Les effets bénéfiques des flavonols contenus en grande quantité dans le cacao ne sont plus à démontrer. Cependant, est-ce que ces vertus ont des effets significatifs en ce qui concerne la pathologie vasculaire ?
Les effets bénéfiques des flavonols, de la famille des flavonoïdes ont été amplement démontrés expérimentalement : ils ont des propriétés antioxydantes, antiagrégantes plaquettaires, vasodilatatrices, antiathéroscléreuses et agissent sur la régénération de l'endothélium vasculaire.
Sur le plan de la pathologie vasculaire, de nombreuses études ont montré que la consommation de chocolat était associée à une diminution modérée de la pression artérielle systolique.
Par ailleurs, la consommation de quantités significatives de chocolat apparaît bénéfique pour l'ensemble de la pathologie cardiométabolique. D'après les données d'une autre méta-analyse récente, la consommation de chocolat serait à l'origine d'une réduction de 33% de l'ensemble des maladies cardiométaboliques avec une diminution de 31% de l'incidence du diabète de type 2 et de 29% de celle des accidents vasculaires cérébraux.
Enfin, l'infarctus du myocarde semble d'autant plus fréquent que la consommation de chocolat est faible. C'est du moins ce que suggèrent quelques études de populations emblématiques telles que la Zutphen Study (qui a contribué à asseoir le rôle protecteur du poisson) ou l'étude des Femmes Ménopausée Américaines de l'Iowa.
Une nouvelle étude effectuée auprès des participants de la NHLBI Family Study s'est focalisée sur l'impact de la consommation de chocolat sur les affections coronariennes. Il s'agit d'une étude transversale portant sur 4.970 sujets âgés en moyenne de 52 ans et dont la prévalence des maladies coronariennes était de 10,9%.
Une enquête de fréquence de consommation alimentaire comportait des questions sur les produits issus du chocolat. Lors de l'exploitation statistique, des ajustements ont été faits sur l'âge, le genre, les antécédents familiaux et d'autres facteurs de risque coronarien, ainsi que sur la consommation d'alcool, de fruits et légumes, de graisses saturées et sur la prise de vitamines antioxydantes.
Les résultats indiquent clairement l'existence d'une relation inverse entre la fréquence de consommation de chocolat et la prévalence de la pathologie coronarienne, relation qui persiste après divers ajustements. Comparés aux participants qui ne consomment jamais de produits chocolatés, ceux qui en consomment 1 à 3 fois par mois ont un risque comparable alors que ceux qui en consomment 1 à 4 fois par semaine, ou plus de 4 fois par semaine, voient leur risque coronarien diminuer respectivement de 26% et de 57%, la différence étant hautement significative.
La relation entre la consommation de chocolat et la diminution du risque coronarien observée dans cette étude paraît solide au vu des différents ajustements effectués même si l'on ne peut affirmer avec certitude un lien de causalité entre ces deux paramètres. A titre anecdotique, il est intéressant de relever que la consommation de friandises non chocolatées a tendance à augmenter le risque coronarien.
Au total, une consommation fréquente et modérée de chocolat, principalement noir, est associée à une réduction nette de la prévalence des maladies coronariennes chez l'homme et chez la femme, indépendamment des autres facteurs de risque coronarien.
Reste à savoir si cet effet favorable est lié à une action directe des composants du chocolat ou s'il est la conséquence de la baisse de la pression artérielle. Il ne s'agit certes que d'une étude transversale sans suivi de cohorte et assez imprécise sur la teneur en polyphénols des chocolats consommés qui ne permet pas de préciser la quantité de chocolat à ingérer pour profiter au mieux de cette probable protection coronarienne. A priori, la consommation régulière mais modérée de chocolat noir, le plus riche en polyphénols possible, peut être considérée comme un véritable auxiliaire de prévention cardiovasculaire. On peut donc d'ores et déjà affirmer que… « bitter is better ».
Rappelons qu’à chaque fois qu’une étude paraît sur les effets bénéfiques du cacao sur la santé, certains scientifiques ou médecins soulignent que la consommation de chocolat n’a pas que des effets bénéfiques pour la santé. En effet, alors que les principaux pays occidentaux sont de plus en plus touchés par l'obésité –même parmi les seniors-, il convient de faire attention. Certains spécialistes estiment ainsi qu'il est dangereux de communiquer sur les aspects « santé » du chocolat.
