500 en moyenne par jour… Le 3977 est submergé d’appels téléphoniques…
« Au total, seuls 35 % des appels ont pu être traités. On fait pourtant notre maximum mais il faut bien comprendre qu’en moyenne, la conversation dure un quart d’heure. Quand vous avez une personne en grande détresse au bout du fil, vous ne pouvez pas raccrocher au bout de deux minutes en lui disant qu’il y a quelqu’un d’autre qui attend son tour », indique l’une des responsables de ce numéro dans un récent article du quotidien La Croix.
Par ailleurs, Caroline Lemoine, de l’AFBAH, témoignait le 11 février dernier dans le journal de 13 heures sur France 2 : « 500 appels par jour, c’est vraiment beaucoup, c’est plus qu’on le pensait. Ca représentait le deuxième jour, 27 heures de communications autour de la maltraitance ou autour de la douleur des personnes âgées et handicapées ».
Et d’ajouter « à chaque fois, ce sont des situations douloureuses (…) des problèmes de maltraitances au sein de la famille, des maltraitances financières, de la part des petits-enfants qui abusent de leurs grands-parents ou alors des maltraitances en institution ». Toutefois, comme le précise Mme Lemoine, 80% des appels concernent des situations à domicile (autant pour les seniors que pour les personnes handicapées) ; en effet, la plupart du temps, la maltraitance est le fait d’un membre de la famille…
Comment expliquer cette avalanche d’appels ? Sous l’impulsion de Valérie Létard, secrétaire d’Etat à la Solidarité, « ce numéro a vraiment été diffusé, donc maintenant les gens savent qu’il existe » souligne encore Caroline Lemoine. « Souvent, la maltraitance durait depuis très longtemps, d’un coup avec le 3977, il y a un changement et les situations surgissent ». .../...
« Au total, seuls 35 % des appels ont pu être traités. On fait pourtant notre maximum mais il faut bien comprendre qu’en moyenne, la conversation dure un quart d’heure. Quand vous avez une personne en grande détresse au bout du fil, vous ne pouvez pas raccrocher au bout de deux minutes en lui disant qu’il y a quelqu’un d’autre qui attend son tour », indique l’une des responsables de ce numéro dans un récent article du quotidien La Croix.
Par ailleurs, Caroline Lemoine, de l’AFBAH, témoignait le 11 février dernier dans le journal de 13 heures sur France 2 : « 500 appels par jour, c’est vraiment beaucoup, c’est plus qu’on le pensait. Ca représentait le deuxième jour, 27 heures de communications autour de la maltraitance ou autour de la douleur des personnes âgées et handicapées ».
Et d’ajouter « à chaque fois, ce sont des situations douloureuses (…) des problèmes de maltraitances au sein de la famille, des maltraitances financières, de la part des petits-enfants qui abusent de leurs grands-parents ou alors des maltraitances en institution ». Toutefois, comme le précise Mme Lemoine, 80% des appels concernent des situations à domicile (autant pour les seniors que pour les personnes handicapées) ; en effet, la plupart du temps, la maltraitance est le fait d’un membre de la famille…
Comment expliquer cette avalanche d’appels ? Sous l’impulsion de Valérie Létard, secrétaire d’Etat à la Solidarité, « ce numéro a vraiment été diffusé, donc maintenant les gens savent qu’il existe » souligne encore Caroline Lemoine. « Souvent, la maltraitance durait depuis très longtemps, d’un coup avec le 3977, il y a un changement et les situations surgissent ». .../...
Plus pratiquement, rappelons que l'AFBAH assure la gestion du numéro national 3977, ce qui comprend : l'organisation de la plate-forme téléphonique, la formation, l'animation et la coordination de l'équipe des écoutants professionnels salariés (psychologues cliniciens, travailleurs sociaux, juriste), et la gestion et l'évolution des dispositifs techniques téléphonique et informatique ainsi que la coordination avec les partenaires départementaux.
Le centre d'écoute est ouvert du lundi au vendredi de 9h00 à 19h00. Les écoutants sont spécialement formés à l'écoute des situations de maltraitance et leur activité est supervisée par une coordonnatrice psychologue clinicienne qui a particulièrement en charge la liaison avec les structures départementales.
Le 3977 est à même de recevoir les appels provenant de particuliers ou de professionnels :
- aux personnes âgées ou adultes handicapés victimes de maltraitances,
- aux personnes âgées ou adultes handicapés souffrant d'isolement,
- aux aidants professionnels ou familiaux rencontrant des difficultés dans l'aide apportée à une personne âgée ou à un adulte handicapé,
- aux personnes ayant des doutes sur le bien être d'une personne âgée ou un adulte handicapé
L'équipe écoute, soutient et oriente les appelants avec attention et sans jugement de valeur. Les données recueillies sont transmises, avec l'accord de l'appelant, aux organisations départementales chargées de les analyser et de suivre la situation sur le terrain. Ces organisations sont soit les associations du réseau Alma France, soit le conseil général ou une autre association conventionnée avec celui-ci, selon l'organisation propre à chaque département.
Le centre d'écoute est ouvert du lundi au vendredi de 9h00 à 19h00. Les écoutants sont spécialement formés à l'écoute des situations de maltraitance et leur activité est supervisée par une coordonnatrice psychologue clinicienne qui a particulièrement en charge la liaison avec les structures départementales.
Le 3977 est à même de recevoir les appels provenant de particuliers ou de professionnels :
- aux personnes âgées ou adultes handicapés victimes de maltraitances,
- aux personnes âgées ou adultes handicapés souffrant d'isolement,
- aux aidants professionnels ou familiaux rencontrant des difficultés dans l'aide apportée à une personne âgée ou à un adulte handicapé,
- aux personnes ayant des doutes sur le bien être d'une personne âgée ou un adulte handicapé
L'équipe écoute, soutient et oriente les appelants avec attention et sans jugement de valeur. Les données recueillies sont transmises, avec l'accord de l'appelant, aux organisations départementales chargées de les analyser et de suivre la situation sur le terrain. Ces organisations sont soit les associations du réseau Alma France, soit le conseil général ou une autre association conventionnée avec celui-ci, selon l'organisation propre à chaque département.