La plupart des seniors, et c’est bien légitime, souhaitent vivre le plus longtemps possible chez eux. Cependant, avec l’avancée en âge et les pertes d’autonomie qui peuvent en découler, il devient parfois dangereux de vivre seul… Dans ce contexte, et afin de rester à la maison en toute sécurité, il est préférable d’adapter son « petit chez soi ».
Comme le souligne le docteur Vettel, « anticiper permettra d'éviter ou de détecter rapidement deux des principaux risques : d’une part les chutes et d’autre part, la dénutrition. Cependant, l'agencement des pièces de la maison ou les coûts financiers qui en découlent ne permettent pas toujours de mener à bien tous les travaux nécessaires. Ainsi, il est essentiel de prioriser les différents aménagements ».
Et le spécialiste de poursuivre : « la première priorité concerne les sols. Pour éviter les risques de chute, le plus important, dès l'entrée du logement et dans toutes les pièces, est de ne pas avoir le moindre seuil ou ressaut. En fait, et pour faire simple, tout doit être parfaitement à niveau. Il faut aussi favoriser les sols plus souples (comme le bois vs le carrelage) ». Bien évidemment, il faut également bannir les tapis qui augmentent très fortement les risques de glissades…
La deuxième priorité concerne l'éclairage. Quand on vieillit, la vue baisse et les personnes âgées sont souvent touchées par la cataracte. Il convient donc d’installer des ampoules qui éclairent 30% plus que d'ordinaire. D’autre part, il est important de brancher des veilleuses ou un chemin lumineux (branchement sur prises électriques tout simplement). C’est très pratique et sécurisant lorsqu’on doit se lever la nuit.
Enfin, la troisième priorité concerne deux dispositifs d'alerte : l’un de chute et l’autre de risque de dénutrition. Pour prévenir un proche en cas de chute, force est de constater que les médaillons ou montres ne sont pas portés toute la journée ; surtout dans les lieux à risque (douche, bain...). Ou alors, ils n’offrent pas la portée suffisante (jardin, cave, étage...) et sont quelquefois difficilement accessibles lors d'un accident (obscurité, paralysie, coma...). En revanche il faut privilégier les nouveaux détecteurs à analyseurs d'images automatiques (donc sans intervention nécessaire de l’aîné) et non-intrusifs (sans envoi d'image à une tierce personne) qui sécuriseront parfaitement une personne âgée vivant seule.
Pour prévenir les risques de dénutrition, l'installation d'un simple capteur d'ouverture sur la porte du réfrigérateur permet d'alerter les proches si celui-ci n'est pas ouvert pendant 24h. Il en est de même pour les capteurs d'allumage et d'extinction des plaques électriques dans la cuisine. Ces trois installations sont vraiment les « premiers pas » du soutien à domicile, mais il existe plusieurs autres équipements pour faciliter la vie quotidienne : rehausseurs de WC, rideaux et volets électriques, boucle auditive, sonnette à flash lumineux...
Comme le souligne le docteur Vettel, « anticiper permettra d'éviter ou de détecter rapidement deux des principaux risques : d’une part les chutes et d’autre part, la dénutrition. Cependant, l'agencement des pièces de la maison ou les coûts financiers qui en découlent ne permettent pas toujours de mener à bien tous les travaux nécessaires. Ainsi, il est essentiel de prioriser les différents aménagements ».
Et le spécialiste de poursuivre : « la première priorité concerne les sols. Pour éviter les risques de chute, le plus important, dès l'entrée du logement et dans toutes les pièces, est de ne pas avoir le moindre seuil ou ressaut. En fait, et pour faire simple, tout doit être parfaitement à niveau. Il faut aussi favoriser les sols plus souples (comme le bois vs le carrelage) ». Bien évidemment, il faut également bannir les tapis qui augmentent très fortement les risques de glissades…
La deuxième priorité concerne l'éclairage. Quand on vieillit, la vue baisse et les personnes âgées sont souvent touchées par la cataracte. Il convient donc d’installer des ampoules qui éclairent 30% plus que d'ordinaire. D’autre part, il est important de brancher des veilleuses ou un chemin lumineux (branchement sur prises électriques tout simplement). C’est très pratique et sécurisant lorsqu’on doit se lever la nuit.
Enfin, la troisième priorité concerne deux dispositifs d'alerte : l’un de chute et l’autre de risque de dénutrition. Pour prévenir un proche en cas de chute, force est de constater que les médaillons ou montres ne sont pas portés toute la journée ; surtout dans les lieux à risque (douche, bain...). Ou alors, ils n’offrent pas la portée suffisante (jardin, cave, étage...) et sont quelquefois difficilement accessibles lors d'un accident (obscurité, paralysie, coma...). En revanche il faut privilégier les nouveaux détecteurs à analyseurs d'images automatiques (donc sans intervention nécessaire de l’aîné) et non-intrusifs (sans envoi d'image à une tierce personne) qui sécuriseront parfaitement une personne âgée vivant seule.
Pour prévenir les risques de dénutrition, l'installation d'un simple capteur d'ouverture sur la porte du réfrigérateur permet d'alerter les proches si celui-ci n'est pas ouvert pendant 24h. Il en est de même pour les capteurs d'allumage et d'extinction des plaques électriques dans la cuisine. Ces trois installations sont vraiment les « premiers pas » du soutien à domicile, mais il existe plusieurs autres équipements pour faciliter la vie quotidienne : rehausseurs de WC, rideaux et volets électriques, boucle auditive, sonnette à flash lumineux...