La pression positive continue est un traitement dont les contraintes sont largement compensées par les bénéfices. De fait, ce traitement par PPC est indiqué en première intention chez les patients souffrant d'un syndrome d'apnée du sommeil (SAS) présentant certaines caractéristiques : un IAH≥30/heure documenté par un enregistrement réalisé au cours du sommeil ou un IAH compris entre 15 et 30 mais associé à au moins 10 microéveils par heure de sommeil et/ou à une maladie cardiovasculaire grave (hypertension artérielle résistante, fibrillation auriculaire récidivante, insuffisance ventriculaire gauche sévère ou maladie coronaire mal contrôlée, antécédent d’accident vasculaire cérébral).
Le patient doit porter chaque nuit et pendant ses siestes un masque nasal ou nasobuccal, relié par un tuyau à une turbine propulsant de l'air générant ainsi une légère surpression dans ses voies aériennes supérieures ce qui permet de les maintenir ouvertes durant le sommeil. Il est capital que le patient accepte son traitement et s'engage à le suivre correctement, car de sa bonne observance… dépend l’efficacité de la machine.
L'appareil à pression positive continue est délivré après prescription médicale par un prestataire de santé à domicile (PSAD) qui joue un rôle-clé dans l'acceptation de ce traitement et dans l'éducation thérapeutique du patient. C'est en effet lui qui veille à la bonne adaptation du masque au visage du patient, c'est également lui qui apprend à ce dernier et à son entourage à se familiariser et à vivre avec l'appareil et qui dispense les règles d'hygiène et de sécurité.
Les bénéfices de ce traitement ne se font pas attendre : les apnées ou hypopnées disparaissent dès la première nuit de traitement entraînant, une amélioration de la qualité du sommeil et faisant disparaître peu à peu le cortège de troubles diurnes qui accompagnaient le quotidien du patient (somnolence, fatigue, maux de tête, irritabilité...).
Le traitement par PPC a quelques effets secondaires -mineurs au regard de ses avantages. Ainsi, le bruit de la machine, qui peut déranger le partenaire est largement compensé par l'arrêt des ronflements, beaucoup plus sonores ; en outre, l'absence d'apnées a un tel effet rassurant, que le sommeil des voisins de lit s'en trouve amélioré. L’utilisation de l’appareil de PPC peut aussi provoquer une sécheresse buccale et nasale ; les appareils peuvent alors être équipés d’humidificateurs chauffants pour éviter cette sensation. La gêne occasionnée par le port du masque (lésion au niveau de la peau) peut quant à elle être résolue par un masque mieux adapté.
Les appareils de PPC ont connu des évolutions majeures pour devenir de plus en plus confortables.
Depuis l’apparition des premiers appareils en 1985, des progrès technologiques considérables ont été accomplis pour améliorer le confort et la tolérance du traitement par PPC. Les principales améliorations ont porté sur les deux aspects susceptibles de limiter l'observance du traitement : le bruit de l'appareil et sa taille. Celle-ci a été fortement réduite (passant de plus de 40 kg en 1985, à moins de 2 kg aujourd'hui), tandis que le niveau sonore a été considérablement diminué (moins de 30 dB, contre 80-90 dB pour certains ronflements).
Les patients ont désormais à leur disposition une large gamme de masques, offrant une meilleure adaptation à chaque visage et limitant les risques de lésions cutanées. Par ailleurs, des systèmes d'humidification chauffante de l'air impulsé ont permis de résoudre le problème lié à l'inspiration d'air frais et sec. Enfin, la pression de l'air délivré peut désormais être adaptée le plus fidèlement possible à la respiration du patient et à ses besoins. Les machines récentes proposent par exemple une montée en pression progressive au moment de l'endormissement.
*IAH : Index d’apnées+hypopnées ou nombre d’apnées+hypopnées par heure de sommeil
Le patient doit porter chaque nuit et pendant ses siestes un masque nasal ou nasobuccal, relié par un tuyau à une turbine propulsant de l'air générant ainsi une légère surpression dans ses voies aériennes supérieures ce qui permet de les maintenir ouvertes durant le sommeil. Il est capital que le patient accepte son traitement et s'engage à le suivre correctement, car de sa bonne observance… dépend l’efficacité de la machine.
L'appareil à pression positive continue est délivré après prescription médicale par un prestataire de santé à domicile (PSAD) qui joue un rôle-clé dans l'acceptation de ce traitement et dans l'éducation thérapeutique du patient. C'est en effet lui qui veille à la bonne adaptation du masque au visage du patient, c'est également lui qui apprend à ce dernier et à son entourage à se familiariser et à vivre avec l'appareil et qui dispense les règles d'hygiène et de sécurité.
Les bénéfices de ce traitement ne se font pas attendre : les apnées ou hypopnées disparaissent dès la première nuit de traitement entraînant, une amélioration de la qualité du sommeil et faisant disparaître peu à peu le cortège de troubles diurnes qui accompagnaient le quotidien du patient (somnolence, fatigue, maux de tête, irritabilité...).
Le traitement par PPC a quelques effets secondaires -mineurs au regard de ses avantages. Ainsi, le bruit de la machine, qui peut déranger le partenaire est largement compensé par l'arrêt des ronflements, beaucoup plus sonores ; en outre, l'absence d'apnées a un tel effet rassurant, que le sommeil des voisins de lit s'en trouve amélioré. L’utilisation de l’appareil de PPC peut aussi provoquer une sécheresse buccale et nasale ; les appareils peuvent alors être équipés d’humidificateurs chauffants pour éviter cette sensation. La gêne occasionnée par le port du masque (lésion au niveau de la peau) peut quant à elle être résolue par un masque mieux adapté.
Les appareils de PPC ont connu des évolutions majeures pour devenir de plus en plus confortables.
Depuis l’apparition des premiers appareils en 1985, des progrès technologiques considérables ont été accomplis pour améliorer le confort et la tolérance du traitement par PPC. Les principales améliorations ont porté sur les deux aspects susceptibles de limiter l'observance du traitement : le bruit de l'appareil et sa taille. Celle-ci a été fortement réduite (passant de plus de 40 kg en 1985, à moins de 2 kg aujourd'hui), tandis que le niveau sonore a été considérablement diminué (moins de 30 dB, contre 80-90 dB pour certains ronflements).
Les patients ont désormais à leur disposition une large gamme de masques, offrant une meilleure adaptation à chaque visage et limitant les risques de lésions cutanées. Par ailleurs, des systèmes d'humidification chauffante de l'air impulsé ont permis de résoudre le problème lié à l'inspiration d'air frais et sec. Enfin, la pression de l'air délivré peut désormais être adaptée le plus fidèlement possible à la respiration du patient et à ses besoins. Les machines récentes proposent par exemple une montée en pression progressive au moment de l'endormissement.
*IAH : Index d’apnées+hypopnées ou nombre d’apnées+hypopnées par heure de sommeil