Pour parvenir à ces conclusions, Les Mayhew et David Smith, deux chercheurs de la Cass Business School de Londres, ont mesuré les différences d'âge entre les 10% d'adultes morts le plus jeune et les 5% d'adultes morts le plus vieux.
C’est grâce à cela qu’ils ont pu constater que tandis que la population du Royaume-Uni vivait de plus en plus longtemps, un écart se creusait entre les durées de vie les plus longues et les plus courtes. En particulier, l'espérance de vie des CSP les plus pauvres divergeait de celle des CSP les plus riches, et ce pour la première fois depuis les années 1870.
Pour les responsables de cette étude, cette disparité grandissante est due aux modes de vie différents plus qu'aux risques environnementaux -qui étaient très importants lors de la première moitié du XXe siècle. Parmi les facteurs les plus significatifs en matière de lode de vie, on retrouve le tabagisme, la boisson et une mauvaise alimentation. Trois facteurs surreprésentés dans les classes les plus pauvres de la société...
L'espérance de vie des hommes de trente ans en Angleterre et au pays de Galle est actuellement plus élevée qu'en France ou qu'en Italie, bien qu'après 1950, la différence n'ait généralement été que d'un an ou moins. En revanche, en France et en Italie, l'espérance de vie des femmes est actuellement plus élevée qu'en Angleterre et elle s'est améliorée davantage depuis 1950.
Dans l'absolu, l'écart d'espérance de vie en France chez les hommes est actuellement plus grand que celui qui existe en Angleterre, qui lui-même est plus important qu'en Italie. Actuellement, cette différence est de 37 ans en France, alors qu'elle est de 33,3 ans en Angleterre et de seulement de 31,7 ans en Italie.
C'est en Italie que l'écart absolu en matière d'espérance de vie chez les femmes est actuellement le plus faible, puisqu'il s'élève à 28,2 ans, alors qu'il est de 30,6 ans en France et de 31 ans en Angleterre. En Italie et en France, le niveau d'amélioration depuis 1950 a été bien meilleur qu'en Angleterre. En Italie, par exemple, l'écart s'est réduit de 5,8 ans alors qu'il n’a baissé que de 3,1 ans chez nos voisins anglais.
En 2003, le gouvernement britannique s'était fixé comme objectif d'avoir d’ici 2010, des espérances de vie qui ne différeraient pas de plus de 10% entre les zones du pays les plus prospères et celles les plus pauvres. Non seulement l'objectif n'a pas été pas atteint, mais c'est l'opposé qui s'est produit !
« Ce rapport, qui tombe à point nommé, souligne comment, malgré une augmentation significative de l'espérance de vie, l'écart entre les riches et les pauvres s'accroît pour la première fois depuis les années 1870. Cette tendance est particulièrement inquiétante pour la société et les responsables politiques doivent en faire davantage de manière à réduire à nouveau cet écart. La lutte contre les inégalités en termes de santé et de handicap doit être une priorité politique » conclut David Smith.
C’est grâce à cela qu’ils ont pu constater que tandis que la population du Royaume-Uni vivait de plus en plus longtemps, un écart se creusait entre les durées de vie les plus longues et les plus courtes. En particulier, l'espérance de vie des CSP les plus pauvres divergeait de celle des CSP les plus riches, et ce pour la première fois depuis les années 1870.
Pour les responsables de cette étude, cette disparité grandissante est due aux modes de vie différents plus qu'aux risques environnementaux -qui étaient très importants lors de la première moitié du XXe siècle. Parmi les facteurs les plus significatifs en matière de lode de vie, on retrouve le tabagisme, la boisson et une mauvaise alimentation. Trois facteurs surreprésentés dans les classes les plus pauvres de la société...
L'espérance de vie des hommes de trente ans en Angleterre et au pays de Galle est actuellement plus élevée qu'en France ou qu'en Italie, bien qu'après 1950, la différence n'ait généralement été que d'un an ou moins. En revanche, en France et en Italie, l'espérance de vie des femmes est actuellement plus élevée qu'en Angleterre et elle s'est améliorée davantage depuis 1950.
Dans l'absolu, l'écart d'espérance de vie en France chez les hommes est actuellement plus grand que celui qui existe en Angleterre, qui lui-même est plus important qu'en Italie. Actuellement, cette différence est de 37 ans en France, alors qu'elle est de 33,3 ans en Angleterre et de seulement de 31,7 ans en Italie.
C'est en Italie que l'écart absolu en matière d'espérance de vie chez les femmes est actuellement le plus faible, puisqu'il s'élève à 28,2 ans, alors qu'il est de 30,6 ans en France et de 31 ans en Angleterre. En Italie et en France, le niveau d'amélioration depuis 1950 a été bien meilleur qu'en Angleterre. En Italie, par exemple, l'écart s'est réduit de 5,8 ans alors qu'il n’a baissé que de 3,1 ans chez nos voisins anglais.
En 2003, le gouvernement britannique s'était fixé comme objectif d'avoir d’ici 2010, des espérances de vie qui ne différeraient pas de plus de 10% entre les zones du pays les plus prospères et celles les plus pauvres. Non seulement l'objectif n'a pas été pas atteint, mais c'est l'opposé qui s'est produit !
« Ce rapport, qui tombe à point nommé, souligne comment, malgré une augmentation significative de l'espérance de vie, l'écart entre les riches et les pauvres s'accroît pour la première fois depuis les années 1870. Cette tendance est particulièrement inquiétante pour la société et les responsables politiques doivent en faire davantage de manière à réduire à nouveau cet écart. La lutte contre les inégalités en termes de santé et de handicap doit être une priorité politique » conclut David Smith.