Pourquoi un site sur l’arthrose ?
- Parce que l’arthrose est une maladie chronique qui nécessite une prise en charge au long cours.
- Parce qu’une bonne prise en charge de l’arthrose se doit de concilier une prise en charge non médicamenteuse et médicamenteuse.
- Parce que le mode de vie fait partie intégrante d’une bonne gestion de l’arthrose
Pour répondre à ces impératifs, le site Arthrocoach.com, service gratuit, propose aux patients arthrosiques un accompagnement quotidien via ses différentes prestations, notamment un coaching nutrition et un coaching activité physique gratuits.
Jour après jour, il vient ainsi en renfort des professionnels de santé pour aider leurs patients à adopter les bonnes habitudes, leur permettant de mieux vivre leur arthrose. Il aide aussi les proches des patients arthrosiques à mieux comprendre et donc à mieux accepter cette pathologie, en complément du site informatif Arthrolink.com.
Première étape, indispensable à un bon accompagnement :
L’utilisateur établit son profil afin d’accéder aux conseils les mieux adaptés. Au moment de s’inscrire, le patient va donc renseigner son sexe et son âge ainsi que sa taille et son poids afin de connaître son IMC. Il va également indiquer son niveau d’activité physique, la ou les articulations touchées par la maladie, s’il souffre d’éventuelles autres pathologies chroniques (diabète, hypertension...). Le profil enregistré reste anonyme.
Une fois enregistré, le patient peut accéder à tout moment à son carnet de bord en ligne. Il y retrouve :
- Un bilan de progression, sous forme de courbes, qu’il peut imprimer et présenter à son médecin lors de chaque consultation. Ce bilan est établi à partir de l’auto-évaluation régulière de différents paramètres : son alimentation, son activité physique, la qualité de son sommeil, la survenue des symptômes, l’évolution de son humeur... ;
- Un calendrier multi-usages lui permettant de prendre des notes afin de faciliter l’observance du traitement ainsi que ses rendez-vous médicaux ;
- Des alertes et des newsletters ;
A noter, étape après étape, des points sont à gagner pour motiver le patient à poursuivre son coaching.
L’arthrose : seconde cause d’invalidité en France
En France, l’arthrose affecte entre 9 et 10 millions de personnes, soit environ 17% de la population, dont près de 75% de femmes. Elle constitue le premier motif de consultation médicale après les maladies cardio-vasculaires. Seconde cause d’invalidité dans notre pays, elle est responsable d’une dégradation importante de la qualité de vie. Les patients ont en moyenne 60 ans, mais les premiers symptômes peuvent apparaître bien plus tôt. L’articulation la plus touchée est la colonne vertébrale, suivie du genou.
Une vraie maladie, pas un simple effet du vieillissement
Pour comprendre l’arthrose, il faut avant toute chose comprendre ce qu’est le cartilage. Ce tissu d’aspect nacré recouvre les extrémités osseuses. Son rôle est double : assurer un glissement parfait entre les os et garantir la répartition des pressions exercées sur ces derniers.
Vivant, le cartilage se renouvelle entièrement tous les 3 mois environ, même chez les personnes âgées : voilà pourquoi, en permanence, de microscopiques fragments cartilagineux se détachent du cartilage et se retrouvent dans la cavité articulaire, d'où ils sont ensuite éliminés par la membrane synoviale.
L'arthrose survient lorsque, à la suite de phénomènes mécaniques et biologiques, un déséquilibre se produit entre la fabrication et la destruction du cartilage. Dans un premier temps, le cartilage tente de réparer ces lésions, mais il se trouve plus ou moins rapidement dans l'incapacité de compenser le déséquilibre. L'épaisseur du cartilage diminue alors, entraînant un pincement de l'articulation (les deux extrémités osseuses se rapprochent) et des fissures dans le tissu cartilagineux.
L'arthrose est confirmée par les clichés radiographiques. Mais attention, il n'y a pas toujours de concordance entre l'importance des lésions radiographiques et les signes ressentis : les douleurs peuvent devenir très importantes alors que les signes radiographiques sont peu prononcés et vice versa.
Contrairement à une idée répandue, le vieillissement ne suffit pas, à lui seul, à expliquer l'apparition d'une arthrose. Evidemment, l’âge va de pair avec une moindre résistance du cartilage. Mais il existe bien d’autres facteurs de risques : les micro-traumatismes répétés subis dans certaines professions manuelles ; les traumatismes articulaires retrouvés dans certaines pratiques sportives excessives ; l’excès de poids ; la ménopause ; l’hérédité ; les maladies microcristallines (goutte, chondrocalcinose, hémochromatose, maladie de Wilson) ; les troubles de l’architecture des membres (luxation congénitale de la hanche, le genu varum, le genu valgum).
Des répercussions sur la qualité de vie
L’arthrose peut entraîner d’importantes limitations fonctionnelles dues à la raideur articulaire et aux douleurs qu’elle provoque. Le cartilage n'étant pas innervé, ce n'est pas lui qui « fait mal ». La douleur ressentie naît à partir des tissus voisins qui sont également touchés par les lésions arthrosiques : la membrane synoviale en particulier, mais aussi l'os sous-chondral, les ligaments et les tendons. L'information douloureuse démarre au niveau des terminaisons nerveuses présentes dans ces tissus. Elle chemine ensuite par les nerfs jusqu'à la moelle épinière et gagne le cerveau qui déclenche la sensation de douleur. Fait étonnant, une fois le cartilage lésé, il peut également se produire une « néoneurogenèse » : du fait de la maladie arthrosique, des terminaisons nerveuses apparaissent au sein même du cartilage qui en est initialement dépourvu.