Les effets bénéfiques des flavonols, de la famille des flavonoïdes ont été amplement démontrés expérimentalement : ils ont des propriétés antioxydantes, antiagrégantes plaquettaires, vasodilatatrices, antiathéroscléreuses et agissent sur la régénération de l'endothélium vasculaire.
Sur le plan de la pathologie vasculaire, de nombreuses études ont montré que la consommation de chocolat était associée à une diminution modérée de la pression artérielle systolique.
Par ailleurs, la consommation de quantités significatives de chocolat apparaît bénéfique pour l'ensemble de la pathologie cardiométabolique. D'après les données d'une autre méta-analyse récente, la consommation de chocolat serait à l'origine d'une réduction de 33% de l'ensemble des maladies cardiométaboliques avec une diminution de 31% de l'incidence du diabète de type 2 et de 29% de celle des accidents vasculaires cérébraux.
Enfin, l'infarctus du myocarde semble d'autant plus fréquent que la consommation de chocolat est faible. C'est du moins ce que suggèrent quelques études de populations emblématiques telles que la Zutphen Study (qui a contribué à asseoir le rôle protecteur du poisson) ou l'étude des Femmes Ménopausée Américaines de l'Iowa.
Une nouvelle étude effectuée auprès des participants de la NHLBI Family Study s'est focalisée sur l'impact de la consommation de chocolat sur les affections coronariennes. Il s'agit d'une étude transversale portant sur 4.970 sujets âgés en moyenne de 52 ans et dont la prévalence des maladies coronariennes était de 10,9%.
Une enquête de fréquence de consommation alimentaire comportait des questions sur les produits issus du chocolat. Lors de l'exploitation statistique, des ajustements ont été faits sur l'âge, le genre, les antécédents familiaux et d'autres facteurs de risque coronarien, ainsi que sur la consommation d'alcool, de fruits et légumes, de graisses saturées et sur la prise de vitamines antioxydantes.
Les résultats indiquent clairement l'existence d'une relation inverse entre la fréquence de consommation de chocolat et la prévalence de la pathologie coronarienne, relation qui persiste après divers ajustements. Comparés aux participants qui ne consomment jamais de produits chocolatés, ceux qui en consomment 1 à 3 fois par mois ont un risque comparable alors que ceux qui en consomment 1 à 4 fois par semaine, ou plus de 4 fois par semaine, voient leur risque coronarien diminuer respectivement de 26% et de 57%, la différence étant hautement significative.
La relation entre la consommation de chocolat et la diminution du risque coronarien observée dans cette étude paraît solide au vu des différents ajustements effectués même si l'on ne peut affirmer avec certitude un lien de causalité entre ces deux paramètres. A titre anecdotique, il est intéressant de relever que la consommation de friandises non chocolatées a tendance à augmenter le risque coronarien.
Au total, une consommation fréquente et modérée de chocolat, principalement noir, est associée à une réduction nette de la prévalence des maladies coronariennes chez l'homme et chez la femme, indépendamment des autres facteurs de risque coronarien.
Reste à savoir si cet effet favorable est lié à une action directe des composants du chocolat ou s'il est la conséquence de la baisse de la pression artérielle. Il ne s'agit certes que d'une étude transversale sans suivi de cohorte et assez imprécise sur la teneur en polyphénols des chocolats consommés qui ne permet pas de préciser la quantité de chocolat à ingérer pour profiter au mieux de cette probable protection coronarienne. A priori, la consommation régulière mais modérée de chocolat noir, le plus riche en polyphénols possible, peut être considérée comme un véritable auxiliaire de prévention cardiovasculaire. On peut donc d'ores et déjà affirmer que… « bitter is better ».
Rappelons qu’à chaque fois qu’une étude paraît sur les effets bénéfiques du cacao sur la santé, certains scientifiques ou médecins soulignent que la consommation de chocolat n’a pas que des effets bénéfiques pour la santé. En effet, alors que les principaux pays occidentaux sont de plus en plus touchés par l'obésité –même parmi les seniors-, il convient de faire attention. Certains spécialistes estiment ainsi qu'il est dangereux de communiquer sur les aspects « santé » du chocolat.