Dans le contexte de son orientation stratégique, qui est de promouvoir des politiques publiques saines, l'AIIC est déterminée à être le fer de lance d'innovations qui garantiront la viabilité de l'assurance-maladie. « Même si les Canadiens se préparent à payer davantage de leur poche pour les soins de santé, ce n'est pas obligatoire », a déclaré à cette occasion Rachel Bard, directrice générale de l'AIIC.
Et d’ajouter : « les partisans des soins de santé à deux vitesses invoquent constamment le concept selon lequel l'assurance privée et les frais d'utilisation sont les seules solutions. Il y en a d'autres, en fait. Les infirmières et infirmiers, ainsi que d'autres professionnels de la santé doivent braquer les projecteurs sur toutes les options et aider les Canadiennes et Canadiens à déterminer ce que réserve l'avenir des soins de santé. »
Dans son communiqué, l'AIIC indique qu’elle est convaincue que les Canadiens peuvent -et doivent- se pencher sur le grand dossier de l'évolution des besoins en santé d'une population vieillissante dans le contexte de l'assurance-maladie et de la Loi canadienne sur la santé. Une stratégie à long terme bien planifiée sur le vieillissement et la santé est une meilleure solution que l'appel habituel à une plus grande privatisation.
Par ailleurs, des investissements stratégiques effectués aujourd'hui dans des domaines comme les soins de santé primaires et les soins communautaires, la promotion de la santé et une meilleure prise en charge des maladies chroniques peuvent entraîner, pour le système de santé, d'importantes réductions des coûts qui garantiraient la viabilité du système de santé et allégeraient le fardeau de plus en plus lourd imposé aux familles des personnes âgées et à leurs proches.
Les données indiquent aussi que les baby-boomers se voient imposer une part injuste du blâme de la montée des budgets de la santé. Une étude dévoilée ce mois-ci par la Fédération canadienne des syndicats d'infirmières/infirmiers indique, par exemple, que les réductions d'impôts ont miné la capacité du gouvernement de financer adéquatement les soins de santé.
« Le moment est venu d'analyser les données probantes et de planifier en vue de l'avenir. Les Canadiens doivent déterminer collectivement la meilleure façon de répartir les 151 milliards de dollars qu'ils consacrent aux soins de santé. En faisant de bons choix, nous garantirons que l'assurance-maladie nous servira bien pendant des générations encore » a encore déclaré Mme Bard.
Porte-parole national de la profession infirmière au Canada, l'AIIC est une fédération de onze associations et ordres d'infirmières des provinces et des territoires qui représente plus de 139 893 infirmières et infirmiers autorisés.
Pour aller plus loin, lire aussi :
Vieillissement des baby-boomers : source d’inquiétudes pour le système de santé canadien
Et d’ajouter : « les partisans des soins de santé à deux vitesses invoquent constamment le concept selon lequel l'assurance privée et les frais d'utilisation sont les seules solutions. Il y en a d'autres, en fait. Les infirmières et infirmiers, ainsi que d'autres professionnels de la santé doivent braquer les projecteurs sur toutes les options et aider les Canadiennes et Canadiens à déterminer ce que réserve l'avenir des soins de santé. »
Dans son communiqué, l'AIIC indique qu’elle est convaincue que les Canadiens peuvent -et doivent- se pencher sur le grand dossier de l'évolution des besoins en santé d'une population vieillissante dans le contexte de l'assurance-maladie et de la Loi canadienne sur la santé. Une stratégie à long terme bien planifiée sur le vieillissement et la santé est une meilleure solution que l'appel habituel à une plus grande privatisation.
Par ailleurs, des investissements stratégiques effectués aujourd'hui dans des domaines comme les soins de santé primaires et les soins communautaires, la promotion de la santé et une meilleure prise en charge des maladies chroniques peuvent entraîner, pour le système de santé, d'importantes réductions des coûts qui garantiraient la viabilité du système de santé et allégeraient le fardeau de plus en plus lourd imposé aux familles des personnes âgées et à leurs proches.
Les données indiquent aussi que les baby-boomers se voient imposer une part injuste du blâme de la montée des budgets de la santé. Une étude dévoilée ce mois-ci par la Fédération canadienne des syndicats d'infirmières/infirmiers indique, par exemple, que les réductions d'impôts ont miné la capacité du gouvernement de financer adéquatement les soins de santé.
« Le moment est venu d'analyser les données probantes et de planifier en vue de l'avenir. Les Canadiens doivent déterminer collectivement la meilleure façon de répartir les 151 milliards de dollars qu'ils consacrent aux soins de santé. En faisant de bons choix, nous garantirons que l'assurance-maladie nous servira bien pendant des générations encore » a encore déclaré Mme Bard.
Porte-parole national de la profession infirmière au Canada, l'AIIC est une fédération de onze associations et ordres d'infirmières des provinces et des territoires qui représente plus de 139 893 infirmières et infirmiers autorisés.
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