des consommateurs au test CERAD était amélioré de 38%. Des associations en forme de L étaient apparentes pour le café en général, le café caféiné et la caféine provenant du café pour les scores au test DSST et au test CERAD.
Même si les auteurs n’ont pas retrouvé d’association significative sur d’autres dimensions de la fonction cognitive, leur étude suggère malgré tout que la consommation de café en général, de café caféiné et de caféine provenant du café est associée à une amélioration de la performance cognitive ce qui n’est pas le cas du café décaféiné et montre clairement le rôle du café dans cette association.
Une seconde étude, finlandaise, a exploré le rôle potentiel du café dans la performance physique chez l’individu âgé. La consommation habituelle de café a été associée à un risque réduit de développer diverses maladies chroniques liées à une mauvaise performance physique.
Ici, les auteurs se sont intéressés aux associations entre la consommation de café et la performance physique dans une communauté d’hommes très âgés de la Helsinki Businessmen Study (HBS).
Les auteurs ont sélectionné ont sélectionné au hasard un échantillon de 126 survivants dans l’étude HBS âgés en moyenne de 87 ans et ont mesuré leur performance physique à l’aide de tests dédiés Short Physical Performance Battery (SPPB).
La consommation de café a été déduite de leurs relevés quotidiens sur 3 jours. Il apparaît que la consommation de café est associée positivement à une vitesse de marche plus rapide à un meilleur score SPPB et à un meilleur score de levers d’une chaise.
L’association du café avec la vitesse de marche plus rapide persiste après ajustement pour l’âge, le tour de taille, l’activité physique, le rythme cardiaque, et la protéine C-réactive hautement sensible. Il apparaît donc que la consommation plus élevée de café au cours de la vie est associée de manière indépendante à une meilleure performance physique chez les hommes et une accélération de la marche qui sont d’importants déterminants de la santé et de la survie des personnes âgées.
Une troisième étude s’est intéressée aux effets de la consommation de café au cours de la vie sur la survie jusqu’à un âge avancé. Cet aspect n’avait jamais été étudié bien qu’on possède une grande quantité d’articles sur la réduction de risque de mortalité liée au café.
Dans cette étude américaine, les auteurs ont travaillé sur la cohorte prospective de la Women’s Health Initiative, recrutée de 1993 à 1998 et suivie jusqu’au 31 mars 2018 qui provient de 40 centres cliniques américains. Ils ont examiné les associations entre la consommation de café et de thé sur la survie à 90 ans. La cohorte a inclus 27 480 femmes de race et d’ethnicité variées âgées de 65 à 81 ans à l’entrée dans l’étude.
Les femmes ont été classées comme survivantes ou non survivantes à 90 ans. La consommation de café caféiné et décaféiné et de thé caféiné a été établie à l’enrôlement et elles ont été divisées en catégories (0, 1, 2-3, ou au moins 4 tasses/j).
Un total de 14.659 femmes (53,3%) a survécu jusqu’à 90 ans pendant la période de suivi. Après ajustement des facteurs de confusion, aucune des boissons (café caféiné et décaféiné et de thé caféiné) n’est associée à la survie jusqu’à 90 ans. Les données ne varient pas significativement avec le tabagisme, l’indice de masse corporelle ou la race/ethnicité.
Il ressort de cette étude qu’aucune quantité de café ou de thé n’est associée avec la survie jusqu’à un âge avancé. Ces données, si elles sont rassurantes pour les femmes âgées qui consomment du café et du thé au quotidien, ne supportent pas l’hypothèse que la consommation de café ou de thé permettent d’espérer augmenter la longévité. Elles ne donnent pas non plus d’indication sur la lien possible entre la consommation de café ou de thé et l’état de santé de la population très âgée.
Source
Les consommations de café et de caféine ont été obtenues sur la base des souvenirs de deux périodes de 24h. La performance cognitive a été évaluée par le test validé du Consortium to Establish a Registry for Alzheimer’s Disease, un test sur la facilité à se remémorer des noms d’animaux et le Digit Symbol Substitution Test.
