« La fin de vie est un enjeu majeur de notre société. La loi du 2 février 2016 constitue une avancée majeure en faveur de l’autonomie des personnes malades et en fin de vie. J’ai voulu agir résolument pour renforcer l’information des Français et leur permettre de s’emparer de leurs nouveaux droits » a indiqué pour l’occasion la ministre de la Santé.
Chacun peut exprimer ses volontés sur la fin de vie, qu’il soit en bonne santé ou malade, pour faire valoir ses droits. En plaçant le patient au cœur même des décisions qui le concerne, la loi du 2 février 2016 répond à la demande d’une fin de vie digne, accompagnée et apaisée, par une meilleure prise en charge de la souffrance.
Ces derniers temps, la loi a renforcé les droits existants et a créé des droits nouveaux pour les personnes malades et les personnes en fin de vie, notamment l’opposabilité des directives anticipées et le droit à la sédation profonde et continue. Elle clarifie par ailleurs l’arrêt de traitement au titre du refus de l’obstination déraisonnable et renforce le rôle de la personne de confiance.
Pour inviter les professionnels de santé à parler de la fin de vie avec leurs patients, la ministre avait lancé en décembre 2016, le premier volet de cette campagne. Prévue par le Plan 2015-2018 de développement des soins palliatifs et de l’accompagnement de la fin de vie, le deuxième volet de cette campagne nationale, qui vient de démarrer, vise à faire connaître les droits des Français et les inviter au dialogue avec leur entourage mais aussi avec les professionnels de santé.
Rappelons tout de même que la quasi-totalité des Français (90%) ne connait pas cette loi, ni leurs droits. A partir de cette semaine et jusqu’au 20 mars 2017, cette campagne d’information sera relayée sur plusieurs médias, autour d’une signature : « La fin de vie, et si on en parlait ? ».
« Cette campagne est une étape importante : engageons le dialogue avec nos proches, avec les professionnels de santé, pour que chaque Français connaisse ses droits et soit en mesure de décider pour sa fin de vie », a conclu Marisol Touraine.
Chacun peut exprimer ses volontés sur la fin de vie, qu’il soit en bonne santé ou malade, pour faire valoir ses droits. En plaçant le patient au cœur même des décisions qui le concerne, la loi du 2 février 2016 répond à la demande d’une fin de vie digne, accompagnée et apaisée, par une meilleure prise en charge de la souffrance.
Ces derniers temps, la loi a renforcé les droits existants et a créé des droits nouveaux pour les personnes malades et les personnes en fin de vie, notamment l’opposabilité des directives anticipées et le droit à la sédation profonde et continue. Elle clarifie par ailleurs l’arrêt de traitement au titre du refus de l’obstination déraisonnable et renforce le rôle de la personne de confiance.
Pour inviter les professionnels de santé à parler de la fin de vie avec leurs patients, la ministre avait lancé en décembre 2016, le premier volet de cette campagne. Prévue par le Plan 2015-2018 de développement des soins palliatifs et de l’accompagnement de la fin de vie, le deuxième volet de cette campagne nationale, qui vient de démarrer, vise à faire connaître les droits des Français et les inviter au dialogue avec leur entourage mais aussi avec les professionnels de santé.
Rappelons tout de même que la quasi-totalité des Français (90%) ne connait pas cette loi, ni leurs droits. A partir de cette semaine et jusqu’au 20 mars 2017, cette campagne d’information sera relayée sur plusieurs médias, autour d’une signature : « La fin de vie, et si on en parlait ? ».
« Cette campagne est une étape importante : engageons le dialogue avec nos proches, avec les professionnels de santé, pour que chaque Français connaisse ses droits et soit en mesure de décider pour sa fin de vie », a conclu Marisol Touraine.
Ce que la loi apporte à tous
- La réaffirmation du droit du malade au refus de tout traitement ;
- Le respect des volontés du patient notamment par le développement et l’accessibilité à des directives anticipées formalisées et contraignantes pour les médecins ;
- À défaut de l’existence de directives anticipées, la prise en compte de l’expression des volontés antérieurement exprimées par le patient, portée par le témoignage de la personne de confiance ou à défaut tout autre témoignage de la famille ou des proches ;
- La réaffirmation du droit au soulagement de la souffrance et l’instauration du droit à la sédation profonde et continue jusqu’au décès
- Le respect des volontés du patient notamment par le développement et l’accessibilité à des directives anticipées formalisées et contraignantes pour les médecins ;
- À défaut de l’existence de directives anticipées, la prise en compte de l’expression des volontés antérieurement exprimées par le patient, portée par le témoignage de la personne de confiance ou à défaut tout autre témoignage de la famille ou des proches ;
- La réaffirmation du droit au soulagement de la souffrance et l’instauration du droit à la sédation profonde et continue jusqu’au décès