Maladie chronique se manifestant par poussées, l’arthrose peut altérer de façon importante la qualité de vie des patients, tant sur le plan professionnel que social et familial. 80% des patients arthrosiques disent leur moral impacté. Pour 25% d’entre eux, la maladie a un impact sur leur vie de couple. Son retentissement psychologique est d’autant plus fort que cette maladie est parfois mal comprise par l’entourage des malades. Même les proches les plus attentifs ont parfois du mal à percevoir la souffrance ressentie puisque l’objet de la douleur ne se voit pas. S’ajoute à cet isolement la crainte de la perte irrémédiable de la mobilité (53% des patients disent avoir peur du handicap). Cette crainte, infondée, s’explique par le caractère chronique de la maladie qui laisse penser aux patients que leurs articulations vont se dégrader inéluctablement.
*Le contenu du site Arthrocoach.com est soumis à la validation d’un board de rhumatologues indépendants de renom : le professeur Pierre Bourgeois (chef de service de rhumatologie CHU Pitié Salpêtrière, APHP, Paris), le professeur Francis Berenbaum (Chef de service de rhumatologie CHU Saint Antoine, APHP, Paris), le docteur Eric Gibert (Rhumatologue CHU Pitié-Salpêtrière, APHP, Paris).
Une vraie maladie, pas un simple effet du vieillissement
Pour comprendre l’arthrose, il faut avant toute chose comprendre ce qu’est le cartilage. Ce tissu d’aspect nacré recouvre les extrémités osseuses. Son rôle est double : assurer un glissement parfait entre les os et garantir la répartition des pressions exercées sur ces derniers.
Vivant, le cartilage se renouvelle entièrement tous les 3 mois environ, même chez les personnes âgées : voilà pourquoi, en permanence, de microscopiques fragments cartilagineux se détachent du cartilage et se retrouvent dans la cavité articulaire, d'où ils sont ensuite éliminés par la membrane synoviale.
L'arthrose survient lorsque, à la suite de phénomènes mécaniques et biologiques, un déséquilibre se produit entre la fabrication et la destruction du cartilage. Dans un premier temps, le cartilage tente de réparer ces lésions, mais il se trouve plus ou moins rapidement dans l'incapacité de compenser le déséquilibre. L'épaisseur du cartilage diminue alors, entraînant un pincement de l'articulation (les deux extrémités osseuses se rapprochent) et des fissures dans le tissu cartilagineux.
L'arthrose est confirmée par les clichés radiographiques. Mais attention, il n'y a pas toujours de concordance entre l'importance des lésions radiographiques et les signes ressentis : les douleurs peuvent devenir très importantes alors que les signes radiographiques sont peu prononcés et vice versa.
Contrairement à une idée répandue, le vieillissement ne suffit pas, à lui seul, à expliquer l'apparition d'une arthrose. Evidemment, l’âge va de pair avec une moindre résistance du cartilage. Mais il existe bien d’autres facteurs de risques : les micro-traumatismes répétés subis dans certaines professions manuelles ; les traumatismes articulaires retrouvés dans certaines pratiques sportives excessives ; l’excès de poids ; la ménopause ; l’hérédité ; les maladies microcristallines (goutte, chondrocalcinose, hémochromatose, maladie de Wilson) ; les troubles de l’architecture des membres (luxation congénitale de la hanche, le genu varum, le genu valgum).
Des répercussions sur la qualité de vie
L’arthrose peut entraîner d’importantes limitations fonctionnelles dues à la raideur articulaire et aux douleurs qu’elle provoque. Le cartilage n'étant pas innervé, ce n'est pas lui qui « fait mal ». La douleur ressentie naît à partir des tissus voisins qui sont également touchés par les lésions arthrosiques : la membrane synoviale en particulier, mais aussi l'os sous-chondral, les ligaments et les tendons. L'information douloureuse démarre au niveau des terminaisons nerveuses présentes dans ces tissus. Elle chemine ensuite par les nerfs jusqu'à la moelle épinière et gagne le cerveau qui déclenche la sensation de douleur. Fait étonnant, une fois le cartilage lésé, il peut également se produire une « néoneurogenèse » : du fait de la maladie arthrosique, des terminaisons nerveuses apparaissent au sein même du cartilage qui en est initialement dépourvu.
Maladie chronique se manifestant par poussées, l’arthrose peut altérer de façon importante la qualité de vie des patients, tant sur le plan professionnel que social et familial. 80% des patients arthrosiques disent leur moral impacté. Pour 25% d’entre eux, la maladie a un impact sur leur vie de couple. Son retentissement psychologique est d’autant plus fort que cette maladie est parfois mal comprise par l’entourage des malades. Même les proches les plus attentifs ont parfois du mal à percevoir la souffrance ressentie puisque l’objet de la douleur ne se voit pas. S’ajoute à cet isolement la crainte de la perte irrémédiable de la mobilité (53% des patients disent avoir peur du handicap). Cette crainte, infondée, s’explique par le caractère chronique de la maladie qui laisse penser aux patients que leurs articulations vont se dégrader inéluctablement.
*Le contenu du site Arthrocoach.com est soumis à la validation d’un board de rhumatologues indépendants de renom : le professeur Pierre Bourgeois (chef de service de rhumatologie CHU Pitié Salpêtrière, APHP, Paris), le professeur Francis Berenbaum (Chef de service de rhumatologie CHU Saint Antoine, APHP, Paris), le docteur Eric Gibert (Rhumatologue CHU Pitié-Salpêtrière, APHP, Paris).