La robotique médicale (déjà bien implantée dans notre monde actuel) est une réponse possible à notre enjeu démographique de vieillissement de la population. De plus, elle est potentiellement capable d’éradiquer, à terme, le mot handicap de notre vocabulaire (via les exosquelettes notamment).
Néanmoins, des questions d’éthique et de valeurs doivent être posées : à la lumière de l’évolution de la chirurgie esthétique sur les cinquante dernières années, réparatrice dans un premier temps, mais de nos jours, la plupart du temps purement « esthétique », il s’agit de s’interroger sur l’humain augmenté versus l’humain réparé.
En parallèle, si les robots d’assistance aux seniors à domicile peuvent favoriser la prévention et contribuer au maintien des ainés dans leurs logements, réduisant les dépenses de santé publiques, la question du financement de tels dispositifs (encore extrêmement chers) et de l’accès pour tous, aux technologies de santé de pointe doit être également être posée.
Depuis quelques années déjà, le Japon -pays le « plus vieux du monde » et féru de nouvelles technologies- a décidé de miser sur les robots dans le domaine de l’aide et de l’assistance aux personnes âgées. L'Organisation internationale pour la standardisation, qui élabore des normes internationales, a d’ailleurs adopté les critères de sécurité pour les robots d'aide à la personne proposés par le Japon, leader mondial dans ce domaine.
Ces critères concernent plus spécifiquement, la détection d'êtres vivants, celle d'objets et de sols inégaux afin que le patient puisse les éviter... Il est aussi essentiel d'assurer la stabilité des robots afin qu'ils ne tombent pas lorsqu'ils sont utilisés. Les standards de sécurité vont également définir les normes des équipements afin de réduire le bruit, les vibrations, la production d'électricité statique et l'émission de chaleur.
Mais globalement, plus on avance, plus les humanoïdes se font légers, maniables, autonomes, souples, réactifs, etc. Même si tout n’est pas encore parfait et que ces machines restent encore très chères à produire (env. 70.000 euros), la science et la recherche progressent à grands pas… Pas impossible que d’ici une dizaine d’années, les premières machines commencent à prendre en charge les personnes âgées japonaises… On pense qu’à terme, le Pays du soleil levant devrait commercialiser des robots de soins aux alentours de 100,000 yen (env. 770 euros) sur le marché local et s’étendre ensuite sur les marchés asiatiques, européens ou américains.
Chez nous, le projet GiraffPlus, un programme de l’Union Européenne, devrait voir le jour d’ici fin 2015. Demain donc. L’idée ? Proposer aux aînés un système d’aide à domicile par le biais d’un robot personnel et d’un réseau de capteurs associé. Ce concept est actuellement testé chez six seniors, dont une vieille « mama » italienne qui a rebaptisé son humanoïde Robin.
Les progrès technologiques permettent aujourd’hui de soigner des maladies qui étaient encore mortelles au siècle dernier. Au-delà des robots chirurgicaux, les robots d’assistance à la personne en situation d’handicap ou en perte d’autonomie deviennent des réponses potentielles à notre problématique démographique, celle du vieillissement, encore totalement inédite dans l’histoire de l’Humanité.
Demain, compte tenu du nombre croissant de personnes âgées dans le monde, du Japon à l’Europe en passant par la Chine ou les Etats-Unis, il sera impossible de mettre un aide-soignant ou une infirmière derrière chaque ainé pour l’assister au quotidien. L’intelligence apportée aux machines couplée à une capacité d’action dans le monde physique, de façon autonome ou semi autonome permettra de fabriquer des humanoïdes au service des ainés en institutions comme à domicile.
La croissance de la robotique médicale depuis le milieu des années 80 a été exponentielle tant dans la recherche et l’innovation que dans l’offre de nouveaux produits et services. En 2013, la robotique médicale représentait 27% du marché de la robotique de service pour un chiffre d’affaires de 1,5 milliards de dollars. Et ce n’est qu’un début…
Néanmoins, des questions d’éthique et de valeurs doivent être posées : à la lumière de l’évolution de la chirurgie esthétique sur les cinquante dernières années, réparatrice dans un premier temps, mais de nos jours, la plupart du temps purement « esthétique », il s’agit de s’interroger sur l’humain augmenté versus l’humain réparé.
En parallèle, si les robots d’assistance aux seniors à domicile peuvent favoriser la prévention et contribuer au maintien des ainés dans leurs logements, réduisant les dépenses de santé publiques, la question du financement de tels dispositifs (encore extrêmement chers) et de l’accès pour tous, aux technologies de santé de pointe doit être également être posée.
Depuis quelques années déjà, le Japon -pays le « plus vieux du monde » et féru de nouvelles technologies- a décidé de miser sur les robots dans le domaine de l’aide et de l’assistance aux personnes âgées. L'Organisation internationale pour la standardisation, qui élabore des normes internationales, a d’ailleurs adopté les critères de sécurité pour les robots d'aide à la personne proposés par le Japon, leader mondial dans ce domaine.
Ces critères concernent plus spécifiquement, la détection d'êtres vivants, celle d'objets et de sols inégaux afin que le patient puisse les éviter... Il est aussi essentiel d'assurer la stabilité des robots afin qu'ils ne tombent pas lorsqu'ils sont utilisés. Les standards de sécurité vont également définir les normes des équipements afin de réduire le bruit, les vibrations, la production d'électricité statique et l'émission de chaleur.
Mais globalement, plus on avance, plus les humanoïdes se font légers, maniables, autonomes, souples, réactifs, etc. Même si tout n’est pas encore parfait et que ces machines restent encore très chères à produire (env. 70.000 euros), la science et la recherche progressent à grands pas… Pas impossible que d’ici une dizaine d’années, les premières machines commencent à prendre en charge les personnes âgées japonaises… On pense qu’à terme, le Pays du soleil levant devrait commercialiser des robots de soins aux alentours de 100,000 yen (env. 770 euros) sur le marché local et s’étendre ensuite sur les marchés asiatiques, européens ou américains.
Chez nous, le projet GiraffPlus, un programme de l’Union Européenne, devrait voir le jour d’ici fin 2015. Demain donc. L’idée ? Proposer aux aînés un système d’aide à domicile par le biais d’un robot personnel et d’un réseau de capteurs associé. Ce concept est actuellement testé chez six seniors, dont une vieille « mama » italienne qui a rebaptisé son humanoïde Robin.
Les progrès technologiques permettent aujourd’hui de soigner des maladies qui étaient encore mortelles au siècle dernier. Au-delà des robots chirurgicaux, les robots d’assistance à la personne en situation d’handicap ou en perte d’autonomie deviennent des réponses potentielles à notre problématique démographique, celle du vieillissement, encore totalement inédite dans l’histoire de l’Humanité.
Demain, compte tenu du nombre croissant de personnes âgées dans le monde, du Japon à l’Europe en passant par la Chine ou les Etats-Unis, il sera impossible de mettre un aide-soignant ou une infirmière derrière chaque ainé pour l’assister au quotidien. L’intelligence apportée aux machines couplée à une capacité d’action dans le monde physique, de façon autonome ou semi autonome permettra de fabriquer des humanoïdes au service des ainés en institutions comme à domicile.
La croissance de la robotique médicale depuis le milieu des années 80 a été exponentielle tant dans la recherche et l’innovation que dans l’offre de nouveaux produits et services. En 2013, la robotique médicale représentait 27% du marché de la robotique de service pour un chiffre d’affaires de 1,5 milliards de dollars. Et ce n’est qu’un début…