Par rapport aux non-consommateurs de café, la consommation de 266,4-495 g/j améliorait de 44% la performance dans le score du DSST. Comparés aux non-consommateurs de café décaféiné, les individus consommant au moins 384,8 g/j voyaient leur score au test DSST amélioré de 32%.
Enfin, comparé au quartile le plus faible de consommation de caféine provenant du café, le score des consommateurs au test CERAD était amélioré de 38%. Des associations en forme de L étaient apparentes pour le café en général, le café caféiné et la caféine provenant du café pour les scores au test DSST et au test CERAD.
Même si les auteurs n’ont pas retrouvé d’association significative sur d’autres dimensions de la fonction cognitive, leur étude suggère malgré tout que la consommation de café en général, de café caféiné et de caféine provenant du café est associée à une amélioration de la performance cognitive ce qui n’est pas le cas du café décaféiné et montre clairement le rôle du café dans cette association.
Une seconde étude, finlandaise, a exploré le rôle potentiel du café dans la performance physique chez l’individu âgé. La consommation habituelle de café a été associée à un risque réduit de développer diverses maladies chroniques liées à une mauvaise performance physique.
Ici, les auteurs se sont intéressés aux associations entre la consommation de café et la performance physique dans une communauté d’hommes très âgés de la Helsinki Businessmen Study (HBS).
Les auteurs ont sélectionné ont sélectionné au hasard un échantillon de 126 survivants dans l’étude HBS âgés en moyenne de 87 ans et ont mesuré leur performance physique à l’aide de tests dédiés Short Physical Performance Battery (SPPB).
La consommation de café a été déduite de leurs relevés quotidiens sur 3 jours. Il apparaît que la consommation de café est associée positivement à une vitesse de marche plus rapide à un meilleur score SPPB et à un meilleur score de levers d’une chaise.
L’association du café avec la vitesse de marche plus rapide persiste après ajustement pour l’âge, le tour de taille, l’activité physique, le rythme cardiaque, et la protéine C-réactive hautement sensible. Il apparaît donc que la consommation plus élevée de café au cours de la vie est associée de manière indépendante à une meilleure performance physique chez les hommes et une accélération de la marche qui sont d’importants déterminants de la santé et de la survie des personnes âgées.
Une troisième étude s’est intéressée aux effets de la consommation de café au cours de la vie sur la survie jusqu’à un âge avancé. Cet aspect n’avait jamais été étudié bien qu’on possède une grande quantité d’articles sur la réduction de risque de mortalité liée au café.
Dans cette étude américaine, les auteurs ont travaillé sur la cohorte prospective de la Women’s Health Initiative, recrutée de 1993 à 1998 et suivie jusqu’au 31 mars 2018 qui provient de 40 centres cliniques américains. Ils ont examiné les associations entre la consommation de café et de thé sur la survie à 90 ans. La cohorte a inclus 27 480 femmes de race et d’ethnicité variées âgées de 65 à 81 ans à l’entrée dans l’étude.
Les femmes ont été classées comme survivantes ou non survivantes à 90 ans. La consommation de café caféiné et décaféiné et de thé caféiné a été établie à l’enrôlement et elles ont été divisées en catégories (0, 1, 2-3, ou au moins 4 tasses/j).
Un total de 14.659 femmes (53,3%) a survécu jusqu’à 90 ans pendant la période de suivi. Après ajustement des facteurs de confusion, aucune des boissons (café caféiné et décaféiné et de thé caféiné) n’est associée à la survie jusqu’à 90 ans. Les données ne varient pas significativement avec le tabagisme, l’indice de masse corporelle ou la race/ethnicité.
Il ressort de cette étude qu’aucune quantité de café ou de thé n’est associée avec la survie jusqu’à un âge avancé. Ces données, si elles sont rassurantes pour les femmes âgées qui consomment du café et du thé au quotidien, ne supportent pas l’hypothèse que la consommation de café ou de thé permettent d’espérer augmenter la longévité. Elles ne donnent pas non plus d’indication sur la lien possible entre la consommation de café ou de thé et l’état de santé de la population très âgée.
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