L’idée de cette pétition ? Réclamer une meilleure prise en charge de l’arthrose et le maintien du remboursement des traitements anti-arthrosiques d’action lente (dits AASAL) et de la visco-supplémentation par acide hyaluronique dans l’arthrose du genou, qui soulagent les patients avec un très bon profil de tolérance et une efficacité faible à modéré.
Rappelons qu’après une réévaluation, la Haute Autorité de Santé (HAS) avait conclu à un service médical rendu faible et au déremboursement de ces traitements… Si l'association ne conteste pas cette décision, elle demande cependant à Marisol Touraine, ministre de la Santé que soit menée préalablement au déremboursement, une étude d'impact sur les risques de transfert de prescriptions par un groupe d'experts.
De fait, l’AFLAR est préoccupée par la baisse de la qualité de vie des patients… En effet, si le déremboursement est validé par la ministre, les malades arthrosiques n’auront plus d’autre solution que de se tourner vers des traitements plus chers et plus dangereux : le paracétamol, dont l'hépato-toxicité est entre autres maintenant bien reconnue, et, surtout, les antiinflammatoires non stéroïdiens (AINS), dont la iatrogénie est connue (risque rénal, cardio-vasculaire et digestif).
Rappelons qu’après une réévaluation, la Haute Autorité de Santé (HAS) avait conclu à un service médical rendu faible et au déremboursement de ces traitements… Si l'association ne conteste pas cette décision, elle demande cependant à Marisol Touraine, ministre de la Santé que soit menée préalablement au déremboursement, une étude d'impact sur les risques de transfert de prescriptions par un groupe d'experts.
De fait, l’AFLAR est préoccupée par la baisse de la qualité de vie des patients… En effet, si le déremboursement est validé par la ministre, les malades arthrosiques n’auront plus d’autre solution que de se tourner vers des traitements plus chers et plus dangereux : le paracétamol, dont l'hépato-toxicité est entre autres maintenant bien reconnue, et, surtout, les antiinflammatoires non stéroïdiens (AINS), dont la iatrogénie est connue (risque rénal, cardio-vasculaire et digestif).
Par ailleurs, l’association craint un surcoût massif pour l'assurance maladie, mais aussi une hausse importante du nombre de complications parfois mortelles, liées au report de prescription vers les AINS et les antalgiques.
Rappelons que la prise en charge médicale de l’arthrose, qui est une particularité française, permet, par exemple, d'avoir globalement deux fois moins de prothèses de genou posées par an que chez bon nombre de nos voisins. Les déremboursements remettraient probablement en cause cette proportion estime l’association qui souligne que le coût global de pose d’une prothèse de genou en 2010 était de 11.961 euros.
Soulignons que cette pathologie est très fréquente ; elle concerne près de dix millions de Français, soit 17% de la population. Elle se manifeste par des problèmes fonctionnels et des douleurs très handicapantes. L’arthrose est la seconde cause d’invalidité dans notre pays et les moins favorisés sont particulièrement concernées (85% des patients avec un revenu inférieur à 1.000 euros rencontrent des problèmes d’accès aux soins de l’arthrose). Dans ce contexte, on comprend que le déremboursement augmenterait l’inégalité sociale face à l’arthrose, déjà suffisamment invalidante (obésité et travail manuel éprouvant lui sont souvent associés).
L’AFLAR estime qu’un déremboursement hâtif, qui ne s'accompagnerait pas de recommandations claires destinées aux prescripteurs et aux patients, ferait courir un risque aigu de pharmacovigilance qui se concrétiserait par plusieurs milliers de cas graves provoqués par des effets indésirables, voire des décès.
« Nous voulons conserver une prise en charge médicale de l’arthrose, qui permet de mieux traiter les patients à moindre coût et sans risque. L'abandonner, c'est reculer de trente ans la prise en charge de l’arthrose et laisser dix millions de malades orphelins de traitement et de prise en charge, en ouvrant grand la porte à une médecine à deux vitesses. L'abandonner, c'est sans aucun doute voir exploser les surcoûts liés au transfert de prescriptions et aux nombres de prothèses posées, sans compter les risques majeurs que nous ferons courir aux patients. L'abandonner, c'est détruire le Modèle français de prise en charge de l’arthrose » conclut le Docteur Laurent Grange, président de l’AFLAR.
Rappelons que la prise en charge médicale de l’arthrose, qui est une particularité française, permet, par exemple, d'avoir globalement deux fois moins de prothèses de genou posées par an que chez bon nombre de nos voisins. Les déremboursements remettraient probablement en cause cette proportion estime l’association qui souligne que le coût global de pose d’une prothèse de genou en 2010 était de 11.961 euros.
Soulignons que cette pathologie est très fréquente ; elle concerne près de dix millions de Français, soit 17% de la population. Elle se manifeste par des problèmes fonctionnels et des douleurs très handicapantes. L’arthrose est la seconde cause d’invalidité dans notre pays et les moins favorisés sont particulièrement concernées (85% des patients avec un revenu inférieur à 1.000 euros rencontrent des problèmes d’accès aux soins de l’arthrose). Dans ce contexte, on comprend que le déremboursement augmenterait l’inégalité sociale face à l’arthrose, déjà suffisamment invalidante (obésité et travail manuel éprouvant lui sont souvent associés).
L’AFLAR estime qu’un déremboursement hâtif, qui ne s'accompagnerait pas de recommandations claires destinées aux prescripteurs et aux patients, ferait courir un risque aigu de pharmacovigilance qui se concrétiserait par plusieurs milliers de cas graves provoqués par des effets indésirables, voire des décès.
« Nous voulons conserver une prise en charge médicale de l’arthrose, qui permet de mieux traiter les patients à moindre coût et sans risque. L'abandonner, c'est reculer de trente ans la prise en charge de l’arthrose et laisser dix millions de malades orphelins de traitement et de prise en charge, en ouvrant grand la porte à une médecine à deux vitesses. L'abandonner, c'est sans aucun doute voir exploser les surcoûts liés au transfert de prescriptions et aux nombres de prothèses posées, sans compter les risques majeurs que nous ferons courir aux patients. L'abandonner, c'est détruire le Modèle français de prise en charge de l’arthrose » conclut le Docteur Laurent Grange, président de l’AFLAR.