Plus d'un an après l'arrivée des premiers habitants, les activités foisonnent au sein de l'îlot Bon Secours et différents acteurs de la ville ont rejoint le bâtiment de briques rouges (crèche, entreprises…).
Ce projet d'une résidence vouée au mieux-vivre social et intergénérationnel est né au début des années 2000, lorsque Pas-de-Calais habitat s'est porté acquéreur de l'ancienne Clinique Bon secours située dans le quartier de la Préfecture à Arras.
L'Evêché, alors propriétaire des lieux, et le bailleur se sont rapidement entendus sur la volonté de préserver la vocation sociale du bâtiment.
La problématique a alors été de créer un nouveau mode de vie en rénovant le magnifique bâti du 19e siècle. Une mission de réhabilitation confiée à Nada Breitman, architecte et urbaniste de renom, fer de lance de l’architecture classique réinventée. Deux années de rénovation lui ont permis de donner naissance à l'îlot Bon Secours et ses 70 logements neufs et adaptés aux besoins des futurs résidents (40% des appartements accueillent des personnes âgées ou de jeunes adultes trisomiques).
Une fois les premiers appartements investis et afin de s'assurer de la réussite de son projet de mixité sociale et générationnelle, la bailleur social a misé conjointement sur l'humain et les nouvelles technologies. Ainsi, un poste d'animatrice intergénérationnelle a été créé pour créer du lien entre les résidents. En plus de répondre aux demandes des locataires, elle communique aux résidents les activités et les événements locaux qui rythment la vie de l'immeuble.
Elle est aidée dans cette tâche par le déploiement d’un portail numérique de services chez tous les résidents. Selon l’usage du foyer, l’application a été installée sur l'ordinateur familial ou sur une tablette tactile mise à disposition des habitants par le bailleur social.
L'outil a pour vocation d'encourager les échanges ou la communication entre les publics de la résidence (messagerie, agenda partagé, visiophonie, jeux multi-joueurs…) et de permettre le suivi et l'accompagnement des jeunes adultes trisomiques et des personnes âgées (gestion des rendez-vous médicaux, système d'appel prioritaire…). Pour faciliter sa prise en main, un ambassadeur de l'habitat connecté forme les résidents et identifie les points d'amélioration de l'outil.
A ce socle de prestations offertes à l'îlot Bon secours, s'est désormais greffé un kiosque de services proposé par l'association Down'Up : accueil personnalisé, dépôt de pain et de presse, repassage, ménage, couture ou accompagnements aux courses... Au-delà de l'expérimentation : analyser les usages pour reproduire le modèle.
Par cette expérimentation, Pas-de-Calais habitat souhaite créer un système à vocation universelle -adapté tant aux personnes âgées qu'aux personnes en situation de handicap- basé sur l'innovation sociale et technologique. Le rôle de l'ambassadeur de l'habitat connecté est en ce sens primordial, car il permet, à partir des retours des utilisateurs, d’alimenter le laboratoire des usages de Pas-de-Calais habitat (chercheurs universitaires et acteurs locaux). Le locataire est ainsi placé au coeur de l'innovation en coproduisant, avec le laboratoire, de nouveaux modes de consommation du logement. Et ceci dans l’objectif de faire évoluer l'ergonomie de la plateforme, son mode de déploiement et les applications qui la composent.
Rappelons que Pas-de-Calais habitat est le premier bailleur social et Opérateur Urbain du Pas-de-Calais, 3e OPH de France. Présent dans 206 communes, l'Office gère actuellement près de 40 000 logements dans lesquels vivent près de 100 000 personnes. 850 collaborateurs, dont la moitié est affectée à la proximité, assurent au quotidien les services aux locataires.
Ce projet d'une résidence vouée au mieux-vivre social et intergénérationnel est né au début des années 2000, lorsque Pas-de-Calais habitat s'est porté acquéreur de l'ancienne Clinique Bon secours située dans le quartier de la Préfecture à Arras.
L'Evêché, alors propriétaire des lieux, et le bailleur se sont rapidement entendus sur la volonté de préserver la vocation sociale du bâtiment.
La problématique a alors été de créer un nouveau mode de vie en rénovant le magnifique bâti du 19e siècle. Une mission de réhabilitation confiée à Nada Breitman, architecte et urbaniste de renom, fer de lance de l’architecture classique réinventée. Deux années de rénovation lui ont permis de donner naissance à l'îlot Bon Secours et ses 70 logements neufs et adaptés aux besoins des futurs résidents (40% des appartements accueillent des personnes âgées ou de jeunes adultes trisomiques).
Une fois les premiers appartements investis et afin de s'assurer de la réussite de son projet de mixité sociale et générationnelle, la bailleur social a misé conjointement sur l'humain et les nouvelles technologies. Ainsi, un poste d'animatrice intergénérationnelle a été créé pour créer du lien entre les résidents. En plus de répondre aux demandes des locataires, elle communique aux résidents les activités et les événements locaux qui rythment la vie de l'immeuble.
Elle est aidée dans cette tâche par le déploiement d’un portail numérique de services chez tous les résidents. Selon l’usage du foyer, l’application a été installée sur l'ordinateur familial ou sur une tablette tactile mise à disposition des habitants par le bailleur social.
L'outil a pour vocation d'encourager les échanges ou la communication entre les publics de la résidence (messagerie, agenda partagé, visiophonie, jeux multi-joueurs…) et de permettre le suivi et l'accompagnement des jeunes adultes trisomiques et des personnes âgées (gestion des rendez-vous médicaux, système d'appel prioritaire…). Pour faciliter sa prise en main, un ambassadeur de l'habitat connecté forme les résidents et identifie les points d'amélioration de l'outil.
A ce socle de prestations offertes à l'îlot Bon secours, s'est désormais greffé un kiosque de services proposé par l'association Down'Up : accueil personnalisé, dépôt de pain et de presse, repassage, ménage, couture ou accompagnements aux courses... Au-delà de l'expérimentation : analyser les usages pour reproduire le modèle.
Par cette expérimentation, Pas-de-Calais habitat souhaite créer un système à vocation universelle -adapté tant aux personnes âgées qu'aux personnes en situation de handicap- basé sur l'innovation sociale et technologique. Le rôle de l'ambassadeur de l'habitat connecté est en ce sens primordial, car il permet, à partir des retours des utilisateurs, d’alimenter le laboratoire des usages de Pas-de-Calais habitat (chercheurs universitaires et acteurs locaux). Le locataire est ainsi placé au coeur de l'innovation en coproduisant, avec le laboratoire, de nouveaux modes de consommation du logement. Et ceci dans l’objectif de faire évoluer l'ergonomie de la plateforme, son mode de déploiement et les applications qui la composent.
Rappelons que Pas-de-Calais habitat est le premier bailleur social et Opérateur Urbain du Pas-de-Calais, 3e OPH de France. Présent dans 206 communes, l'Office gère actuellement près de 40 000 logements dans lesquels vivent près de 100 000 personnes. 850 collaborateurs, dont la moitié est affectée à la proximité, assurent au quotidien les services aux locataires.